samedi 6 janvier 2018


"Être des témoins vivants de l'Évangile"

"Être des témoins vivants de l'Évangile"
En ce premier samedi du mois de janvier 2018, suivons ensemble le Grand Rosaire  de réparation du samedi 6 janvier 2018 selon la communauté animée par Mazette :  

Pour la suite du mois de janvier 2018, nous continuerons ensemble  selon l'enseignement de Boulos Mardini, prêtre de rite melkite catholique.
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Ainsi, voici son témoignage : 
"Je prie le chapelet selon le calendrier liturgique de l'année en suivant l'Évangile du jour. Ainsi, à chaque petite 10 perles,  on prie Dieu selon la phrase générale : "Seigneur Dieu, Jésus-Christ, Fils de Dieu Vivant, [verset de l'évangile du jour], sauve-moi, je suis Ton enfant bien-aimé pêcheur". Et sur les 5 grandes perles, on prie : "Seigneur Dieu, Jésus-Christ, Fils de Dieu Vivant, rends-moi comme la Sainte Vierge, Votre Mère et Notre Mère Céleste, croyant(e), humble et docile à Ta parole selon le passage [titre de l'évangile du jour] dans ma vie quotidienne"
Ainsi, le but est de suivre l'enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ dans notre vie quotidienne. Nous avons besoin de l'Amour infini de Dieu Notre Père. Nous grandirons progressivement dans notre vie spirituelle pour devenir les témoins vivants de l'Évangile et de la présence de l'Esprit-Saint dans nos coeurs. En effet, il suffit de demander au Père de tout notre coeur selon luc (11;13) : "Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent." 

À ce propos, voici une petite anecdote :
"Au IIIème siècle après J.-C., il y avait un moine du nom de Marc l'ermite. Il était prêtre et directeur spirituel, et Dieu lui avait conféré le don de la lecture des âmes, tout comme Padre Pio. Un jour, un croyant pêcheur se confia en confession , ses mains pleines de sang, en pleurant : "J'ai eu une tentation. Je me demandais comment se positionne l'embryon dans le ventre des femmes enceintes. (Il n'y avait effectivement pas d'échographie au IIIème siècle.) Ainsi, j'ai tué une passante enceinte et j'ai sorti le foetus de son ventre. Mais quand j'ai vu que la maman et son enfant n'étaient plus en vie, j'ai senti la cruauté de mon crime et j'ai prié : "Seigneur Dieu, tuez-moi, ou faîtes-moi que je souffre, mais avant, apprenez-moi à me repentir sincèrement pour ne pas perdre Votre Étreinte d'Amour Éternel au Royaume des Cieux." C'est alors que son directeur spirituel lui dit de prendre son chapelet et de vivre dans une chambre close, seul pour prier : "Seigneur, ô mon Dieu, Jésus-Christ Fils de Dieu, je me suis trompé en tant qu'homme pêcheur, accorde-moi Ta Miséricorde, Toi en tant que Dieu, mon Père infiniment Miséricordieux". 
Il est resté une semaine à pleurer, nuit et jour, avec une grande contriction du coeur, notamment en revoyant le sang de ses mains qui ne partait pas, même après nettoyage. Ainsi passèrent deux semaines de pleurs et de prières ; puis cinq ans, jour et nuit en prière, et ses larmes de contriction ne cessèrent pas.
Après ces cinq ans de prières assidues, il y eu des rayons de lumière qui sortaient de ses doigts quand il levait ses mains vers le ciel. Ses voisins ont de suite dit que ceci est la conséquence de son acte criminel. Ses rayons lumineux ne pouvaient pas provenir de Dieu, mais plutôt du Diable, étant donné que Dieu ne peut pas laisser une personne criminelle devenir sainte en cette rapidité et avec cette forte contriction du coeur...
Après deux ans, il mourut. Il n'a pas pu contenir sa contriction tellement elle était forte dans son coeur, avec un immense regret et sentiment de culpabilité ; ceci malgré les grâces que Dieu lui confiait, il se sentait encore le pire des pêcheurs. 
C'est alors que la question de son enterrement se posa : le directeur général de l'abbaye refusa de le faire auprès des tombeaux de l'abbaye, auprès des moines. Ils l'enterrèrent alors sur le bord du chemin de façon à ce que les passants puissent se souvenir de lui dans leurs prières. Ils l'ont donc enterré au désert.
Après deux jours, ils sortirent et virent une plante qui apparut au-dessus du tombeau, alors que les moines se trouvent au désert du Sinaï, en Égypte. De plus, personne ne se souciait plus que cela d'entretenir le lieu d'enterrement.
De jour en jour, la plante poussait de manière extraordinaire, sans aucun traitement. En deux semaines, on voyait un grand arbre qui avait fleuri et dont les fleurs répandaient un parfum extraordinaire, d'une très bonne odeur, dans le désert. La silhouette générale de l'arbre et des feuilles était aussi extraordinaire. 
Chacun des moines cueillirent une feuille de cet arbre extraordinaire -les feuilles étaient assez grandes- et virent ce qui était écrit sur chacune des feuilles : "Tu t'es trompé en tant qu'homme pêcheur, et Je t'es accordé la Miséricorde, Moi, ton Dieu Miséricordieux."
 




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