En regardant la création, nous aboutissons à la Trinité d'une
seule substance. Nous saisissons un seul Dieu : Père, de qui nous sommes,
Fils, par qui nous sommes, Esprit Saint, en qui nous sommes. Principe, à qui
nous recourons ; modèle, que nous suivons ; grâce, qui nous réconcilie.
dimanche 31 mai 2015
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jeudi 28 mai 2015
dimanche 24 mai 2015
samedi 23 mai 2015
éclairez l'avenir incertain de beaucoup,
raffermissez ceux qui hésitent encore
dans les voies divines.
Esprit de lumière,
dissipez toutes les ténèbres de la terre,
guidez toutes les brebis errantes au divin bercail,
percez les nues de vos mystérieuses clartés.
raffermissez ceux qui hésitent encore
dans les voies divines.
Esprit de lumière,
dissipez toutes les ténèbres de la terre,
guidez toutes les brebis errantes au divin bercail,
percez les nues de vos mystérieuses clartés.
Révélez-vous
aux hommes et que ce jour soit l'annonce d'une nouvelle aurore. ![]() |
vendredi 22 mai 2015
jeudi 21 mai 2015
CONFIANCE ...
Tu m'apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! A ta droite, éternité de délices !
mardi 19 mai 2015
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, je te demande de me donner la force et le courage d'être un soldat à la hauteur de son chef. Que je puisse réaliser que tu es l'Éternel des Armées. Amen.
>> "Le meilleur est devant vous !" Découvrez le livre de Patrice Martorano : un message rempli d'espoir et de réponses aux différentes questions que la vie vous propose !
lundi 18 mai 2015
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Les dons du Saint Esprit
• 1er jour : Le don de force - Version imprimable en pdf
Pape François : « Par la force, l’Esprit Saint libère le terrain de notre cœur ; il le libère de la torpeur, des incertitudes et de toutes les peurs et obstacles qui peuvent le freiner, pour que la Parole du Seigneur puisse être mise en pratique de façon authentique et joyeuse ».
« Quand nous affrontons la vie ordinaire, quand surviennent les difficultés, rappelons-nous ceci : « Je puis tout en celui qui me fortifie (Ph 4,13). Le Seigneur nous donne toujours sa force, elle ne saurait nous manquer. Il ne nous éprouve pas au dessus de nos forces. Il est toujours avec nous. Demandons à l’Esprit Saint de nous donner cette force qui soulève notre cœur ».
« Quand nous affrontons la vie ordinaire, quand surviennent les difficultés, rappelons-nous ceci : « Je puis tout en celui qui me fortifie (Ph 4,13). Le Seigneur nous donne toujours sa force, elle ne saurait nous manquer. Il ne nous éprouve pas au dessus de nos forces. Il est toujours avec nous. Demandons à l’Esprit Saint de nous donner cette force qui soulève notre cœur ».
La force est un don qui nous inspire de l’énergie et du courage pour observer fidèlement la sainte loi de Dieu et de l’Eglise, en surmontant tous les obstacles et toutes les attaques de nos ennemis.
C’est de faire jusqu’au bout ce qu’on a à faire. C’est le devoir d’état, premier et bien fait. On a tous beaucoup à faire. Mais l’Esprit Saint nous donnera de faire au mieux tout ce que nous avons à faire aujourd’hui. C’est la grâce d’état : un professeur pour bien enseigner, un étudiant pour bien étudier. C’est encore la grâce de bien vivre sa vie de couple et de famille. Pour un veuf ou une veuve, c’est la grâce d’accueillir et de tirer part de sa nouvelle situation. Bien faire les choses, même à travers les difficultés dans lesquelles nous sommes impliqués.
Un grand échec survient ? La grâce sera de se rappeler que l’Esprit Saint est là pour m’aider à porter cette épreuve, dans l’état et la situation qui sont les miens.
