« Qui
met en liberté l’âne sauvage… ? J’ai fait du désert son habitation… Il
n’entend pas les cris d’un maître… Il est à la recherche de tout ce qui
est vert. » (Job 39.8/11).
Autrefois
on mettait, pendant la classe, un bonnet d’âne sur la tête des mauvais
élèves. L’âne est-il aussi sot qu’on le prétend, mérite-t-il qu’on le
caricature de la sorte ? En tous cas la bible nous invite à apprendre de
lui. Alors soyons humbles et allons aujourd’hui à l’école de Monsieur
l’âne. Que peut-il nous apprendre ?
Le texte de ce jour nous donne quelques indications intéressantes :
Ce
texte nous indique que l’âne est un habitant des lieux secs. Cet animal
rustique se contente de conditions de vie modestes : désert, terre
salée, montagnes arides. On le retrouve dans toutes les zones
semi-désertiques du Sahel, du moyen Orient, et ailleurs encore. Il rend
de précieux services aux populations les plus démunies de la terre. Cette
rusticité, des croyants ont accepté de la vivre en renonçant au confort
de leur pays pour apporter l’évangile aux endroits les plus pauvres de
notre planète.
D’autre part ce texte rappelle que sa liberté lui est plus précieuse que tout confort quel qu’il soit.A
son exemple il est essentiel d’attacher la plus grande valeur à la
liberté que nous avons en Christ. Parfois la recherche du confort peut
devenir une cause d’asservissement spirituel. Nous devons entretenir
l’amour de la liberté. La liberté est aux antipodes de la routine, et
des rites immuables. Certes le légalisme, et les rites peuvent apporter
un certain confort, mais l’apôtre Paul nous avertit qu’ils nous rendent à
nouveau esclaves (Galates 5.1).
L’âne
est à la recherche de sa nourriture, il parcourt les montagnes pour
trouver un peu d’herbe verte. Il ne craint pas l’effort pour trouver ce
qui lui convient. De la même
manière, nous sommes appelés à monter sur la montagne de la communion
avec Dieu et à sonder les Ecritures sans relâche afin de trouver en
elles les ressources nécessaires à une bonne croissance spirituelle.
L’herbe verte nous parle d’espérance, or, cette espérance nous la
puisons dans la Parole que Dieu nous a donnée. (Josué 1.8 ; Psaumes
1.2).
L’âne
libre, fuit le tumulte des villes, il ne peut supporter tous ces bruits
discordants que l’on y entend. Que de messages pernicieux fait entendre
le monde ! Le croyant est appelé, non pas à s’isoler comme un ermite,
mais à fermer ses oreilles à tous ces bruits qui viennent du monde (Esaïe 33.15) pour n’entendre que la voix de celui qui l’a libéré.
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
je désire être ton témoin, même si le terrain est aride ; je veux
demeurer dans cette glorieuse liberté que je trouve en l’Evangile. Amen !
Paul Calzada
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