La Famille : un Trésor.
La famille est un des lieux d’épanouissement et de bonheur où
l’on reçoit beaucoup, où l’on est invité à donner beaucoup de
soi. La famille, l’un des seuls domaines où au terme de la
route nous pouvons être habités du sentiment de fierté de la
tâche accomplie. Rien de plus beau que ces célébrations
nombreuses de 50, 60, 70 ans de mariage, photo de famille
d’un couple entouré de ses descendants : enfants, petits,
arrières petits-enfants.
La famille, lieu aussi pour certains de beaucoup de
souffrances, d’exclusion, de séparation, d’abandon,
d’infidélité, d’un amour qui ne peut se réaliser et
s’exprimer pleinement. Impression d’un gâchis, d’un mal
être, où trop souvent ce sont les petits, les innocents qui
trinquent.
Entre ces deux tableaux, il ya fort heureusement, une
réalité parfois complexe mais riche en humanité, d’une
famille qui se recompose, où chacun trouve une place bien à
lui, qui permet de se donner et de recevoir. Avec le temps,
de nouveaux liens se tissent, parfois incluant le passé,
sans renoncement….
Que ceux qui ont le jugement facile, « lancent la première
pierre ». Qui oserait revendiquer la pureté infaillible et
la transparence de ses sentiments ?
Certes, il nous faut sans-cesse nous rappeler et nous
motiver : nous sommes faits pour la sainteté et non pour la
médiocrité, De cela nous devons nous encourager à tout
moment.
Le Christ « n’est pas venu pour juger ni pour condamner,
mais pour sauver ».
L’Eglise entre en synode. Evêques, cardinaux, fidèles laïcs
délégués, représentant les communautés de tous les
continents et de cultures différentes, se retrouvent autour
du pape François pour en discuter et discerner les appels
que le Seigneur et que le monde nous adresse en ces temps
nouveaux.
Une Eglise doctrinale qui rappelle les fondamentaux à la
manière du phare qui de la côte assure sa vigilance. Une
Eglise mère de miséricorde qui à la manière de beaucoup de
parents aujourd’hui, accompagne, laisse la porte ouverte,
invite à sa table, encourage et pardonne.
Certains réclament la rigueur pensant souvent plus aux
autres qu’à eux-mêmes, d’autres la bienveillance et la
tendresse, quitte à ce qu’on leur reproche le laxisme et le
laisser aller.
Une conviction m’habite : les sacrements sont une force et
une grâce pour tous les pécheurs que nous sommes. Ils ne
sont pas le privilège des purs. Notre époque est difficile
et déstabilisante mais aussi passionnante et moins hypocrite
que par le passé. Les hommes de ce temps attendent une
parole qui encourage, réconforte et pousse vers l’avant,
vers le haut. Nul doute que l’Esprit-Saint sera une fois de
plus au rendez-vous.
réf. "Bruno Dubreucq
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