mardi 30 janvier 2018

Au cours de mes 15 années de ministère pastoral, j’ai rencontré plusieurs chrétiens qui luttaient avec leurs pensées, toutes sortes de mauvaises pensées.
J’en ai vu chercher des solutions dans la délivrance et les exorcismes, d’autres sont allés auprès des psychiatres, d’autres sont allés de ministères en ministères et de conférences en conférences, d’autres ont continué à lutter avec leurs forces tout en comptant sur le Seigneur pour les aider, d’autres ont abandonné la foi car le combat était trop dur et heureusement plusieurs ont retrouvé la paix !
Je ne juge aucun. Bien au contraire, je salue le courage et la détermination de tous ces bien-aimés pour trouver une solution à leur problème. Cela me fait penser à cette femme à la perte de sang “qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu’aucun ait pu la guérir.” (Luc 8:43)
Lorsque j’étais jeune converti, j’avais entre 18 et 20 ans, j’ai eu des luttes avec mes pensées. J’avais des mauvaises pensées qui revenaient quotidiennement, et il semblait que je n’avais plus de contrôle. Cela m’a profondément perturbé. Est-ce que j’aimais le Seigneur ? Est-ce que j’étais vraiment converti ? Le Seigneur pouvait-il me pardonner ces mauvaises pensées quotidiennes ? Est-ce que ce n’était pas le “péché contre le Saint-Esprit” ?
J’ai alors été amené à faire plusieurs constats concernant ces mauvaise pensées à tendance obsessionnelle.
Tout d’abord, j’avais remarqué que plus je luttais contre ces pensées et plus elles étaient nombreuses. Ensuite, j’ai réalisé que mon identité et mon salut ne résidaient pas dans ces pensées, mais en Jésus. Enfin, il m’était apparu évident que ces pensées n’étaient pas le fait d’une volonté personnelle mais plutôt quelque chose que je subissais.
J’ai donc cessé d’accorder de l’importance à ces “mauvaises pensées” et j’ai occupé mes pensées à d’autres choses comme la lecture, l’écoute de la louange, la communion fraternelle, les rencontres amicales, l’écriture, etc. Assez rapidement ces mauvaises pensées ont complètement disparu. Un jour je me suis dit : “Tiens, ça fait plusieurs mois que je n’ai plus de mauvaises pensées !”
Ce n’est qu’un témoignage personnel mais j’ai eu à coeur de le partager avec vous, cela aider peut-être quelqu’un. Cette femme à la perte de sang, qui n’avait jamais trouvé de solution à son problème, a été un jour au bénéfice de la grâce et de la puissance de Jésus.
La grâce de Jésus est gratuite et elle est là pour chacun aujourd’hui. Je crois qu’alors que nous allons prier tous ensemble Dieu va guérir et délivrer plusieurs personnes de ces mauvaises pensées.
Prions pour que nos frères et soeurs bien-aimés, qui sont en proie à des luttes avec leurs pensées, soient délivrés de ce fardeau et retrouvent la paix.
Envoyé avec amour,
Guillaume
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