vendredi 10 janvier 2014

1° janvier, Marie enfante, et prépare notre "Pain"

Hugo van der Goes, La Nativité, 1476-1478
Hugo van der Goes, La Nativité, 1476-1478, huile sur toile, 253 × 304 cm, Florence, Galerie des Offices. Wikimedia CC.
 
Sans stupeur, il n’y a pas de liturgie, la liturgie, c’est l’homme qui s’émerveille...
 
Pour le 1° janvier, le sacramentaire gélasien (fin 5e siècle) nous offre cette préface eucharistique pleine d’émerveillement :
 
En célébrant l’octave de Noël, Nous célébrons tes merveilles, Seigneur.
Celle qui enfante est mère et Vierge ;
Celui qui est né est enfant et Dieu.
 
Les cieux ont parlé, les anges se sont félicités,
Les pasteurs se sont réjouis
Les mages se sont mis en route
Les rois ont été troublés
Les innocents ont été couronnés d’une glorieuse passion.
 
Allaite o mère notre nourriture,
Allaite le pain du ciel qui vient,
Dans la crèche déposé,
Comme la nourriture des animaux.
C’est là que le bœuf a reconnu son propriétaire
Et l’âne la crèche de son Seigneur,
Le bœuf et l’âne, c’est-à-dire, les Juifs (la circoncision), et les païens (le prépuce).
Tout cela donc notre Sauveur et notre Seigneur,
A daigné l’accomplir en plénitude
C’est alors qu’il fut reçut par Siméon au temple. »
 
Explications :
Cette préface eucharistique rassemble le mystère de Noël, de la mère de Dieu, et de l’Hypapante (= la présentation de Jésus au temple, rencontre au temple).
Le développement de la liturgie concernant le Christ suscite le développement de la piété mariale.

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