l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Lundi 16 Décembre
Le lundi de la 3e semaine de l'Avent
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Ste Adélaïde , BBx 17 Martyrs du Laos |
Livre des Nombres 24,2-7.15-17a.
En ces jours-là, levant les yeux, le prophète païen Balaam vit Israël qui campait, rangé par tribus. L’esprit de Dieu fut sur lui, |
et il prononça ces paroles énigmatiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l’homme au regard pénétrant, |
oracle de celui qui entend les paroles de Dieu. Il voit ce que le Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux s’ouvrent. |
Que tes tentes sont belles, Jacob, et tes demeures, Israël ! |
Elles s’étendent comme des vallées, comme des jardins au bord d’un fleuve ; le Seigneur les a plantées comme des aloès, comme des cèdres au bord des eaux ! |
Un héros sortira de la descendance de Jacob, il dominera sur des peuples nombreux. Son règne sera plus grand que celui de Gog, sa royauté sera exaltée. |
Balaam prononça encore ces paroles énigmatiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l’homme au regard pénétrant, |
oracle de celui qui entend les paroles de Dieu, qui possède la science du Très-Haut. Il voit ce que le Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux s’ouvrent. |
Ce héros, je le vois – mais pas pour maintenant – je l’aperçois – mais pas de près : Un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d’Israël. » |
Psaume 25(24),4-5ab.6-7bc.8-9.
Seigneur, enseigne-moi tes voies, |
fais-moi connaître ta route. |
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, |
car tu es le Dieu qui me sauve. |
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, |
ton amour qui est de toujours. |
Dans ton amour, ne m'oublie pas. |
en raison de ta bonté, Seigneur. |
Il est droit, il est bon, le Seigneur, |
lui qui montre aux pécheurs le chemin. |
Sa justice dirige les humbles, |
il enseigne aux humbles son chemin. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 21,23-27.
En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » |
Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : |
Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” |
Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » |
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Augustin (354-430)
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Les Discours sur les psaumes, Ps 109 |
« Nous ne savons pas »
Vraiment, mes frères, ce que Dieu promettait paraissait incroyable aux hommes : qu'à partir de cet état mortel où ils sont corruptibles, méprisables, faibles, poussière et cendre, ils deviendraient égaux aux anges de Dieu ! C'est pourquoi Dieu ne s'est pas contenté de faire avec les hommes le contrat de l'Écriture, pour qu'ils croient, mais il a établi un médiateur garant de sa foi : non pas un prince, un ange ou un archange, mais son Fils unique. Ainsi devait-il montrer et donner par son Fils lui-même le chemin par lequel il nous conduirait à cette fin qu'il nous a promise. Mais pour Dieu c'était trop peu de chose que son Fils nous montre le chemin : il a fait de lui le chemin (Jn 14,6) par lequel tu irais sous sa direction, le chemin que tu suivrais… |
Que nous étions loin de lui ! Lui si haut et nous si bas ! Nous étions malades, sans espoir de guérison. Un médecin a été envoyé, mais le malade ne l'a pas reconnu, « car s'ils l'avaient connu, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire » (1Co 2,8). Mais la mort du médecin a été le remède du malade ; le médecin était venu le visiter et il est mort pour le guérir. Il a fait comprendre à ceux qui ont cru en lui qu'il était Dieu et homme : Dieu qui nous a créés, homme qui nous a recréés. Une chose se voyait en lui, une autre était cachée ; et ce qui était caché l'emportait de beaucoup sur ce qui se voyait… Le malade a été guéri par ce qui était visible, pour devenir capable de voir pleinement plus tard. Cette vision ultime, Dieu la différait en la cachant, il ne la refusait pas. |
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