Mon
oncle Antoine, atteint de la trisomie 21, ne parlait pas, mais il était
l’ami de tous. Il n’était pas autonome, mais il était rempli de la
présence de Dieu. Il était un témoignage mystérieux de la joie du ciel
sur terre. Celui que l’on perçoit dans le cœur des plus petits.
Le handicap d’Antoine a été une croix pour ses parents, mais, comme
aimait à le dire sa mère, une croix qui a fleuri leur vie, année après
année, doucement et parfois douloureusement.
Je crois pouvoir dire qu’il a été une bénédiction pour mon grand-père,
et davantage encore pour ma grand-mère qu’il a fait cheminer vers la
sainteté. Un prêtre m’avait dit : Plus précieux que l’or du monde, le plus bel héritage que l’on puisse laisser à un enfant, c’est la sainteté de ses parents.
Et ma grand-mère faisait l’expérience inverse, elle héritait de la
sainteté grâce à son enfant.
Comment évaluer la vie d’une personne dont la communication est limitée
par son handicap ? Quelle est sa fécondité, son utilité ? Ce n’est pas à
nous d’en juger. Je peux cependant témoigner que la vie d’Antoine a
porté de nombreux fruits pour ceux qui ont pris le temps de l’aimer, de
se laisser rejoindre par son regard, de s’interroger sur sa relation à
Jésus, de s’attendrir, de dépasser leur propre peur.
Antoine m’a aidé à porter un regard différent, à voir au-delà de
l’apparence, à percevoir un mystère spirituel. Ces enfants «
extra-ordinaires » nous aident à cheminer vers la sainteté, ils font
croître ce que nous portons de meilleur, l’amour. Oui, notre croix peut
fleurir pour embaumer nos maisons du doux parfum de Dieu.
lundi 29 février 2016
vendredi 26 février 2016
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Joachim Du Bellay
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.
Joachim Du Bellay
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.
Joachim Du Bellay
Oui, notre croix peut fleurir pour embaumer nos maisons du doux parfum de Dieu.
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La méditation
jeudi 25 février 2016
ce n’est pas une fois que tu nous as aimés le premier, c’est à chaque instant de notre vie.
Jeudi 25 février
Œuvre de miséricorde : reprendre celui qui se trompe.
Aujourd'hui, découvrons Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, les jésuites.
Pour retrouver les étapes précédentes.
C’est lors du siège de la ville de Pampelune que le noble combattant, Ignace de Loyola, est brutalement arrêté par un boulet de canon et cloué au lit pour un temps indéfini. Empêché de lire pendant sa convalescence les récits de chevalerie dont il raffole, il se rabat sur ce qu’il a sous la main : La Légende dorée de Jacques de Voragine, et une Vie de Jésus ! Obligé de «rentrer en lui-même », Ignace découvre un monde intérieur qu’il ignorait et qui le fascine. Désormais converti, il va passer la plus grande partie de sa vie à scruter ses impressions, ses pensées, ses désirs et à guider les autres sur le chemin d’un vie intérieure conforme à la volonté de Dieu. Mais son désir intime de grandeur et d’aventure ne l’a pas quitté pour autant. Il souhaite aller à Jérusalem pour mettre ses pas dans les pas de Jésus et, si Dieu le veut, mourir martyr aux mains des infidèles. Il est à nouveau arrêté dans ses élans à Manresa où il continue son pèlerinage intérieur. Sa connaissance de la vie spirituelle s’approfondit. C’est là qu’il tracera les grandes lignes de son maître livre : les Exercices spirituels. Puis vient le temps du compagnonnage avec ses premiers amis, le vœu de Montmartre et, enfin, les préparatifs au départ vers Jérusalem. Mais c’est à nouveau le Christ lui-même qui l’arrête, lui montre la destination et le conduit là où il ne voudrait pas aller. C’est à Rome qu’Ignace va pouvoir suivre Jésus, dans cette ville qui est comme le coeur vivant de la chrétienté. C’est là qu’il va pouvoir, lui et ses compagnons, se mettre au service du Christ et de l’Église. Le chemin vers Jésus d’Ignace aura été inattendu, peut-être surtout pour lui, mais c’est en le suivant qu’il devient un autre Christ. Jean-Pierre Rosa
En savoir plus sur Ignace de Loyola, cliquez ici
En savoir plus sur les jésuites, cliquez ici
Personne ne peut être exclu de la miséricorde Auteur : Pape François, Compositeur : Michel Wackenheim, Editeur : Non Édité
"La valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Église. Elle est le lien avec le judaïsme et l’islam qui la considèrent comme un des attributs les plus significatifs de Dieu."
