vendredi 11 janvier 2013

St Ephrem de Nisibe


Ephrem le Syrien est né à Nisibe vers 306 dans une famille chrétienne. Il fut le représentant le plus important du christianisme de langue syriaque et réussit à concilier d'une manière unique la vocation du théologien et celle du poète.



A Nisibe [actuellement en Turquie]

Il se forma et grandit à côté de Jacques, Evêque de Nisibe (303-338), et il fonda avec lui l'école de théologie de sa ville.

Ordonné diacre, il vécut intensément la vie de la communauté chrétienne locale jusqu'en 363, année où la ville de Nisibe tomba entre les mains des Persans.



A Edesse [actuellement en Turquie]

Ephrem immigra alors à Edesse, où il poursuivit son activité de prédicateur.

Il mourut dans cette ville en l'an 373, victime de la contagion de la peste qu'il avait contractée en soignant les malades.



Pauvre, chaste, plein de foi et de charité

On ne sait pas avec certitude s'il était moine, mais il est cependant certain qu'il est resté diacre pendant toute sa vie et qu'il a embrassé l'état de virginité et de pauvreté.

C'est ainsi qu'apparaît dans la spécificité de son expression culturelle, l'identité chrétienne commune et fondamentale: la foi, l'espérance - cette espérance qui permet de vivre pauvre et chaste dans ce monde, en plaçant toutes ses attentes dans le Seigneur - et, enfin, la charité, jusqu'au don de soi-même dans le soin des malades de la peste.



Poète et liturge

La poésie lui permet d'approfondir la réflexion théologique à travers des paradoxes et des images.

Dans le même temps sa théologie devient liturgie, devient musique: en effet, c'était un grand compositeur, un musicien.

Théologie, réflexion sur la foi, poésie, chant, louange de Dieu vont de pair.





Benoît XVI,

Extrait de l'audience générale du mercredi 28 novembre 2007

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