samedi 19 novembre 2016

Aimer l’Eglise mariale (II)

L’Église mariale se tient au pied de la Croix. Elle ne se réfugie pas dans une forteresse ou dans une chapelle ou dans un silence prudent quand des hommes sont écrasés. Elle est exposée, dans ses actes comme dans ses paroles. Avec un humble courage, elle se tient aux côtés des plus petits.

L’Église mariale laisse entrer le vent de Pentecôte, le vent qui pousse dehors et qui délie les langues. Et sur la place publique, elle prend la parole. Pas pour asséner une doctrine, pas pour grossir ses rangs. Elle dit que la promesse est tenue, que le combat est gagné, que le Dragon est terrassé à jamais. Mais voici le grand secret qu’elle ne peut que murmurer : pour gagner la victoire, Dieu a déposé les armes. (…).

Pourtant, tous les soirs à la fin des vêpres, l’Église chante le Magnificat. Car l’Église sait où sa joie demeure. (…) C’est là au pied de la Croix, qu’un peuple est né, un peuple marial. “Voyant sa Mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : “Femme, voici ton fils”. Puis il dit au Disciple : “Voici ta mère”. A partir de cette heure, le disciple la prit chez lui.

François Marc, Mariste
Tiré de  « Pour une Eglise mariale »,
dans La Croix du 11 mai 1996
marianistes.com

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