Søren Kierkegaard (1813-1855)
Œuvre de miséricorde : reprendre celui qui se trompe.
Aujourd'hui, découvrons Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, les jésuites.
Pour retrouver les étapes précédentes.
Figure spirituelle
C’est lors du siège de la ville de Pampelune que le noble combattant, Ignace de Loyola, est brutalement arrêté par un boulet de canon et cloué au lit pour un temps indéfini. Empêché de lire pendant sa convalescence les récits de chevalerie dont il raffole, il se rabat sur ce qu’il a sous la main : La Légende dorée de Jacques de Voragine, et une Vie de Jésus ! Obligé de «rentrer en lui-même », Ignace découvre un monde intérieur qu’il ignorait et qui le fascine. Désormais converti, il va passer la plus grande partie de sa vie à scruter ses impressions, ses pensées, ses désirs et à guider les autres sur le chemin d’un vie intérieure conforme à la volonté de Dieu. Mais son désir intime de grandeur et d’aventure ne l’a pas quitté pour autant. Il souhaite aller à Jérusalem pour mettre ses pas dans les pas de Jésus et, si Dieu le veut, mourir martyr aux mains des infidèles. Il est à nouveau arrêté dans ses élans à Manresa où il continue son pèlerinage intérieur. Sa connaissance de la vie spirituelle s’approfondit. C’est là qu’il tracera les grandes lignes de son maître livre : les Exercices spirituels. Puis vient le temps du compagnonnage avec ses premiers amis, le vœu de Montmartre et, enfin, les préparatifs au départ vers Jérusalem. Mais c’est à nouveau le Christ lui-même qui l’arrête, lui montre la destination et le conduit là où il ne voudrait pas aller. C’est à Rome qu’Ignace va pouvoir suivre Jésus, dans cette ville qui est comme le coeur vivant de la chrétienté. C’est là qu’il va pouvoir, lui et ses compagnons, se mettre au service du Christ et de l’Église. Le chemin vers Jésus d’Ignace aura été inattendu, peut-être surtout pour lui, mais c’est en le suivant qu’il devient un autre Christ. Jean-Pierre Rosa
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Un chant
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Personne ne peut être exclu de la miséricorde Auteur : Pape François, Compositeur : Michel Wackenheim, Editeur : Non Édité
Le mot de François
"La valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Église. Elle est le lien avec le judaïsme et l’islam qui la considèrent comme un des attributs les plus significatifs de Dieu."
Une prière
Toi qui nous as aimés le premier, ô Dieu, nous parlons de toi comme si tu ne nous avais aimés le premier qu’une seule fois, dans le passé. En réalité, c’est tout au long des jours et tout au long de la vie que tu nous aimes le premier. Quand nous nous éveillons le matin et que nous tournons notre âme vers toi, tu nous devances, tu nous as aimés le premier. Si je me lève avant l’aube et tourne, vers toi, à la même seconde, mon âme et ma prière, tu me devances, tu m’as aimé le premier. Quand je m’écarte des distractions et recueille mon âme pour penser à toi, tu es encore le premier. Pardonne-nous, ô Dieu, notre ingratitude : ce n’est pas une fois que tu nous as aimés le premier, c’est à chaque instant de notre vie.Søren Kierkegaard (1813-1855)
Chaque matin
Que j’éveille l’aurore.
Psaume 56, verset 9
Me réveiller chaque matin en pensant d’abord à toi. Ouvrir les volets chaque matin en me demandant ce que sera ta journée. Entendre chaque matin des sirènes d’ambulance, de pompiers, ou de police. Laisser s’envoler une prière pour ces inconnus qui souffrent comme ce jour où tu étais toi-même la préoccupation de ces secours. Me sentir chaque matin démunie, impuissante, questionnée sur le sens de ta vie, triste lorsqu’il pleut et que je te sais coincée entre tes quatre murs, rassurée lorsque brille le soleil et qu’une courte promenade te sera possible, heureuse lorsque je sais qu’enfin quelqu’un passera te voir.
Demeure dans un recoin de mon cœur de maman blessée l’envie de vivre, de rire, de partager, d’aimer. J’ai le désir de laisser la joie prendre le dessus, la joie de la vie, la joie de tous les possibles.
Demeure dans un recoin de mon cœur de maman blessée l’envie de vivre, de rire, de partager, d’aimer. J’ai le désir de laisser la joie prendre le dessus, la joie de la vie, la joie de tous les possibles.
Je crois que Dieu habite cette terre, qu’il demeure en chacun de ses enfants, qu’il veille en toi, dans ton silence et ton mystère. Il est la source de la joie intérieure qui m’habite malgré l’épreuve. Il est celui qui donne sens à l’insensé de ta vie. Il m’invite à lâcher prise, à essayer d’accepter de ne pas tout comprendre, à lui faire confiance, à accueillir le jour qui vient dans la joie de ce que j’ai, et non dans la tristesse de tout ce que j’ai perdu. Pas facile tous les jours, mais depuis 17 ans, le temps a fait son œuvre.
Alors qu’une bonne dizaine de soignants veillent sur toi jour et nuit, celle que tu es devenue m’a fait devenir veilleur : veilleur face à la fragilité, au don gratuit de l’amour.
Merci Olivia.
Alors qu’une bonne dizaine de soignants veillent sur toi jour et nuit, celle que tu es devenue m’a fait devenir veilleur : veilleur face à la fragilité, au don gratuit de l’amour.
Merci Olivia.
mercredi 24 février 2016
OUI APPRENDS NOUS LA CONFIANCE ...
Mercredi 24 février OUI APPRENDS NOUS LA CONFIANCE
Œuvre de miséricorde : prier pour les autres.
Aujourd'hui, découvrons Madeleine Delbrêl, la petite assistante sociale d'Ivry-sur-Seine
Pour retrouver les étapes précédentes.
Pardonne nos offenses Auteur : Raoul Mutin, Compositeur : Raoul Mutin, Editeur : Bayard
(Audience généralplace Saint-Pierre, mercredi 18 septembre 2013)
Madeleine Delbrêl (1904-1964)
Œuvre de miséricorde : prier pour les autres.
Aujourd'hui, découvrons Madeleine Delbrêl, la petite assistante sociale d'Ivry-sur-Seine
Pour retrouver les étapes précédentes.