C’est toute la force des martyrs, non pas une force extérieure mais intérieure. Ainsi Jeanne d’Arc répondant à ses interrogateurs pointilleux : « Passez outre ! »
L'Esprit de force est semblable à la quatrième béatitude évangélique : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés » (Mt 5,6). En effet, l'homme qui a faim et soif de la justice est fort, invincible contre toutes les adversités dont aucune ne peut l’effrayer. Aussi Salomon a-t-il dit : « Le juste est plein de sécurité comme un lion, il sera sans aucune crainte » (Pr 38,1), et encore: « Le juste, quoi qu'il lui arrive, ne sera pas contristé » (Pr 12,21). C'est de cet esprit qu'étaient animés tous ceux dont parle l'apôtre en disant : les saints ont éprouvé des railleries et reçu des coups ; ils ont souffert, en outre, les chaînes et les emprisonnements, ils ont été lapidés, coupés, tentés, ils sont morts par le glaive. « Ils ont erré, couverts de peaux de brebis, de peaux de chèvres, indigents, dans l'angoisse, affligés, âmes célestes dont le monde n'était pas digne, courant dans les solitudes, se réfugiant dans les montagnes, dans les grottes et les cavernes de la terre » (He 11,36-38).
L'apôtre en était aussi animé lorsqu'il disait : « Qui nous séparera de la charité de Jésus Christ? Sera-ce la tribulation ?» (Rm 8,35). Cet esprit supporte toutes les attaques de la malice d'autrui, et fortifie contre les pièges des ennemis. Aussi l'Epoux, en faisant l'éloge de son épouse, dit-il : «Vous êtes belle, mon amie, suave et belle comme Jérusalem, redoutable comme une armée rangée en bataille » (Cant. 6,3).
Dans les difficultés et les épreuves de la vie, l'homme est tantôt porté à la faiblesse et à l'abattement, tantôt poussé par une ardeur naturelle qui a sa source dans le tempérament ou dans la vanité. Cette double disposition avancerait peu la victoire dans les combats que l'âme doit livrer pour son salut. L'Esprit Saint apporte donc un élément nouveau, cette force surnaturelle qui lui est tellement propre que le Sauveur, instituant ses sacrements, en a établi un qui a pour objet spécial de nous donner ce divin Esprit comme principe d'énergie.
Deux nécessités se rencontrent dans la vie du chrétien: il lui faut savoir résister et savoir supporter. Quelle ne doit pas être l'assistance du divin Esprit, lorsqu'il s'agit de rendre le chrétien invulnérable aux traits meurtriers qui font tant de ravages autour de lui ? Les passions du cœur de l'homme ne sont pas un moindre obstacle à son salut et à sa sanctification: obstacle d'autant plus redoutable qu'il est plus intime.
Que pourrait-il opposer aux tentations de Satan, si la force du divin Esprit ne venait le couvrir d'une armure céleste et aguerrir son bras? Le monde n'est-il pas aussi un adversaire terrible, si l'on considère le nombre des victimes qu'il fait chaque jour par la tyrannie de ses maximes et de ses prétentions ?
Il faut que l'Esprit Saint transforme le cœur, qu'il l'entraîne même à se renoncer, lorsque la lumière céleste indique une autre voie que celle vers laquelle nous poussent l'amour et la recherche de nous-mêmes. Quelle force divine ne faut-il pas pour « haïr jusqu’à sa propre vie », quand Jésus Christ l'exige (Jn 12,25), quand il s'agit de faire le choix entre deux maîtres dont le service est incompatible ? ( Mt 6,24)
C’est de faire jusqu’au bout ce qu’on a à faire. C’est le devoir d’état, premier et bien fait. On a tous beaucoup à faire. Mais l’Esprit Saint nous donnera de faire au mieux tout ce que nous avons à faire aujourd’hui. C’est la grâce d’état : un professeur pour bien enseigner, un étudiant pour bien étudier. C’est encore la grâce de bien vivre sa vie de couple et de famille. Pour un veuf ou une veuve, c’est la grâce d’accueillir et de tirer part de sa nouvelle situation. Bien faire les choses, même à travers les difficultés dans lesquelles nous sommes impliqués.
