Q -
Le pape François a dit aux prêtres et religieux de Naples samedi 21
mars : "Un prêtre, un religieux, une religieuse qui n’aime pas la Sainte
Vierge, qui ne prie pas la Sainte Vierge, je dirais même qui ne prie
pas le chapelet, s’il ne veut pas la Mère, la Mère ne lui donnera pas
son Fils." : pouvez-vous expliquer cela davantage ?
R - Cela ressemble au
dialogue rapporté par Bernanos dans le "Journal d'un curé de campagne".
Le vieux curé veut ouvrir à son jeune confrère le chemin de sa mission,
qui est de servir l’œuvre de la grâce dans les cœurs. "Est-ce que tu
pries la Sainte Vierge?" Pas machinalement, sans y penser! Est-ce que tu
veux croire que dans notre vieux monde écrasé par le péché, le mal, la
violence, il est une source pure, "si limpide et si pure, qu'elle ne
pouvait même pas y voir refléter sa propre image, faite pour la seule
joie du Père"?
(…)Jusque dans le plus
avili des bourreaux, il est une petite part mariale, immaculée, qu'il
nous revient de découvrir, de faire apparaître au creux de la boue, et
d'amener à la surface. Le chapelet nous fait regarder le monde avec la
confiance d'un Dieu qui a pu susciter la foi de Marie. "Je te salue,
pleine de Grâce, le Seigneur est avec toi..."
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