jeudi 7 décembre 2017

En quelque lieu que ce soit, béni le travail missionnaire. Amen !


Lueurs du Matin Voir dans votre navigateur

Mission et royaume des cieux

« Le royaume des cieux est semblable… » (Matthieu 13.24,31,33,44,45,47).
Dans ce chapitre, d’une manière symbolique au travers de sept paraboles, Jésus décrit l’influence que la propagation de l’Evangile (Mission) aura sur les individus et les peuples.
Jeter la semence sur tous les terrains, c’est le rappel de l’ordre divin : « Allez par tout le monde ». (Marc 16.15)
Le filet rempli de toutes sortes de poissons, nous rappelle l’universalité du message de l’Evangile : hindouistes, musulmans, athées, animistes, croyants des mille et une religions établies dans le monde, riches et pauvres, sages et ignorants, tous peuvent entrer dans le royaume des cieux.
La croissance de la minuscule graine nous parle de développement. Souvent sur un terrain pionnier l’œuvre débute avec un seul missionnaire, placé au milieu d’un immense champ d’incrédulité, d’idolâtrie, de superstitions, d’indifférence…Même si rien de visible ne se passe pendant une semaine, un mois, un an, dix ans, une vie, le Royaume de Dieu croîtra assurément. Le royaume des cieux peut paraître insignifiant au départ, semblable à un grain de moutarde, mais il porte en lui-même la vie, et il est appelé à se développer jusqu’à atteindre plus tard une taille spectaculaire.
La petite mesure de levain mélangée à la pâte change la structure de cette pâte. Cela nous rappelle deux phénomènes concomitants : pendant que le péché atteint tous les hommes, altérant la société, l’Evangile diffusé dans le monde entier transforme les personnes qui le reçoivent, jusqu’à métamorphoser des milliers de personnes. Le croyant peut être pauvre, mais il en enrichira plusieurs comme le dit Paul. Le message du royaume des cieux affecte toutes les relations humaines, il transforme les individus, modifiant leur comportement aussi bien dans les affaires que dans la vie sociale.
La mauvaise herbe croissant simultanément avec la bonne semence nous rappelle la dualité et la coexistence du bien et du le mal : les croyants témoignent de la vigueur de ce royaume même au milieu d’un monde pervers et hostile. Notons que nous, disciples de Jésus, sommes cette bonne semence, tandis que le champ est le monde, c’est-à-dire l’humanité. Dieu veut nous « jeter » dans le monde entier pour que notre témoignage suscite le miracle de la régénération : l’ivraie changée en blé. Voilà pourquoi il est déconseillé d’arracher l’ivraie avant la fin. N’oublions jamais qu’avant d’être des grains de blé nous étions de « l’ivraie » (graminée présente dans les champs de blé, toxique par son feuillage, et surtout par ses grains dont l’ingestion entraîne somnolence et titubation).
Comme Dieu nous a transformés, aujourd’hui encore, ceux qui reçoivent le message de l’Évangile peuvent vivre ce miracle de la régénération. (1 Pierre 1.3).
Les paraboles du trésor et de la perle de grand prix, nous rappellent que rien ne peut égaler la valeur du message du salut, et qu’il est donc primordial de valoriser le travail missionnaire.
Ma prière en ce jour :
En quelque lieu que ce soit, béni le travail missionnaire. Amen !
Paul Calzada


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire