Gravissant
l’échelle des saints, à la recherche de vases de miséricorde, nous
arrivons à Notre Dame. Elle est le vase simple et parfait, pour recevoir
et distribuer la miséricorde. Son ‘‘oui’’ libre à la grâce est l’image
opposée au péché qui a conduit le fils prodigue au néant.
Elle porte en elle-même une miséricorde qui est à la fois vraiment
sienne, vraiment propre à notre âme et vraiment ecclésiale. Comme elle
le dit dans le Magnificat : elle se sait regardée avec bonté dans sa
petitesse et elle sait voir comment la miséricorde de Dieu atteint
toutes les générations. Elle sait voir les œuvres que cette miséricorde
déploie et elle se sent ‘‘accueillie’’, avec tout Israël, par cette
miséricorde.
Elle garde la mémoire et la promesse de la miséricorde infinie de Dieu
pour son peuple. Son Magnificat est le Magnificat d’un cœur entier, qui
n’est pas blessé, qui regarde l’histoire et chaque personne avec sa
miséricorde maternelle. (…).
(J’ai) longuement réfléchi sur le mystère du regard de Marie, sur sa
tendresse et sa douceur qui nous donnent du courage pour laisser Dieu
nous faire miséricorde.
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