Un grand échec survient ? La grâce sera de se rappeler que l’Esprit Saint est là pour m’aider à porter cette épreuve, dans l’état et la situation qui sont les miens.
C’est toute la force des martyrs, non pas une force extérieure mais intérieure. Ainsi Jeanne d’Arc répondant à ses interrogateurs pointilleux : « Passez outre ! »
L'Esprit de force est semblable à la quatrième béatitude évangélique : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés » (Mt 5,6). En effet, l'homme qui a faim et soif de la justice est fort, invincible contre toutes les adversités dont aucune ne peut l’effrayer. Aussi Salomon a-t-il dit : « Le juste est plein de sécurité comme un lion, il sera sans aucune crainte » (Pr 38,1), et encore: « Le juste, quoi qu'il lui arrive, ne sera pas contristé » (Pr 12,21). C'est de cet esprit qu'étaient animés tous ceux dont parle l'apôtre en disant : les saints ont éprouvé des railleries et reçu des coups ; ils ont souffert, en outre, les chaînes et les emprisonnements, ils ont été lapidés, coupés, tentés, ils sont morts par le glaive. « Ils ont erré, couverts de peaux de brebis, de peaux de chèvres, indigents, dans l'angoisse, affligés, âmes célestes dont le monde n'était pas digne, courant dans les solitudes, se réfugiant dans les montagnes, dans les grottes et les cavernes de la terre » (He 11,36-38).
L'apôtre en était aussi animé lorsqu'il disait : « Qui nous séparera de la charité de Jésus Christ? Sera-ce la tribulation ?» (Rm 8,35). Cet esprit supporte toutes les attaques de la malice d'autrui, et fortifie contre les pièges des ennemis. Aussi l'Epoux, en faisant l'éloge de son épouse, dit-il : «Vous êtes belle, mon amie, suave et belle comme Jérusalem, redoutable comme une armée rangée en bataille » (Cant. 6,3).
Dans les difficultés et les épreuves de la vie, l'homme est tantôt porté à la faiblesse et à l'abattement, tantôt poussé par une ardeur naturelle qui a sa source dans le tempérament ou dans la vanité. Cette double disposition avancerait peu la victoire dans les combats que l'âme doit livrer pour son salut. L'Esprit Saint apporte donc un élément nouveau, cette force surnaturelle qui lui est tellement propre que le Sauveur, instituant ses sacrements, en a établi un qui a pour objet spécial de nous donner ce divin Esprit comme principe d'énergie.
Deux nécessités se rencontrent dans la vie du chrétien: il lui faut savoir résister et savoir supporter. Quelle ne doit pas être l'assistance du divin Esprit, lorsqu'il s'agit de rendre le chrétien invulnérable aux traits meurtriers qui font tant de ravages autour de lui ? Les passions du cœur de l'homme ne sont pas un moindre obstacle à son salut et à sa sanctification: obstacle d'autant plus redoutable qu'il est plus intime.
Que pourrait-il opposer aux tentations de Satan, si la force du divin Esprit ne venait le couvrir d'une armure céleste et aguerrir son bras? Le monde n'est-il pas aussi un adversaire terrible, si l'on considère le nombre des victimes qu'il fait chaque jour par la tyrannie de ses maximes et de ses prétentions ?
