dimanche 19 janvier 2020

Néanmoins, justifiés par la foi reçue au baptême, incorporés au Christ (cf. décret Exultate Deo du concile de Florence en 1439), ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur.


méditation du jour
Un seul baptême dans l’Esprit
Dans [la] seule et unique Église de Dieu sont apparues dès l’origine certaines scissions (cf. 1 Co 11, 18-19 ; Ga 1, 6-9 ; 1 Jn 2, 18-19), que l’Apôtre [Paul] réprouve avec vigueur comme condamnables (cf. 1 Co 1, 11s. ; 11, 22) ; au cours des siècles suivants naquirent des dissensions plus graves, et des communautés considérables furent séparées de la pleine communion de l’Église catholique, parfois par la faute des personnes de l’une ou de l’autre partie. Ceux qui naissent aujourd’hui dans de telles communautés et qui vivent de la foi au Christ, ne peuvent être accusés de péché de division, et l’Église catholique les entoure de respect fraternel et de charité. En effet, ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le baptême se trouvent dans une certaine communion, bien qu’imparfaite, avec l’Église catholique. Assurément, des divergences variées entre eux et l’Église catholique sur des questions doctrinales, parfois disciplinaires, ou sur la structure de l’Église, constituent nombre d’obstacles, parfois fort graves, à la pleine communion ecclésiale. Le mouvement œcuménique tend à les surmonter. Néanmoins, justifiés par la foi reçue au baptême, incorporés au Christ (cf. décret Exultate Deo du concile de Florence en 1439), ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur.

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