Cap Fatima 2017
Centenaire des apparitions de Fatima
|
||
« Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. » |
||
Priez. Priez beaucoup.
Lettre de liaison n° 57 (14 août 2017)
Chers amis,
La quatrième apparition de Notre-Dame à Fatima, dont nous
fêtons le centenaire ces jours-ci, est originale à plus d’un titre. Tout d’abord, elle se déroula en deux temps. Il y
eut une première manifestation le 13 août 2017, mais sans les voyants qui étaient en prison à Villa Nova de Ourem.
C’est en quelque sorte une "apparition sans voyants", fait unique dans l’histoire de l’Église, car les 18 000 témoins
purent observer à l’heure dite les mêmes phénomènes extérieurs que ceux qui avaient pu être
observés lors des précédentes apparitions (voir lettre de liaison n°8).
Puis il y eut une deuxième manifestation le 19 août en présence des seuls voyants. Mais les signes de la présence de
Notre-Dame furent perçus par Teresa, une sœur de Lucie, et son mari alors qu’ils étaient à deux kilomètres du
lieu de l’apparition. Or ils n’avaient aucune raison de les attendre, étant donné que ce n’était ni le jour du
mois, ni l’heure des précédentes apparitions (voir lettre de liaison
n°9).
Le message délivré par Notre-Dame ce jour-là fut
très bref. Mais il est particulièrement dense et important. Il tient en deux courtes phrases : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. Car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont
personne qui se sacrifie et prie pour elles. »
La première phrase reprend presque mot pour mot une phrase déjà dite par l’Ange l’année précédente : « Priez, priez beaucoup ! (…). Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices. » Le verbe "Prier" apparaît sept fois au cours des apparitions. Il est employé quatre fois par l’Ange, au cours des apparitions du printemps et de l’été 1916 (voir lettre de liaison n° 25), puis trois fois par la Sainte Vierge au cours de l’apparition du 19 août 1917. De plus, l’Ange et Notre-Dame ont enseigné quatre prières aux petits voyants. Et Notre-Dame a demandé six fois la récitation quotidienne du rosaire (voir lettre de liaison n°31). Il y a donc une réelle insistance sur la nécessité de la prière, qui rappelle les enseignements de l’Évangile. En particulier, Notre-Seigneur demanda : « Priez en tout temps » (Luc 21, 36) ; et après Lui, saint Paul disait : « Priez sans cesse ». (1Thes. 15, 17). Sœur Lucie a souvent insisté sur cette nécessité de la prière. Ainsi, le 13 avril 1971, elle adressa une lettre sur ce sujet à l’un de ses neveux prêtres, le père José Valinho, salésien.
Mon
Révérend Père,
Je
vois par votre lettre
combien vous êtes préoccupé par la désorientation des temps actuels. Il
est vraiment déplorable que tant de gens se
laissent emporter par la vague diabolique qui asservit le monde, et leur
aveuglement est tel qu'ils ne voient pas leur erreur ! Leur faute
principale
est qu'ils ont abandonné la prière ; ils se sont ainsi éloignés de Dieu,
et sans Dieu, tout leur fait défaut :
« Sans moi, vous ne pouvez rien faire. »
La
seule chose
importante pour nous, c'est de faire la volonté de Dieu, d'être là où Il
veut que nous soyons et de faire ce qu'Il attend
de nous, dans un esprit de constante humilité, conscients du fait que,
de nous-mêmes, nous ne sommes rien, et il faut que ce soit Dieu
qui travaille en nous et se serve de nous pour tout ce qu'Il veut. Pour y
arriver nous devons tous intensifier beaucoup notre vie d'union avec
Dieu,
et cela ne s'obtient que par le moyen de la prière. Qu'il nous manque du
temps pour tout, mais jamais pour la prière, et vous verrez
qu'en moins de temps, vous ferez plus !Nous tous, mais spécialement lorsqu'il s'agit d'un
supérieur, si nous ne prions pas ou qu'habituellement nous sacrifions l'oraison pour des choses matérielles, nous ressemblons à
ces bâtons branchus qui ne servent qu'à battre les blancs d'œufs, à édifier des châteaux d'écume,
lesquels, sans l'apport du sucre pour les soutenir, se dissolvent bientôt, se défont et deviennent de l'eau polluée.Pour cette raison Jésus-Christ disait : « Vous êtes le sel de la terre, mais si le
sel perd sa saveur il n'est bon qu'à être jeté dehors. » De Dieu
seul, nous pouvons recevoir notre force. Nous
devons nous approcher de Lui pour qu'Il nous la communique. Nous ne
pouvons réaliser ce rapprochement que par la prière, parce que c'est
dans la prière que l'âme entre en contact direct avec Dieu.