Il faut que l'Esprit Saint transforme le cœur, qu'il l'entraîne même à se renoncer, lorsque la lumière céleste indique une autre voie que celle vers laquelle nous poussent l'amour et la recherche de nous-mêmes. Quelle force divine ne faut-il pas pour « haïr jusqu’à sa propre vie », quand Jésus Christ l'exige (Jn 12,25), quand il s'agit de faire le choix entre deux maîtres dont le service est incompatible ? ( Mt 6,24)
L'Esprit Saint fait tous les jours de ces prodiges au moyen du don qu'il a répandu en nous, si nous ne méprisons pas ce don, si nous ne l'étouffons pas dans notre lâcheté ou dans notre imprudence. Il apprend au chrétien à dominer ses passions, à ne pas se laisser conduire par ces guides aveugles, à ne céder à ses instincts que lorsqu'ils sont conformes à l'ordre que Dieu a établi. Quelquefois ce divin Esprit ne demande pas seulement que le chrétien résiste intérieurement aux ennemis de son âme; il exige qu'il proteste ouvertement contre l'erreur et le mal, si le devoir d'état ou la position le réclament. C'est alors qu'il faut braver cette sorte d'impopularité qui s'attache parfois au chrétien, et qui ne doit pas le surprendre quand il se rappelle les paroles de l'apôtre : «Si j'étais agréable aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ» ( Ga 1,10).
Mais l'Esprit Saint ne fait jamais défaut, et lorsqu'il rencontre une âme résolue à user de la force divine dont il est la source, non seulement il lui assure le triomphe, mais il l'établit pour l'ordinaire dans cette paix pleine de douceur et de courage qu'apporte la victoire sur les passions. C’est un don pour supporter les épreuves. Il est des frayeurs qui glacent le courage et peuvent entraîner l'homme à sa perte. Le don de force les dissipe ; il les remplace par un calme et une assurance qui déconcertent la nature.
Voyez les martyrs, et non pas seulement un saint Maurice, chef de la légion thébaine, accoutumé aux luttes du champ de bataille, mais ces Félicité, mère de sept enfants, ces Perpétue, noble dame de Carthage pour laquelle le monde n'avait que des faveurs ; ces Agnès, enfant de treize ans, et tant de milliers d'autres, et dites si le don de force est stérile. Qu'est devenue la peur de la mort, de cette mort dont la seule pensée nous accable parfois ?
Si l'homme à lui seul est peu de chose, combien il grandit sous l'action de l'Esprit Saint ! C'est lui encore qui aide le chrétien à braver la triste tentation du respect humain, l'élevant au-dessus des considérations mondaines qui dicteraient une autre conduite. C'est lui qui pousse l'homme à préférer au vain honneur du monde la joie de n'avoir pas violé le commandement de son Dieu.
C'est cet Esprit de force qui fait accepter les disgrâces de la fortune comme autant de desseins miséricordieux du ciel, qui soutient le courage du chrétien dans la perte si douloureuse d'êtres chéris, dans les souffrances physiques qui lui rendraient la vie à charge, s'il ne savait qu'elles sont des visites du Seigneur.
Obstacle : C’est cette lâcheté naturelle, qui nous fait baisser les bras à la première difficulté, laisser les choses, ne rien faire jusqu’au bout, zapper.
Le moyen : se ressaisir. Savoir se reprendre sur un point ou sur un autre, sans dramatiser. Celui qui reçoit une charge, reçoit aussi la grâce de l’accomplir. Et à une personne qui trouvait toujours de bonnes raisons pour ne rien entreprendre, François de Sales disait : « Il faut aller de l’avant et aimer. » Il faut persévérer : C’est par votre persévérance que vous sauverez vos âmes. Demeurer, continuer.
Souffrez que nous vous adressions en forme de demandes les vœux que formait Paul pour les chrétiens d'Ephèse, et que nous osions réclamer de votre largesse :
«Cette armure divine qui nous mettra en état de résister au jour mauvais et de demeurer parfaits en toutes choses. Ceignez nos reins de la vérité, couvrez-nous de la cuirasse de la justice, donnez à nos pieds l'Evangile de paix pour chaussure indestructible; munissez-nous du bouclier de la foi, contre lequel viennent s'éteindre les traits enflammés de notre cruel ennemi. Placez sur notre tête le casque qui est l'espérance du salut, et dans notre main le glaive spirituel qui est la parole même de Dieu» ( Eph 6,11-17).
