Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Des exercices spirituels de l'âme, ch 2 (Tome II De la vie parfaite, Œuvres spirituelles, Sté S François d'Assise, 1931, rev.)
Écoute, ô âme, quelle est ta dignité. Si grande est ta simplicité
que rien ne peut habiter la demeure de ton esprit, rien n'y peut faire son
séjour, sauf la pureté et la simplicité de l'éternelle Trinité. Écoute
les paroles de ton Époux : « Moi et le Père nous viendrons à elle et nous
fixerons notre demeure en elle » (Cf. Jn 14,23), et ailleurs : « Hâte-toi
de descendre, car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison. » Dieu
seul qui t'a créée peut en effet descendre dans ton esprit, car au
témoignage de Saint Augustin, il prétend être plus intime à toi-même que
toi-même.
Réjouis-toi donc, ô heureuse âme, de pouvoir être l'hôtesse d'un tel visiteur. « Ô heureuse âme, qui chaque jour purifies ton cœur pour recevoir le Dieu qui l'abrite, ce Dieu dont l'hôte n'a besoin de rien, puisqu'il possède en lui-même l'Auteur de tout bien. »
Qu'elle est heureuse, l'âme en qui Dieu trouve son repos, car elle peut dire : Celui qui m'a créée repose sous ma tente. Il ne pourra donc refuser le repos du ciel à celle qui lui offrit le repos en cette vie.
Tu es trop cupide, ô mon âme, si la présence d'un tel visiteur ne te suffit pas. Sache-le, il est si généreux qu'il t'enrichira de ses dons. Laisser son hôtesse dans l'indigence, ne serait-ce pas indigne d'un tel monarque ? Orne donc ta chambre nuptiale et reçois le Christ ton roi, dont la présence réjouira et mettre dans les transports toute ta famille.
Ô parole vraiment étonnante et très admirable ! Le Roi dont le soleil et la lune admirent la splendeur, dont le ciel et la terre révèrent la majesté, de qui la sagesse illumine les légions des esprits célestes et dont la miséricorde rassasie l'assemblée de tous les bienheureux, ce Roi lui-même te demande l'hospitalité, il désire et convoite ta demeure plus que son palais céleste, car il fait ses délices d'habiter avec les enfants des hommes.
Réjouis-toi donc, ô heureuse âme, de pouvoir être l'hôtesse d'un tel visiteur. « Ô heureuse âme, qui chaque jour purifies ton cœur pour recevoir le Dieu qui l'abrite, ce Dieu dont l'hôte n'a besoin de rien, puisqu'il possède en lui-même l'Auteur de tout bien. »
Qu'elle est heureuse, l'âme en qui Dieu trouve son repos, car elle peut dire : Celui qui m'a créée repose sous ma tente. Il ne pourra donc refuser le repos du ciel à celle qui lui offrit le repos en cette vie.
Tu es trop cupide, ô mon âme, si la présence d'un tel visiteur ne te suffit pas. Sache-le, il est si généreux qu'il t'enrichira de ses dons. Laisser son hôtesse dans l'indigence, ne serait-ce pas indigne d'un tel monarque ? Orne donc ta chambre nuptiale et reçois le Christ ton roi, dont la présence réjouira et mettre dans les transports toute ta famille.
Ô parole vraiment étonnante et très admirable ! Le Roi dont le soleil et la lune admirent la splendeur, dont le ciel et la terre révèrent la majesté, de qui la sagesse illumine les légions des esprits célestes et dont la miséricorde rassasie l'assemblée de tous les bienheureux, ce Roi lui-même te demande l'hospitalité, il désire et convoite ta demeure plus que son palais céleste, car il fait ses délices d'habiter avec les enfants des hommes.
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