Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.7c-8.
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : |
tu as entendu les paroles de ma bouche. |
Je te chante en présence des anges, |
vers ton temple sacré, je me prosterne. |
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, |
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. |
Le jour où tu répondis à mon appel, |
tu fis grandir en mon âme la force. |
Ta droite me rend vainqueur. |
Le Seigneur fait tout pour moi ! |
Seigneur, éternel est ton amour : |
n'arrête pas l’œuvre de tes mains. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,5-11.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” |
Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. |
Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. |
Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. |
En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. |
En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. |
En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)
carmélite, martyre, copatronne de l'Europe Poésie Pentecôte 1937/1942 (trad. Malgré la nuit, Ad solem 2002, p. 125) |
« C'est votre intérêt que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous »
Qui es-tu, douce lumière qui me combles |
et illumines la ténèbre de mon cœur ?... |
Es-tu le Maître d'œuvre, |
le bâtisseur de la cathédrale éternelle |
qui depuis la terre s'élève jusqu'au Ciel ? |
Tu donnes vie à ses colonnes, qui se dressent, |
hautes et droites, solides et immuables (Ap 3,12). |
Marquées du signe du Nom divin et éternel, |
elles s'élancent vers la lumière et portent la coupole |
qui achève et couronne la sainte cathédrale, |
ton œuvre qui embrasse l'univers entier : |
Saint Esprit, Main de Dieu créatrice !... |
Es-tu le doux cantique de l'amour |
et du respect sacré qui retentit sans fin |
autour du trône de la Trinité sainte (Ap 4,8), |
symphonie où résonne |
la note pure donnée par chaque créature ? |
Le son harmonieux, |
l'accord unanime des membres et de la Tête (Col 2,19), |
dans lequel chacun au comble de la joie |
découvre le sens mystérieux de son être |
et le laisse jaillir en cri de jubilation, |
rendu libre |
en participant à ton propre jaillissement : |
Saint Esprit, jubilation éternelle ! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire