lundi 8 mars 2021

C’est la foi qui sauve Ce passage de la mer Rouge est le cœur de toutes les Écritures ; l’acte de naissance du peuple ; le miracle de la foi mis en récit. La foi du peuple bien sûr, mais aussi celle de tous les croyants. Dans ce récit, les Hébreux ne peuvent compter que sur Dieu pour continuer à vivre. Derrière eux, la colère meurtrière des Égyptiens, face à eux la rage des flots de la mer. Que faire quand la mort enserre et nous prend en étau ? Au peuple en détresse, Dieu prouve l’engagement qu’il a pris lors de l’épisode du Buisson ardent : “J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel.” La promesse de Dieu trouve un écho dans le cœur des Hébreux. Dieu et le peuple se rencontrent ici par le lien de la foi de l’un en l’autre. Foi de Dieu en son peuple dont il espérait tant la conversion. Foi du peuple en son Dieu reconnu comme le gardien de sa vie. Voilà le miracle du passage de la mer Rouge. Tout, dans la Bible, s’en inspire et le rappelle. Lorsque, dans nos vies, les puissances de morts, de haine, d’angoisses semblent se déchainer, quand l’avenir s’obscurcit, vivrons-nous le miracle de la foi ? Le salut vient de Dieu et de lui seul, mais à condition de mettre sa foi en lui. Quand on dit : “C’est la foi qui sauve”, on ne croit pas si bien dire ! Souvenons-nous des mots fondateurs du Buisson ardent, que Dieu murmure sans cesse, ils sont dans les moments compliqués de notre vie, les déclencheurs du miracle. Toujours.

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