Une figure spirituelle
La vie et l’œuvre littéraire de Madeleine Delbrêl sont prophétiques, elles préparent la fécondité apostolique d’un nombre grandissant de croyants vivant au sein d’un monde sécularisé. À la fin de sa vie, au seuil des années soixante, ce qu’elle dit de la bonté est très caractéristique de ce mouvement. Elle était plongée dans des milieux prolétaires dont elle connaissait la mentalité et la valeur. Elle disait d’eux : « La bonté, on la rencontre seulement quelquefois chez les petits, et ils en gardent en tout cas et le nom et la nostalgie. » Ce milieu était encadré et dynamisé par le Parti communiste, dont elle pointe non sans humour une contradiction : « Si le cœur est rigoureusement absent de la doctrine communiste, il est sans doute son plus important facteur d’action. » Dans ce creuset de vie, elle est consciente de l’usure des mots : cœur, charité, mais aussi bonté sont devenus péjoratifs dans certains sens. C’est que leurs réalités s’estompent vite, y compris chez un chrétien devenu au fil des jours un individualiste ou bien l’homme d’un milieu, coupé de Dieu. Cependant, elle insiste : « Faites ce que vous voudrez pourvu que la bonté tienne dans votre vie une place proportionnée à la place de Dieu. » Mais elle sait que la bonté n’a rien de définitif. Ce qui est donné définitivement au chrétien, « c’est le cœur de Jésus-Christ, la faculté définitive de pouvoir y régénérer à chaque instant son propre cœur. » Le chrétien serait perdu sans cette faculté de se régénérer. Quand la bonté glisse vers les seules bonnes mœurs ou les habitudes chrétiennes, elle n’est plus « soudée à la charité. » Au contraire, la bonté est « traduction du mystère de la charité », elle est « le corps sensible de la charité. » Lucide sur un monde qui « nous force à être nous-mêmes plus autre chose : famille, profession, nationalité, race, classe... », elle dit l’intime de la vie touchée par le Christ : « Pour la bonté de Jésus-Christ, c’est chacun qui existe, et tout le reste devient d’un coup relatif. » Là se trouve le mouvement apostolique de Madeleine, prophète pour notre temps : « L’Évangile n’est annoncé vraiment que si l’évangélisation reproduit entre le chrétien et les autres le cœur à cœur du chrétien avec le Christ et l’Évangile. » Alors, cette bonté du cœur « sympathise avec ce qui, dans le cœur de l’incroyant, est à la fois le plus solitaire et plus apte à se tourner intérieurement, secrètement vers Dieu comme un possible. » P. Gilles François.
Un chant
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Pardonne nos offenses Auteur : Raoul Mutin, Compositeur : Raoul Mutin, Editeur : Bayard
Le mot de François
L’Église est ainsi, elle est une maman miséricordieuse, qui comprend, qui cherche toujours à aider, à encourager. Même face à ses enfants qui ont commis des erreurs et en commettent, elle ne ferme jamais la porte de la maison. Elle ne juge pas, mais elle offre le pardon de Dieu, elle offre son amour, qui invite à reprendre le chemin, à ceux parmi ses enfants qui sont tombés dans un abîme profond. L’Église n’a pas peur d’entrer dans leur nuit pour donner l’espérance. L’Église n’a pas peur d’entrer dans notre nuit quand nous sommes dans l’obscurité de l’âme et de la conscience, pour nous donner l’espérance. Car l’Église est mère ! […](Audience généralplace Saint-Pierre, mercredi 18 septembre 2013)
Une prière
Puisque les Paroles, ô mon Dieu, ne sont pas faites pour rester inertes dans nos livres, mais pour nous posséder et courir le monde en nous, permets que de ce feu de joie, allumé par toi, jadis, sur une montagne, que de cette leçon de bonheur, des étincelles nous mordent, nous investissent, nous envahissent. Fais que, habités par elles, comme des flammèches dans les chaumes, nous courions les rues de la ville, nous longions les vagues des foules, contagieux de la béatitude, contagieux de la joie. Car nous en avons vraiment assez de tous ces crieurs de mauvaises nouvelles, de tristes nouvelles. Ils font tellement de bruit que ta Parole ne retentit plus. Fais dans leur tintamarre éclater le silence palpitant de ton message. Dans les cohues sans visage fais passer notre joie recueillie, plus retentissante que les cris des crieurs de journaux. Plus envahissante que la tristesse étale de la masse.Madeleine Delbrêl (1904-1964)
mardi 23 février 2016
lundi 22 février 2016
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dimanche 21 février 2016
Jésus est votre exemple pour ces trois choses :
1) La souffrance. Lorsqu'il a été maltraité, au lieu de riposter, il a répondu avec amour, patience et douceur.
2) Le service. Il s'est incliné pour laver les pieds de ses disciples, puis leur a dit : “Ce que je vous ai fait, faites-le vous aussi. […] Le serviteur n'est pas plus important que son maître” Jean 13.15-16
3) La soumission. Il a déclaré : “Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé” Jean 5.30
Un encouragement pour aujourd'hui
Et voici la bonne nouvelle : Dieu ne cessera jamais de travailler en vous. Il s'engage à vous placer là où, en toutes circonstances, vous agirez comme Jésus.
