Ô Sagesse admirable de Dieu, combien puissante, combien
éclatante est ta voix ! Tu appelles à toi sans aucune
exception tous ceux
qui te désirent ; tu fais des humbles ta demeure ; tu chéris
ceux qui te
chérissent (Pr 8,17) ; tu juges la cause du pauvre ; avec
bonté, tu as
pitié de tous. « Tu ne hais rien de ce que tu as créé » ; « tu
ne
considères pas les péchés des hommes » et tu attends
miséricordieusement
qu’ils viennent à la pénitence (Sg 11,23-24)… Toi qui
renouvelles toutes
choses, de grâce, renouvelle-moi et sanctifie-moi en toi, afin
que tu puisses
t’établir en mon âme… Fais que, dès le matin, je veille pour
toi, afin
de te trouver en vérité (Is 26,9; Sg 6,12-14) ; viens
au-devant de moi, afin
qu’en vérité je te désire avec ardeur.
Avec quelle prudence tu procèdes dans tes desseins ! Avec quelle providence tu disposes tout, quand, en vue de sauver l’homme, tu as inspiré au Roi de gloire (Ps 23,8; 1Co 2,8)…la pensée de la paix, l’accomplissement de la charité : cachant sa majesté, tu as imposé à ses épaules le moment favorable de l’amour, afin qu’il « porte sur le bois de la croix les péchés du peuple » (1P 2,24). Oh oui, Sagesse éclatante de Dieu, la malice du diable n’a pu entraver aucune de tes œuvres magnifiques…; l'ampleur du mal que nous avons fait n’a pas pu prévaloir contre la multitude de tes miséricordes, contre l’immensité de ton amour, contre la plénitude de ta bonté. Bien plus, ton empressement souverain l’a emporté sur tous les obstacles, disposant toutes choses avec douceur, et « atteignant avec force d’un bout du monde à l’autre » (Sg 8,1).
Avec quelle prudence tu procèdes dans tes desseins ! Avec quelle providence tu disposes tout, quand, en vue de sauver l’homme, tu as inspiré au Roi de gloire (Ps 23,8; 1Co 2,8)…la pensée de la paix, l’accomplissement de la charité : cachant sa majesté, tu as imposé à ses épaules le moment favorable de l’amour, afin qu’il « porte sur le bois de la croix les péchés du peuple » (1P 2,24). Oh oui, Sagesse éclatante de Dieu, la malice du diable n’a pu entraver aucune de tes œuvres magnifiques…; l'ampleur du mal que nous avons fait n’a pas pu prévaloir contre la multitude de tes miséricordes, contre l’immensité de ton amour, contre la plénitude de ta bonté. Bien plus, ton empressement souverain l’a emporté sur tous les obstacles, disposant toutes choses avec douceur, et « atteignant avec force d’un bout du monde à l’autre » (Sg 8,1).
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