lundi 31 août 2020
MARIE VOUS PARLE “...Petits enfants, réjouissez-vous en Dieu le Créateur car II vous a créé de façon si merveilleuse. Priez pour que votre vie soit un joyeux remerciement qui coule de vos cœurs comme un fleuve de joie. Petits enfants, remerciez sans cesse pour tout ce que vous possédez...“ Prions un “NOTRE PERE”, Un “JE VOUS SALUE MARIE”, Un “GLOIRE AU PERE” Un chant : Voici la demeure de Dieu
Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
![]() | Saint Cyrille de Jérusalem (313-350) |
« Du haut des cieux, ta Parole toute puissante s'élança du trône » (Sg 18,15)
Dieu est esprit (Jn 4,24), et donc celui qui est esprit a engendré spirituellement (...), d'une génération simple et incompréhensible. Le Fils lui-même dit du Père : « Le Seigneur m'a dit : ‘Tu es mon Fils; aujourd'hui, je t'ai engendré’ » (Ps 2,7). Cet aujourd'hui n'est pas récent mais éternel ; cet aujourd'hui n'est pas dans le temps, mais avant tous les siècles. « De mon sein, avant l'étoile du matin, je t'ai engendré » (Ps 109,3 LXX). Crois donc en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais Fils unique comme le dit l'Évangile : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3,16). (...) Saint Jean témoigne à ce sujet : « Nous avons contemplé sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité » (Jn 1,14). |
Les démons eux-mêmes, tremblant devant lui, s'écriaient : « Laisse-nous ! Qu'y a-t-il entre toi et nous, Jésus ? Toi qui es le Fils du Dieu vivant ! » Il est donc Fils de Dieu par nature, et non pas par adoption, puisqu'il est né du Père. (...) Le Père, Dieu véritable, a engendré le Fils semblable à lui-même, Dieu véritable. (...) Le Père a engendré le Fils autrement que, chez les hommes, l'esprit engendre la parole ; car l'esprit en nous subsiste, tandis que la parole , une fois prononcée, s'évanouit. Nous savons, nous, que le Christ a été engendré « Parole vivante et subsistante » (1P 1,23), née du Père éternellement, de façon inexprimable, de même nature que lui : « Au commencement était la Parole et la Parole était Dieu » (Jn 1,1). Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses par son ordre ; Parole qui descend et qui remonte (cf Is 55,11) ; (...) Parole pleine d'autorité et qui régit tout car « le Père a tout remis entre les mains du Fils » (Jn 13,3). |
dimanche 30 août 2020
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
![]() | Saint Jean-Paul II (1920-2005) |
« C'est aujourd'hui »
« Nous te rendons grâce, Seigneur Dieu, Maître de tout » (Ap 11,17)... Cette dimension de louange est de première importance. C'est en effet de là que part toute réponse authentique de foi en la révélation de Dieu dans le Christ. Le christianisme est grâce ; c'est la surprise d'un Dieu qui, non content de créer le monde et l'homme, s'est mis à la hauteur de sa créature et « après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé par les prophètes, en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par son Fils » (He 1,1-2). |
En ces jours ! Oui, le Jubilé nous a fait sentir que deux mille ans d'histoire ont passé sans atténuer la fraîcheur de cet « aujourd'hui » par lequel les anges ont annoncé aux bergers l'événement merveilleux de la naissance de Jésus à Bethléem : « Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur » (Lc 2,11). Deux mille ans ont passé mais plus que jamais reste vivante la proclamation que Jésus a faite de sa propre mission dans la synagogue de Nazareth devant ses compatriotes stupéfaits, s'appliquant à lui-même la prophétie d'Isaïe : « Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit ». Deux mille ans ont passé, mais les pécheurs qui ont besoin de miséricorde –- et qui n'en a pas besoin ? –- trouvent toujours une consolation dans cet « aujourd'hui » du salut qui, sur la croix, a ouvert les portes du Règne de Dieu au larron repenti : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Lc 23,43). |
jeudi 27 août 2020
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
![]() | Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964) |
Les vertus sages et les vertus folles
On nous a bien expliqué que tout ce que nous avons à faire sur la terre c’est d’aimer Dieu. |
Et pour que nous ne soyons pas indécis, en peine de savoir nous y prendre, Jésus nous a dit que la seule façon, la seule recette, le seul chemin, c’était de nous aimer les uns les autres. |
Cette charité qui, elle aussi, est théologale, parce qu’elle nous soude inséparablement à Lui, elle est la porte unique, le seuil unique, l’entrée unique à l’amour même de Dieu. À cette porte, tous ces chemins que sont les vertus aboutissent. |
Toutes ne sont faites au fond que pour nous y conduire, plus vite, plus allégrement, plus sûrement. Une vertu qui n’aboutit pas là, c’est une vertu devenue folle. (…) |
Et cela pourra peut-être nous amuser |
d’arriver à une humilité sensationnelle, |
ou à une pauvreté imbattable, |
ou à une obéissance imperturbable, |
ou à une indéréglable pureté ; |
cela pourra peut-être nous amuser, |
mais si cette humilité, cette pauvreté, cette pureté, cette obéissance ne nous ont pas fait rencontrer la bonté, |
si ceux de notre maison, de notre rue, de notre ville, ont toujours aussi faim et aussi froid, |
s’ils sont toujours aussi tristes et enténébrés, |
s’ils sont toujours aussi seuls, nous serons peut-être des héros, |
mais nous ne serons pas de ceux qui aiment Dieu. |
Car il en est des vertus comme des vierges sages, |
qui, leur lampe à la main, restent blotties à cette unique porte, |
la porte de la dilection, |
de la sollicitude fraternelle, |
la seule porte qui s’ouvre sur les noces |
de Dieu avec ses amis. |
mercredi 26 août 2020
Soyons alertes !
Soyez attentifs à mes paroles et prêtez l’oreille à mes humbles discours ; à vous tous, je crie, tous, je vous exhorte : « Élevez-vous vers Dieu, défaites-vous de vos attachements aux passions ! » Voici ce que vous crie le prophète : « Venez, montons à la montagne du Seigneur et à la maison du Dieu de Jacob » (Is 2,3), celle de l’impassibilité, et contemplons avec les yeux de notre intellect la joie qui nous est réservée par les promesses célestes. |
Mes enfants bien-aimés, ramassez votre ardeur, prenez des ailes de feu comme les colombes, selon ce qu’il est écrit, envolez-vous (cf. Ps 54,7), et passez dans les rangs de droite (cf. Mt 25,33), ceux de la vertu. Accueillez joie, désir spirituel et passionné de Dieu. Goutez la très grande douceur (cf. Ap 10,9-10) de son amour et, par lui, considérant toutes choses comme secondaires, foulez aux pieds vaine gloire, désir de la chair et colère farouche ! (…) |
Retroussons nos tuniques, soyons alertes, ayons le regard perçant, le vol rapide pour ce voyage qui nous mène de la terre au ciel ! Les voyageurs, certes, peuvent avoir à souffrir. Et cela vous arrive aussi : comme vous le voyez, en effet, vous peinez dans de durs travaux, vous vous fatiguez, vous travaillez la terre à en perdre le souffle, vous répandez votre sueur, vous êtes à bout de forces, affamés, assoiffés, l’un peine à labourer, l’autre à travailler la vigne, un autre à presser l’huile, ou encore à cuisiner, à bâtir, à faire le pain ou à s’occuper du cellier, bref chacun à leur place. Tous s’avancent sur la route de Dieu, ils approchent de la grande cité, et par la mort ils auront accès à l’indicible joie des biens que Dieu réserve à tous ceux qui l’auront aimé. (…) |
Puissions-nous être jugés dignes du royaume du Christ lui-même, notre Dieu, à qui appartiennent la gloire et la puissance avec le Père et le Saint-Esprit , maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. |
mardi 25 août 2020
Psaume 128(127),1-2.4.5b.
Heureux qui craint le Seigneur |
et marche selon ses voies ! |
Tu te nourriras du travail de tes mains : |
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! |
Voilà comment sera béni |
l'homme qui craint le Seigneur. |
De Sion, que le Seigneur te bénisse ! |
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie. |
dimanche 23 août 2020
Heureux l homme (...)
Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » |
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
![]() | Benoît XVI |
Nathanaël-Barthélemy reconnaît le Messie, le Fils de Dieu
L'évangéliste Jean nous rapporte que, lorsque Jésus voit Nathanaël s'approcher, il s'exclame : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir ». Il s'agit d'un éloge qui rappelle le texte d'un psaume : « Heureux l'homme (...) dont l'esprit est sans fraude » (Ps 31,2), mais qui suscite la curiosité de Nathanaël ; il réplique avec étonnement : « Comment me connais-tu ? » La réponse de Jésus n'est pas immédiatement compréhensible. Il dit : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu ». Nous ne savons pas ce qui s'est passé sous ce figuier. Il est évident qu'il s'agit d'un moment décisif dans la vie de Nathanaël. Il se sent touché au plus profond du cœur par ces paroles de Jésus, il se sent compris et il comprend : cet homme sait tout sur moi, il sait et connaît le chemin de la vie, je peux réellement faire confiance à cet homme. Et ainsi, il répond par une profession de foi limpide et belle en disant : « Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël ! » |
Dans cette confession apparaît un premier pas important dans l'itinéraire d'adhésion à Jésus. Les paroles de Nathanaël mettent en lumière un double aspect complémentaire de l'identité de Jésus : il est reconnu aussi bien dans sa relation spéciale avec Dieu le Père, dont il est le Fils unique, que dans son rapport au peuple d'Israël, dont il est déclaré le roi, un qualificatif propre au Messie attendu. Nous ne devons jamais perdre de vue ni l'une ni l'autre de ces deux composantes, car si nous proclamons seulement la dimension céleste de Jésus, nous risquons d'en faire un être éthéré et évanescent, et si au contraire nous ne reconnaissons que sa situation concrète dans l'histoire, nous finissons par négliger la dimension divine qui précisément le qualifie. |
samedi 22 août 2020
Amen !
