Il est le chemin, la vérité, la vie !

Quand on marche dans la Bible, on découvre que Jésus est non seulement Celui qui met en marche, Celui qui envoie, mais qu’Il est aussi le guide. Et plus encore, Il est lui-même ultimement le chemin. « Je suis le chemin. »
Comme si le « chemin » en question n’était pas le moyen du voyage, mais le voyage lui-même, comme si l’on ne voyageait pas pour aller quelque part, mais pour être en voyage, en chemin. « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». On prend conscience alors que le chemin est la vérité de la vie : la vie est en vérité un chemin. On prend conscience, réciproquement, que « la » vérité est toujours à découvrir, en allant plus avant, comme un chemin que l’on parcourt progressivement. La vérité et la vie sont un chemin ! Ces trois concepts désignent la même et unique réalité. Ultimement, la vie, c’est Jésus-Christ, qui est chemin et vérité !
Il est le chemin, la vérité et la vie. On comprend qu’Il se présente aussi comme la « porte », comme « la lumière ». Il est le « Maître » (rabbi), Il est le « fils de l’homme », Il est le Fils. Et chaque fois que Jésus dit « Je suis », c’est-à-dire Ego Eimi, en grec, Il prononce le nom de Dieu révélé à Moïse au buisson ardent... Or, ce nom Eyer Asher Eye, en hébreu, est en fait un « inaccompli », une sorte de futur: « Je serai qui je serai », « Je deviens », comme un processus, comme une promesse, comme un discours qui se déroule, comme un chemin qui se révèle
Nous ne sommes pas la porte, ni le chemin, mais nous pouvons ouvrir des pistes, tracer des voies, nous pouvons surtout aplanir les chemins du Seigneur, redresser ses sentiers.


PAIX ET CONFIANCE

SOPHIE