J'aimerais
que vous
fassiez circuler ces recommandations parmi vos frères en religion ;
qu'ils en fassent l'essai, et ensuite vous pourrez me dire si j'ai tort.
Je
suis convaincue que telle est la cause principale du mal dans le monde
actuel et de la chute des âmes consacrées. On s'éloigne de
Dieu et, sans Dieu, nous allons à la dérive et nous tombons.Le diable est rusé et
cherche nos points faibles afin de nous attaquer. Si nous ne sommes pas appliqués et attentifs à obtenir de Dieu la force, nous
tomberons, car notre temps est très mauvais et nous sommes très faibles. Seule la force de Dieu peut nous soutenir.Voyez à prendre tout ce qui arrive avec calme et grande confiance en Dieu. Il accomplira pour nous ce que nous ne
pouvons faire nous-mêmes. Il suppléera à nos insuffisances.
Toujours en union de
prière et de sacrifice auprès de Notre-Seigneur.
Sœur Lucie, i. c. d.
Il faut vraiment méditer cette lettre, car elle a
été écrite par une personne qui eut la grâce de voir plusieurs fois la Sainte Vierge. De plus, quand elle
l’écrivit, elle avait déjà plus de 45 ans de vie religieuse : vingt ans chez les sœurs Dorothée et
vingt-cinq ans au carmel de Coïmbra. Elle est donc particulièrement qualifiée pour nous parler de la prière et il convient
de prendre très au sérieux ses conseils.
Mais on peut prier partout. Toute activité offerte est aussi une
prière. (Voir les méditations n°5 ou
n°6 de la
préparation à la consécration au Cœur Immaculé de Marie) Il ne s’agit pas forcément de vouloir tout
faire ; mais nous devons vraiment faire des efforts pour répondre à la demande de Notre-Dame et de l’Ange :
« Priez. Priez beaucoup. »
Pour nous aider à progresser dans cette voie, parmi les nombreux
livres sur la question, voici deux livres qui nous ont été plus particulièrement recommandés : Du temps pour Dieu par le père Philippe et Cent lettres sur la prière du père Cafarel. (Cliquer
sur le titre pour arriver sur un des sites où il est possible de le commander)
Voici donc quelques indications pour répondre à
l’insistante demande de Notre-Dame de prier. Alors, ne laissons pas passer ce centenaire des apparitions sans approfondir cette
nécessité de la prière, nécessité que saint Alphonse de Liguori a également souligné en disant :
« Qui prie se sauve sûrement. Qui ne prie pas se damne sûrement. ». De
plus, en priant, nous obtiendrons non seulement notre salut, mais aussi celui des pécheurs, car beaucoup d’âmes seront
sauvées si nous prions et faisons des sacrifices pour elles : c’est Notre-Dame elle-même qui nous l’a appris.
Soutien de la démarche du cardinal Burke
La lettre de soutien au cardinal
Burke (voir lettre de liaison n°52) a
désormais atteint les 650 signatures.
Il est encore possible de la faire signer. Le cardinal étant actuellement dans le Var pour quelques jours de repos, la lettre devrait pouvoir lui être remise en main propre dans les jours qui viennent. Ne tardez donc plus à signer cette lettre. (Pour la signer, cliquer ICI) |
||
www.fatima100.fr | Contact | ||
mardi 15 août 2017
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire