lundi 9 février 2015

La Famille : un Trésor

La Famille : un Trésor.
La famille est un des lieux d’épanouissement et de bonheur où l’on reçoit beaucoup, où l’on est invité à donner beaucoup de soi. La famille, l’un des seuls domaines où au terme de la route nous pouvons être habités du sentiment de fierté de la tâche accomplie. Rien de plus beau que ces célébrations nombreuses de 50, 60, 70 ans de mariage, photo de famille d’un couple entouré de ses descendants : enfants, petits, arrières petits-enfants.
La famille, lieu aussi pour certains de beaucoup de souffrances, d’exclusion, de séparation, d’abandon, d’infidélité, d’un amour qui ne peut se réaliser et s’exprimer pleinement. Impression d’un gâchis, d’un mal être, où trop souvent ce sont les petits, les innocents qui trinquent.
Entre ces deux tableaux, il ya fort heureusement, une réalité parfois complexe mais riche en humanité, d’une famille qui se recompose, où chacun trouve une place bien à lui, qui permet de se donner et de recevoir. Avec le temps, de nouveaux liens se tissent, parfois incluant le passé, sans renoncement….
Que ceux qui ont le jugement facile, « lancent la première pierre ». Qui oserait revendiquer la pureté infaillible et la transparence de ses sentiments ?
Certes, il nous faut sans-cesse nous rappeler et nous motiver : nous sommes faits pour la sainteté et non pour la médiocrité, De cela nous devons nous encourager à tout moment. 
Le Christ « n’est pas venu pour juger ni pour condamner, mais pour sauver ».
L’Eglise entre en synode. Evêques, cardinaux, fidèles laïcs délégués, représentant les communautés de tous les continents et de cultures différentes, se retrouvent autour du pape François pour en discuter et discerner les appels que le Seigneur et que le monde nous adresse en ces temps nouveaux.
Une Eglise doctrinale qui rappelle les fondamentaux à la manière du phare qui de la côte assure sa vigilance. Une Eglise mère de miséricorde qui à la manière de beaucoup de parents aujourd’hui, accompagne, laisse la porte ouverte, invite à sa table, encourage et pardonne. 
Certains réclament la rigueur pensant souvent plus aux autres qu’à eux-mêmes, d’autres la bienveillance et la tendresse, quitte à ce qu’on leur reproche le laxisme et le laisser aller.
Une conviction m’habite : les sacrements sont une force et une grâce pour tous les pécheurs que nous sommes. Ils ne sont pas le privilège des purs. Notre époque est difficile et déstabilisante mais aussi passionnante et moins hypocrite que par le passé. Les hommes de ce temps attendent une parole qui encourage, réconforte et pousse vers l’avant, vers le haut. Nul doute que l’Esprit-Saint sera une fois de plus au rendez-vous.
réf. "
Bruno Dubreucq

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