mercredi 4 janvier 2012

Solitude, tu as un nom...

Je vous rejoins ce jour par cette belle réflexion :

"Solitude, tu as un nom

Derrière toi se cache une personne.

Notre société pourrait nous faire croire que ce mot est absent de notre vocabulaire. Internet, mobile, iPad, … nous mettent tout de suite dans une relation immédiate. Mais comme la feuille d’automne qui se détache de l’arbre, et meurt, je peux me retrouver vite seul, sans relation, avec ma solitude.

Cette solitude est là, est à notre porte. « Assis au coin d’une rue, seul, à ruminer où vais-je coucher ce soir, où vais-je manger ? Où trouver un peu de chaleur humaine ? » Nuit de solitude pour celui qui passe la nuit sur un banc ou sous le porche d’une banque, à la gare. « Seule pour vivre le passage de la mort à l’hôpital, où dans un lieu squatté » (la messe des morts de la rue nous le rappelle). Quelques titres retenus dans les journaux nous disent cette dure réalité : « Deux hommes trouvés morts […]
 « Comment me préparer à devenir mère alors que je vis dans la rue ! […] Restriction budgétaire dans les foyers d’hébergement ! »

Aujourd’hui des associations aident ces personnes en précarité à briser leur solitude, leur prodiguent des soins attentifs, portent le souci du « développement authentique » de ces hommes et de ces femmes. « [Développement qui] doit être intégral, c’est-à-dire promouvoir tout l’homme et tout homme » (Paul VI, Populorum Progressio n°14). Des éducateurs les accompagnent pour remettre l’homme debout.

A chacun de nous, Jésus dira : « qu’as-tu fait de ton frère ». Comme le bon Samaritain de l’Evangile, il nous faut se faire proche de notre prochain, s’approcher de l’homme blessé, panser ses plaies, le charger dans notre voiture, le conduire à l’auberge (à l’hôpital), prendre soin de lui en donnant de notre bien et aller jusqu’au bout, en repassant le voir, pour que le Maître puisse un jour nous dire : « Venez les bénis de mon Père I » (Matthieu 25,34)."

Gisèle Pottier

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