samedi 18 janvier 2020

Revêtons donc la cuirasse de la foi et portons le casque de l’espérance du salut (cf. 1 Th 5,8), afin que ne puissent nous pénétrer les flèches du découragement et du désespoir.AMEN !


Vendredi 17 Janvier
Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire
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St Antoine , Ste Roseline En savoir plus

Premier livre de Samuel 8,4-7.10-22a.
En ces jours-là, tous les anciens d’Israël se réunirent et vinrent trouver Samuel à Rama.
Ils lui dirent : « Tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Maintenant donc, établis, pour nous gouverner, un roi comme en ont toutes les nations. »
Samuel fut mécontent parce qu’ils avaient dit : « Donne-nous un roi pour nous gouverner », et il se mit à prier le Seigneur.
Or, le Seigneur lui répondit : « Écoute la voix du peuple en tout ce qu’ils te diront. Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent : ils ne veulent pas que je règne sur eux. »
Samuel rapporta toutes les paroles du Seigneur au peuple qui lui demandait un roi.
Et il dit : « Tels seront les droits du roi qui va régner sur vous. Vos fils, il les prendra, il les affectera à ses chars et à ses chevaux, et ils courront devant son char.
Il les utilisera comme officiers de millier et comme officiers de cinquante hommes ; il les fera labourer et moissonner à son profit, fabriquer ses armes de guerre et les pièces de ses chars.
Vos filles, il les prendra pour la préparation de ses parfums, pour sa cuisine et pour sa boulangerie.
Les meilleurs de vos champs, de vos vignes et de vos oliveraies, il les prendra pour les donner à ses serviteurs.
Sur vos cultures et vos vignes il prélèvera la dîme, pour la donner à ses dignitaires et à ses serviteurs.
Les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes et de vos jeunes gens, ainsi que vos ânes, il les prendra et les fera travailler pour lui.
Sur vos troupeaux, il prélèvera la dîme, et vous-mêmes deviendrez ses esclaves.
Ce jour-là, vous pousserez des cris à cause du roi que vous aurez choisi, mais, ce jour-là, le Seigneur ne vous répondra pas ! »
Le peuple refusa d’écouter Samuel et dit : « Non ! il nous faut un roi !
Nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ; notre roi nous gouvernera, il marchera à notre tête et combattra avec nous. »
Samuel écouta toutes les paroles du peuple et les répéta aux oreilles du Seigneur.
Et le Seigneur lui dit : « Écoute-les, et qu’un roi règne sur eux ! »

Psaume 89(88),16-17.18-19.
Heureux le peuple qui connaît l'ovation !
Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie,
fier de ton juste pouvoir.

Tu es sa force éclatante ;
ta grâce accroît notre vigueur.
Oui, notre roi est au Seigneur ;
notre bouclier, au Dieu saint d'Israël.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.
Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Jean Carpathios (VIIe s.)
moine et évêque
Lettres aux moines de l’Inde (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès, p. 336-337, rev.)

« Tes péchés te sont remis » (Mt 9,2)
Pourquoi es-tu affligé ? Vois. Un homme a les mains poisseuses. Un peu d’huile les rends propres. Combien plus peut te purifier la pitié de Dieu. Car de même que tu n’as pas de mal à laver ton vêtement, de même et bien plus encore il n’est pas difficile au Seigneur de te laver de tout reproche, même si chaque jour il te faut naturellement éprouver la tentation. En effet, au moment où tu dis : « J’ai péché contre le Seigneur », t’est donnée la réponse : « Tes péchés te sont remis » (Mt 9,2), « Je suis Celui qui efface, et je ne me souviens pas » (Is 43,25 LXX). « Comme est loin l’Orient de l’Occident, j’ai éloigné de toi tes péchés. Comme un père a compassion de ses enfants, j’ai compassion de toi » (Ps 102(103),12-13 LXX).
Seulement ne t’écarte pas, ne t’éloigne pas de Celui qui t’a choisi pour chanter et prier, mais tout au long de ta vie demeure attaché à lui, soit par pure confiance, soit par sainte audace et confession courageuse. Alors il t’entend et te purifie. N’est-ce pas Dieu qui nous a justifiés, dans son amour de l’homme ? Qui nous condamnera ? (cf. Rm 8,33) Si nous invoquons le nom du Seigneur Jésus Christ, notre conscience est aisément purifiée, et rien ne nous sépare des prophètes et des autres saints.
Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais au salut par Notre Seigneur Jésus Christ qui est mort pour nous. Ainsi, soit que nous veillions dans les vertus, soit que nous dormions dans quelques misère où nous portent naturellement certaines circonstances, nous vivrons avec le Christ (cf. 1 Th 5,9-10), tendant vers lui nos regards, gémissant profondément, pleurant sans cesse, et ne respirant que lui. Revêtons donc la cuirasse de la foi et portons le casque de l’espérance du salut (cf. 1 Th 5,8), afin que ne puissent nous pénétrer les flèches du découragement et du désespoir.

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