Savoir être fort contre soi-même, est une rareté qui excite l'étonnement dans ceux qui en sont témoins : tant les maximes de l'Evangile ont perdu de terrain ! Retenez-nous sur cette pente qui nous entraînerait comme tant d'autres, ô divin Esprit !
Aidez-nous, Esprit Saint, comme le Seigneur dans le désert, à venir à bout de tous nos adversaires. Esprit de force, faites qu'il en soit ainsi.
Travail et synthèse : Jocelyne Genton
Source : Don Prosper Guéranger et Père Bernard Michon
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Mais l'Esprit Saint ne fait jamais défaut, et lorsqu'il rencontre une âme résolue à user de la force divine dont il est la source, non seulement il lui assure le triomphe, mais il l'établit pour l'ordinaire dans cette paix pleine de douceur et de courage qu'apporte la victoire sur les passions. C’est un don pour supporter les épreuves. Il est des frayeurs qui glacent le courage et peuvent entraîner l'homme à sa perte. Le don de force les dissipe ; il les remplace par un calme et une assurance qui déconcertent la nature.
Voyez les martyrs, et non pas seulement un saint Maurice, chef de la légion thébaine, accoutumé aux luttes du champ de bataille, mais ces Félicité, mère de sept enfants, ces Perpétue, noble dame de Carthage pour laquelle le monde n'avait que des faveurs ; ces Agnès, enfant de treize ans, et tant de milliers d'autres, et dites si le don de force est stérile. Qu'est devenue la peur de la mort, de cette mort dont la seule pensée nous accable parfois ?
Si l'homme à lui seul est peu de chose, combien il grandit sous l'action de l'Esprit Saint ! C'est lui encore qui aide le chrétien à braver la triste tentation du respect humain, l'élevant au-dessus des considérations mondaines qui dicteraient une autre conduite. C'est lui qui pousse l'homme à préférer au vain honneur du monde la joie de n'avoir pas violé le commandement de son Dieu.
C'est cet Esprit de force qui fait accepter les disgrâces de la fortune comme autant de desseins miséricordieux du ciel, qui soutient le courage du chrétien dans la perte si douloureuse d'êtres chéris, dans les souffrances physiques qui lui rendraient la vie à charge, s'il ne savait qu'elles sont des visites du Seigneur.
Obstacle : C’est cette lâcheté naturelle, qui nous fait baisser les bras à la première difficulté, laisser les choses, ne rien faire jusqu’au bout, zapper.
Le moyen : se ressaisir. Savoir se reprendre sur un point ou sur un autre, sans dramatiser. Celui qui reçoit une charge, reçoit aussi la grâce de l’accomplir. Et à une personne qui trouvait toujours de bonnes raisons pour ne rien entreprendre, François de Sales disait : « Il faut aller de l’avant et aimer. » Il faut persévérer : C’est par votre persévérance que vous sauverez vos âmes. Demeurer, continuer.
Souffrez que nous vous adressions en forme de demandes les vœux que formait Paul pour les chrétiens d'Ephèse, et que nous osions réclamer de votre largesse :
«Cette armure divine qui nous mettra en état de résister au jour mauvais et de demeurer parfaits en toutes choses. Ceignez nos reins de la vérité, couvrez-nous de la cuirasse de la justice, donnez à nos pieds l'Evangile de paix pour chaussure indestructible; munissez-nous du bouclier de la foi, contre lequel viennent s'éteindre les traits enflammés de notre cruel ennemi. Placez sur notre tête le casque qui est l'espérance du salut, et dans notre main le glaive spirituel qui est la parole même de Dieu» ( Eph 6,11-17).