vendredi 21 août 2020
Amen !
dimanche 16 août 2020
Beau documentaire à voir et revoir
vendredi 14 août 2020
jeudi 13 août 2020
mardi 11 août 2020
lundi 10 août 2020
samedi 8 août 2020
jeudi 6 août 2020
Amen !
Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. |
En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
![]() | Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231) |
Contempler le visage du Christ
« Il fut transfiguré devant eux » (Mt 17,2) Moule-toi, comme de la cire molle, sur cette figure, afin d’y imprimer l’image du Christ dont il est dit : « Son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la neige. » Dans ce passage, il faut considérer quatre choses : le visage, le soleil, les vêtements et la neige. Dans la partie antérieure de la tête qui s’appelle le visage de l’homme, il y a trois sens, ordonnés et disposés d’une manière admirable. Ce sont la vue, l’odorat, le goût. D’une manière analogue, dans le visage de notre âme, il y a la vision de la foi, l’odorat de la discrétion et le goût de la contemplation. (…) |
Dans le soleil, il y a la clarté, la blancheur et la chaleur. La clarté du soleil convient parfaitement à la vision de la foi qui, avec la clarté de sa lumière perçoit et croit les réalités invisibles. Que le visage de notre âme resplendisse comme le soleil. Que ce que nous voyons par la foi brille dans nos œuvres ; que le bien que nous apercevons par nos yeux intérieurs se réalise au dehors dans la pureté de nos actions ; que ce que nous goûtons de Dieu dans la contemplation se transforme en chaleur dans l’amour du prochain. Ainsi comme celui de Jésus, notre visage « resplendira comme le soleil ». |
mercredi 5 août 2020
Confiance en marie
Entrer dans l'esprit de cette dévotion
Méditation :
Agir pour Marie
Il faut faire toutes ses actions pour Marie, c'est-à-dire qu'étant esclave de cette auguste Princesse, il faut qu'elle ne travaille plus que pour Elle,
Elle [doit] donc en tout ce qu'elle fait, renoncer à son amour propre, qui se prend presque toujours pour fin d'une manière presque imperceptible, et répéter souvent du fond du cœur:
Prends bien garde, âme prédestinée, de croire qu'il est plus parfait d'aller tout droit à Jésus, tout droit à Dieu dans ton opération et intention;
si tu veux y aller sans Marie, ton opération,
mais y allant par Marie, c'est l'opération de Marie en toi, et, par conséquent, elle sera très relevée et très digne de Dieu.
De plus, prends bien garde de te faire violence pour sentir et goûter ce que tu dis et fais: dis et fais tout dans la pure foi que Marie a eue sur la terre, qu'elle te communiquera avec le temps;
laisse à ta Souveraine, pauvre petite esclave, la vue claire de Dieu, les transports, les joies, les plaisirs, les richesses, et ne prends pour toi
c'est ce que fais de meilleur pour le présent...
Prends bien garde encore de te tourmenter si tu ne jouis pas sitôt de la douce présence de la Sainte Vierge en ton intérieur.
Cette grâce n'est pas faite à tous;
et quand Dieu en favorise une âme par grande miséricorde, il lui est bien aisé de la perdre si elle n'est pas fidèle à se recueillir souvent;
et si ce malheur t'arrivait, reviens doucement et fais amende honorable à ta Souveraine.
Concrétisation dans notre vie:
Chant : Vous serez vraiment grand
Demain ... Les effets que cette dévotion
mardi 4 août 2020
Entrer dans l'esprit de cette dévotion (suite)
Méditation (suite)
Agir en Marie
Il faut faire toute chose en Marie, c'est-à-dire qu'il faut s'accoutumer peu à peu à se recueillir au-dedans de soi- même pour y former une petite idée ou image spirituelle de la très Sainte Vierge.
Elle sera à l'âme l'Oratoire pour y faire toutes ses prières à Dieu,
et enfin son unique Tout auprès de Dieu, son recours universel.
Si elle prie, ce sera en Marie;
si elle reçoit Jésus par la sainte communion,
si elle agit, ce sera en Marie; et partout et en tout elle produira des actes de renoncement à elle-même...
Agir par Marie
Il faut n'aller jamais à Notre-Seigneur que par son intercession et son crédit auprès de lui, ne se trouvant jamais seul pour le prier...
Concrétisation dans notre vie :
Chant: Ô Sang et eau
Demain ... Entrer dans l'esprit de cette dévotion (suite)