Le blé abondant
« Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable que l’on cessa de compter » (Genèse 41.49).
Parmi
les plantes de la bible, le blé occupe une place capitale. Cette plante
est citée plus de cent fois. Elle est le symbole de la vie, de
l’abondance, de la bénédiction. Les patriarches connaissaient bien cette
graminée ; elle constituait la base de leur nourriture. Nous voyons que
les Egyptiens, comme tous les peuples voisins, cultivaient le blé,
écrasaient les grains, et en faisaient de la farine, pour fabriquer du
pain et des gâteaux.
Si la sécheresse sévissait, le blé se faisait rare, et la famine s’abattait sur le pays : « Les sept épis beaux, sont sept années d’abondance… Les sept épis vides, sont sept années de famine… » (Genèse 41.23/30). Le manque de blé était considéré comme un signe de malédiction.
Si la sécheresse sévissait, le blé se faisait rare, et la famine s’abattait sur le pays : « Les sept épis beaux, sont sept années d’abondance… Les sept épis vides, sont sept années de famine… » (Genèse 41.23/30). Le manque de blé était considéré comme un signe de malédiction.
Dans
les évangiles, de nombreuses paraboles tournent autour du blé. Dans ces
paraboles, le blé peut symboliser, tour à tour, la Parole de Dieu qui
nourrit l’âme, ou les enfants de Dieu placés dans le monde pour le bénir
: « Celui qui a reçu la semence…, c’est celui qui entend la parole… »
(Matthieu 13.23). « La bonne semence, ce sont les fils du royaume »
(Matthieu 13.38). Dans ces deux cas, le blé représente une source de
bénédiction : La parole bénit ceux qui la reçoivent ; les enfants de
Dieu bénissent ceux qui reçoivent leur témoignage.
Dans la parabole du blé et de l’ivraie (Matthieu 13.24/30), le blé représente ceux qui sont les élus de Dieu, et partageront son règne : « Amassez le blé dans mon grenier » (Matthieu 13.30). L’ultime moisson marquera la fin du temps de la grâce : « Celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée » (Apocalypse 14.16).
Dans la parabole du blé et de l’ivraie (Matthieu 13.24/30), le blé représente ceux qui sont les élus de Dieu, et partageront son règne : « Amassez le blé dans mon grenier » (Matthieu 13.30). L’ultime moisson marquera la fin du temps de la grâce : « Celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée » (Apocalypse 14.16).
Pour
évoquer la puissance de vie qui résultera de sa mort, Jésus va dire :
« Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ;
mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12.24). Nous
pouvons en faire une application à nos propres vies : en renonçant à
vivre pour nous-mêmes, nous devenons une source de bénédiction pour ceux
qui nous entourent. Les milliers de missionnaires qui ont renoncé au
bien-être de leur pays, pour témoigner dans des régions misérables, y
ont parfois perdu leur vie, mais des milliers d’hommes et de femmes ont
connu l’amour de Dieu.
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
que ma vie soit comme du blé pour bénir ceux qui sont autour de moi.
Que mes actes et mes paroles soient comme du pain pour rassasier ceux
qui ont faim de paix, d’amour, de justice. Amen !
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