lundi 10 juin 2013

« PAIX SUR LA TERRE » a 50 ans (3ème épisode)

« Pacem in Terris », encyclique de Jean XXIII, a été publiée le 11 avril 1963, un peu avant la mort du Pape, entre la première et la deuxième session du Concile Vatican II.

   

Pour poursuivre l’étude et la méditation de ce texte majeur, à la fois très ancré dans les problématiques des années soixante avec la ‘guerre froide’ et toujours d’actualité, le Pôle Eglise et Cultures vous propose de prendre un moment personnel ou en groupe autour du 11 juin, fête de Saint Barnabé, occasion de réfléchir sur la notion de « Bien commun » : « La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un sel cœur et une seule âme ; et personne ne se disait propriétaire de ce qu’il possédait, mais on mettait tout en commun… Joseph, que les Apôtres avaient surnommé Barnabé (ce qui veut dire l’homme du réconfort)… avait une terre, il la vendit et en apporta l’argent qu’il déposa au pied des Apôtres » (Actes des Apôtres 4,32-37).

SUPPORT DE LA REFLEXION AUTOUR DU 11 JUIN : n° 60-62

60. Les particularités ethniques qui distinguent les différents groupes humains s’inscrivent dans l’aire du bien commun, sans suffire pour autant à sa définition complète. Ce bien commun ne peut être défini doctrinalement dans ses aspects essentiels et les plus profonds, ni non plus être déterminé historiquement qu’en référence à l’homme ; il est, en effet, un élément essentiellement relatif à la nature humaine.

61. Ensuite, la nature de ce bien impose que tous les citoyens y aient leur part, sous des modalités diverses d’après l’emploi, le mérite et la condition de chacun. C’est pourquoi l’effort des pouvoirs publics doit tendre à servir les intérêts de tous sans favoritisme à l’égard de tel particulier ou de telle classe de la société… Mais des considérations de justice et d’équité dicteront parfois aux responsables de l’Etat une sollicitude particulière pour les membres les plus faibles du corps social…

62. Ici Nous devons attirer l’attention sur le fait que le bien commun concerne l’homme tout entier, avec ses besoins tant spirituels que matériels…

P. Pierre CHARIGNON

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire