« Vous
avez été appelé à une seule espérance par votre vocation, il y a un
seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu… » (Ephésiens 4.5)
La
Bible nous dit que nous avons un seul Seigneur, un seul Corps, un seul
Père, un seul Saint-Esprit, une seule espérance, une seule foi, un seul
baptême. Nous partageons le même salut, la même vie et le même futur.
Voilà des réalités bien plus importantes que toutes les différences que
nous pourrions énumérer. Notre responsabilité est de nous concentrer sur
ces choses essentielles, et non de nous attarder sur les différences
sans importance découlant de questions structurelles, administratives ou
culturelles – pour ne citer que cela-.
Les
premiers disciples ne s’encombraient pas de tous les rites et dogmes
qui se sont empilés depuis deux-mille ans ! Tous ceux qui croyaient au
Seigneur Jésus étaient des frères. Ils
étaient très différents les uns des autres, comme nous sommes
différents dans nos parcours de foi. Nous devons apprendre à apprécier
ces différences, plutôt que de les tolérer, car tolérer la différence
est une chose, l’apprécier en est une autre. L’uniformité ne supporte
pas la différence, l’unité véritable existe lorsqu’on sait apprécier les
différences.
Lorsque
nous restons centrés sur les objectifs communs, nous favorisons
l’unité. L’un des objectifs prioritaires, et commun à tous les croyants,
reste la communication de l’évangile à tous les hommes. Peu importe les
moyens employés. Jésus prêchait sur les places publiques, il racontait
des paraboles, il entrait chez des particuliers et dans les synagogues.
Tous les moyens modernes de diffusion sont utiles (journaux,
télévisions, internet, films etc.). Ne nous arrêtons pas sur la
diversité des formes, mais sur le but à atteindre : prêcher l’évangile à
toute créature. Le
peintre Italien, Domenico Féti a peint une image de Christ couronné
d’épines. Sous cette peinture il a écrit : « Voici ce que j’ai souffert
pour toi, et toi, qu’as-tu fait pour moi ?
» Un jeune homme insouciant, de la noblesse allemande : le Comte
Zinzendorf, en voyant cette image s’est converti. Il a alors consacré sa
vie et sa fortune à envoyer des missionnaires aux quatre coins du
monde, en créant la mission Morave. Des milliers et des milliers se sont
convertis, et tout cela grâce au tableau de l’artiste. Faire une
représentation de Christ peut devenir un sujet de polémique, pour éviter
cela, regardons au fait que ce tableau a été la clef pour le salut d’un
grand nombre.
Un conseil pour ce jour :
Si
l’objectif commun est l’évangélisation, ne nous attardons pas sur les
moyens que les uns ou les autres emploient. Apprenons à ne pas nous
attarder sur les différentes façons de faire, mais à nous réjouir de ce
que chacun fait. Amen !
Paul Calzada
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