mercredi 27 mai 2020


Le mouvement de l’amour
Dieu lui-même a suscité et engendré l’“agapé” et l’“éros”. C’est lui-même qui a mené vers l’extérieur, c'est-à-dire vers les créatures, cet amour qui est en lui. C’est en cela qu’il a été dit : « Dieu est amour (agapè) » (1 Jn 4,16), et encore : « Il est douceur et désir » (Ct 5,16 LXX), c'est-à-dire “éros”. Ce qui est aimé et vraiment aimable, c’est lui-même. Donc, d’une part il est dit que l’“éros” amoureux s’épanche de lui et que lui-même, qui a engendré l’“éros”, est vraiment aimable et aimé, désirable et digne d’être élu : il met en mouvement les êtres qui veillent à cela. Ceux vers qui se porte la puissance de son désir le désirent dans la même mesure. (...)
Le mouvement amoureux du bien, qui préexiste dans le bien, qui est simple, qui se meut de lui-même et qui provient du bien, retourne aussitôt dans son lieu, car il n’a ni fin ni commencement. Un tel mouvement signifie notre élan perpétuel vers le divin et notre union à lui. Car l’union amoureuse avec Dieu s’élève et se situe au-dessus de toute union.

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