mercredi 30 novembre 2016

 « Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André
laissant la barque et leur père, ils le suivirent »           
 
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 4, versets 18 et 22.
 

 

La méditation

 


 

Pour saint André, dont c’est la fête aujourd’hui, être apôtre du Christ et de l’Évangile, ce fut d’abord être un marcheur. Pedibus jambus à la suite de Jésus qui allait de villes en villages, le groupe des Douze a sillonné tout le petit pays de la Galilée parce que Jésus les avait choisis. Douze hommes très proches de leur maître comme il y avait eu douze tribus d’Israël pour mettre en application la Révélation donnée par Moïse aux douze descendants de Jacob.
Ce groupe des Douze demeure continuellement avec Jésus. Ils vont et viennent avec Lui qui n’a pas de lieu où reposer sa tête. Jésus n’a pas de maison. Il va loger chez Marthe et Marie. Il s’invite chez Zachée à Jéricho. Il se réjouit avec les mariés d’une noce à Cana. D’autres disciples Le reçoivent sans Le suivre sur les chemins. Il a tourné le dos à sa propre maisonnée et à son village natal. Il est parti dessiner sur la terre de Galilée un Royaume qui n’a pas de limites terrestres. Il transgresse les frontières de son appartenance. Lui qui était charpentier, Il va principalement s’adresser à des paysans qui cultivent la terre et élèvent des moutons. Ses paraboles regorgent de comparaisons agricoles.
Pour l’aider dans son annonce de la vie éternelle sur la terre comme au ciel, Il fait d’abord appel à quatre pêcheurs du lac de Génésareth. Ce sont des spécialistes des profondeurs invisibles. En se fondant sur les abîmes inaccessibles, on peut espérer croire. On jette le filet, la nuit à la lumière des torches qui attirent les poissons, et l’on remontera peut-être une myriade de poissons scintillant d’une effervescence de vie.

 

Méditation enregistrée dans un studio de RCF Lyon

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