lundi 18 mai 2020

Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.7c-8.
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : 
tu as entendu les paroles de ma bouche. 
Je te chante en présence des anges, 
vers ton temple sacré, je me prosterne. 

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, 
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. 
Le jour où tu répondis à mon appel, 
tu fis grandir en mon âme la force. 

Ta droite me rend vainqueur. 
Le Seigneur fait tout pour moi ! 
Seigneur, éternel est ton amour : 
n'arrête pas l’œuvre de tes mains. 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,5-11.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” 
Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. 
Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. 
Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. 
En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. 
En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. 
En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. » 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)
carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Poésie Pentecôte 1937/1942 (trad. Malgré la nuit, Ad solem 2002, p. 125)

« C'est votre intérêt que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous »
Qui es-tu, douce lumière qui me combles
et illumines la ténèbre de mon cœur ?...
Es-tu le Maître d'œuvre,
le bâtisseur de la cathédrale éternelle
qui depuis la terre s'élève jusqu'au Ciel ?
Tu donnes vie à ses colonnes, qui se dressent,
hautes et droites, solides et immuables (Ap 3,12).
Marquées du signe du Nom divin et éternel,
elles s'élancent vers la lumière et portent la coupole
qui achève et couronne la sainte cathédrale,
ton œuvre qui embrasse l'univers entier :
Saint Esprit, Main de Dieu créatrice !...
Es-tu le doux cantique de l'amour
et du respect sacré qui retentit sans fin
autour du trône de la Trinité sainte (Ap 4,8),
symphonie où résonne
la note pure donnée par chaque créature ?
Le son harmonieux,
l'accord unanime des membres et de la Tête (Col 2,19),
dans lequel chacun au comble de la joie
découvre le sens mystérieux de son être
et le laisse jaillir en cri de jubilation,
rendu libre
en participant à ton propre jaillissement :
Saint Esprit, jubilation éternelle !

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