Savoir être fort contre soi-même, est une rareté qui excite l'étonnement dans ceux qui en sont témoins : tant les maximes de l'Evangile ont perdu de terrain ! Retenez-nous sur cette pente qui nous entraînerait comme tant d'autres, ô divin Esprit !
Aidez-nous, Esprit Saint, comme le Seigneur dans le désert, à venir à bout de tous nos adversaires. Esprit de force, faites qu'il en soit ainsi.
Travail et synthèse : Jocelyne Genton
Source : Don Prosper Guéranger et Père Bernard Michon
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samedi 16 mai 2015
JOIE ET CONFIANCE ... AVEC MARIE ND DU CENACLE...
mais Dieu a compassion de notre ignorance et il
reçoit notre prière avec bonté... Alors « mets ta joie dans le Seigneur,
et il accordera les désirs de ton cœur » (Ps 36,4).
vendredi 15 mai 2015
L'enfantement de la nouvelle création (Rm 8,22)
CONFIANCE EST LE CHEMIN...
Commentaire du jour :
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque Premier discours sur la Résurrection : PG 46, 603 (trad. Orval rev.)
L'enfantement de la nouvelle création (Rm 8,22)
Commentaire du jour :
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque Premier discours sur la Résurrection : PG 46, 603 (trad. Orval rev.)
Voici venu le règne de la vie et le pouvoir de la mort renversé. Une
autre naissance est apparue ainsi qu'une autre vie, une autre manière
d'être, une transformation de notre nature elle-même. Cette naissance-là
n'est le fait « ni du désir de l'homme ni du désir de la chair, mais de
Dieu » (Jn 1,13)...
« Voici le jour que le Seigneur a fait » (Ps 117,24). Jour bien différent de ceux du commencement, car en ce jour Dieu fait un ciel nouveau et une terre nouvelle, comme dit le prophète (Is 65,17). Quel ciel ? Le firmament de la foi au Christ. Quelle terre ? Le cœur bon, comme dit le Seigneur, cette terre qui s'imprègne de la pluie qui descend sur elle et qui produit une moisson abondante (Lc 8,15). Dans cette création, le soleil, c'est la vie pure ; les étoiles, ce sont les vertus ; l'air, c'est une conduite limpide ; la mer, c'est la riche profondeur de la sagesse et de la connaissance ; l'herbe et le feuillage, c'est la bonne doctrine et les enseignements de Dieu dont se nourrit le troupeau des pâturages, c'est-à-dire le peuple de Dieu ; les arbres portant du fruit, c'est la pratique des commandements. En ce jour est créé l'homme véritable, celui qui est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1,27).
« Voici le jour que le Seigneur a fait » (Ps 117,24). Jour bien différent de ceux du commencement, car en ce jour Dieu fait un ciel nouveau et une terre nouvelle, comme dit le prophète (Is 65,17). Quel ciel ? Le firmament de la foi au Christ. Quelle terre ? Le cœur bon, comme dit le Seigneur, cette terre qui s'imprègne de la pluie qui descend sur elle et qui produit une moisson abondante (Lc 8,15). Dans cette création, le soleil, c'est la vie pure ; les étoiles, ce sont les vertus ; l'air, c'est une conduite limpide ; la mer, c'est la riche profondeur de la sagesse et de la connaissance ; l'herbe et le feuillage, c'est la bonne doctrine et les enseignements de Dieu dont se nourrit le troupeau des pâturages, c'est-à-dire le peuple de Dieu ; les arbres portant du fruit, c'est la pratique des commandements. En ce jour est créé l'homme véritable, celui qui est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1,27).
jeudi 14 mai 2015
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue » (Lc 15,6)
Commentaire du jour :
Liturgie syriaque (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 232 rev.)
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle
qui était perdue » (Lc 15,6)
Liturgie syriaque (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 232 rev.)
