Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur l'Evangile, 263 (in Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p. 174)
« Ceux-là ont pris sur leur superflu..., mais elle, elle a pris sur son indigence »
Ne méprisons pas les pauvres, les petits... ; non seulement ce
sont nos frères en Dieu, mais ce sont ceux qui imitent le plus parfaitement
Jésus dans sa vie extérieure. Ils nous représentent parfaitement Jésus,
l'ouvrier de Nazareth. Ils sont les aînés parmi les élus, les premiers
appelés au berceau du Sauveur. Ils furent la compagnie habituelle de Jésus,
de sa naissance à sa mort ; à eux appartenaient et Marie et Joseph et les
apôtres... Bien loin de les mépriser, honorons-les, honorons en eux les
images de Jésus et de ses saints parents ; au lieu de les dédaigner,
admirons-les... Imitons-les, et puisque nous voyons que leur condition est la
meilleure, celle qu'a choisie Jésus pour lui-même, pour les siens, celle
qu'il a appelée la première autour de son berceau, celle qu'il a montrée
par ses actes et ses paroles..., embrassons-la... Soyons de pauvres ouvriers
comme lui, comme Marie, Joseph, les apôtres, les bergers, et si jamais il
nous appelle à l'apostolat, restons dans cette vie aussi pauvres que
lui-même y est resté, aussi pauvres qu'y est resté un saint Paul « son
fidèle imitateur » (cf 1Co 11,1).
Ne cessons jamais d'être en tout des pauvres, des frères des pauvres, des compagnons des pauvres, soyons les plus pauvres des pauvres comme Jésus, et comme lui, aimons les pauvres et entourons-nous d'eux.
Ne cessons jamais d'être en tout des pauvres, des frères des pauvres, des compagnons des pauvres, soyons les plus pauvres des pauvres comme Jésus, et comme lui, aimons les pauvres et entourons-nous d'eux.
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