Au jour de ton Ascension, ô Roi Christ,
les anges et les hommes te crient :
« Tu es saint, Seigneur, car tu es descendu et tu as sauvé Adam,
l'homme fait de poussière (Gn 2,7),
de l'abîme de la mort et du péché,
et par ton Ascension sainte, ô Fils de Dieu,
les cieux et la terre entrent dans la paix.
Gloire à celui qui t'a envoyé ! »
L'Église a vu son Époux dans la gloire,
et elle a oublié les souffrances endurées au Golgotha.
Au lieu du fardeau de la croix qu'il portait
c'est une nuée de lumière qui le porte.
Voici qu'il s'élève, vêtu de splendeur et de gloire.
Un grand prodige s'accomplit aujourd'hui au mont des Oliviers :
Qui est capable de le dire ? ...
Notre maître était descendu à la recherche d'Adam
et après avoir retrouvé celui qui était perdu,
il l'a porté sur ses épaules
et avec gloire il l'a introduit au ciel avec lui (cf Lc 15,4s).
Il est venu et il nous a montré qu'il était Dieu ;
il a revêtu un corps et il a montré qu'il était homme ;
il est descendu aux enfers et il a montré qu'il était mort ;
il est monté et a été exalté et il a montré qu'il était grand.
Bénie soit son exaltation !
Au jour de sa naissance, Marie se réjouit,
au jour de sa mort, la terre tremble,
au jour de sa résurrection, l'enfer s'afflige,
au jour de son ascension, le ciel exulte.
Bénie soit son Ascension !
les anges et les hommes te crient :
« Tu es saint, Seigneur, car tu es descendu et tu as sauvé Adam,
l'homme fait de poussière (Gn 2,7),
de l'abîme de la mort et du péché,
et par ton Ascension sainte, ô Fils de Dieu,
les cieux et la terre entrent dans la paix.
Gloire à celui qui t'a envoyé ! »
L'Église a vu son Époux dans la gloire,
et elle a oublié les souffrances endurées au Golgotha.
Au lieu du fardeau de la croix qu'il portait
c'est une nuée de lumière qui le porte.
Voici qu'il s'élève, vêtu de splendeur et de gloire.
Un grand prodige s'accomplit aujourd'hui au mont des Oliviers :
Qui est capable de le dire ? ...
Notre maître était descendu à la recherche d'Adam
et après avoir retrouvé celui qui était perdu,
il l'a porté sur ses épaules
et avec gloire il l'a introduit au ciel avec lui (cf Lc 15,4s).
Il est venu et il nous a montré qu'il était Dieu ;
il a revêtu un corps et il a montré qu'il était homme ;
il est descendu aux enfers et il a montré qu'il était mort ;
il est monté et a été exalté et il a montré qu'il était grand.
Bénie soit son exaltation !
Au jour de sa naissance, Marie se réjouit,
au jour de sa mort, la terre tremble,
au jour de sa résurrection, l'enfer s'afflige,
au jour de son ascension, le ciel exulte.
Bénie soit son Ascension !
mercredi 13 mai 2015
Ce qui m'édifie en particulier chez Marthe : A la veille de l'Ascension (en 1929), et c'est comme si c'était aujourd'hui, le Seigneur présente à Marthe l'alternative suivante : L'emmener au Ciel avec Lui tout de suite ou bien elle choisit de rester sur terre et sauver beaucoup d'âmes. Elle choisit de perséverer par amour et Dieu sait ce qu'elle endura à cause de notre endurcissement de créature qui se veut indépendante et auto-référente. Ayons foi que le "beaucoup" pèse bien plus lourd dans cette vie de souffrance par amour que le "beaucoup" de ceux qui refusent Dieu (cf message de Fatima)
dimanche 10 mai 2015
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jeudi 7 mai 2015
"La joie, c'est la disposition radieuse de l'âme tournée vers son Dieu"
Marthe Robin (page officielle)
Marthe Robin (page officielle)
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