1) La souffrance. Lorsqu'il a été maltraité, au lieu de riposter, il a répondu avec amour, patience et douceur.
2) Le service. Il s'est incliné pour laver les pieds de ses disciples, puis leur a dit : “Ce que je vous ai fait, faites-le vous aussi. […] Le serviteur n'est pas plus important que son maître” Jean 13.15-16
3) La soumission. Il a déclaré : “Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé” Jean 5.30
Un encouragement pour aujourd'hui
Et voici la bonne nouvelle : Dieu ne cessera jamais de travailler en vous. Il s'engage à vous placer là où, en toutes circonstances, vous agirez comme Jésus.
« Priez pour les pauvres pécheurs, pour le monde si agité »
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samedi 20 février 2016
Œuvre de miséricorde : conseiller celui qui est perdu.
Samedi 20 février
Œuvre de miséricorde : conseiller celui qui est perdu.
Aujourd'hui découvrons Marthe Robin, elle qui sans quitter sa chambre accueillait tant de visiteurs cherchant conseils et encouragements.
Pour retrouver les étapes précédentes.
Joie dans le Ciel Auteur Claude Bernard, Compositeurs : Gaëtan De Courrèges / Jean-Jo Roux, Editeur : ADF-Musique
Le temps est venu pour l’Église de retrouver la joyeuse annonce du pardon. Il est temps de revenir à l’essentiel pour se charger des faiblesses et des difficultés de nos frères. Le pardon est une force qui ressuscite en vie nouvelle et donne le courage pour regarder l’avenir avec espérance.
Version negro spiritual du Psaume 16
Œuvre de miséricorde : conseiller celui qui est perdu.
Aujourd'hui découvrons Marthe Robin, elle qui sans quitter sa chambre accueillait tant de visiteurs cherchant conseils et encouragements.
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Une figure spirituelle
Marthe naît en 1902 à Châteauneuf-de- Galaure (Drôme) au sein d’une famille de modestes cultivateurs. C’est une enfant fragile qui aime prier. À vingt ans, d’après un témoignage de sa soeur, elle a une vision de la Vierge Marie. Frappée par une encéphalite, elle risque de mourir à 24 ans. Peu à peu, la paralysie gagne et atteint les voies digestives. Elle reste alitée dans une petite chambre sans boire ni manger, hormis les hosties consacrées. Une hypersensibilité à la lumière l’oblige à garder les volets clos en permanence. Dès lors Marthe n’aspire qu’à une chose : mourir à soi pour vivre dans le Christ. La souffrance sera son chemin. Les médecins impuissants sont persuadés qu’elle va mourir. De fait, il ne lui reste que 53 ans à vivre ! Bientôt apparaissent sur son corps les stigmates de la Passion du Christ et une foule importante se presse à son chevet, attirée par la justesse de ses paroles. Parmi ces personnes, Jean Guitton qui avoue avoir été sceptique avant la première visite. Mais Marthe établit une vraie relation avec chaque visiteur. Beaucoup reviennent. Inspirée par une révélation divine, Marthe annonce le renouveau de l’Église par le sacerdoce des laïcs. Elle persuade un jeune prêtre de Lyon, le P. Georges Finet, de venir fonder «un foyer de charité, de lumière et d’amour» dont le rôle sera de former les laïcs à l’évangélisation. En 1936, le P. Finet prêche une retraite dans le premier Foyer de charité à Châteauneuf-de-Galaure. Il deviendra le directeur spirituel de Marthe jusqu’à sa mort en 1981. Depuis, les foyers de lumière, de charité et d’amour essaiment de par le monde. Un procès pour sa béatification est en cours. Evelyne Montigny.
Un chant
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Joie dans le Ciel Auteur Claude Bernard, Compositeurs : Gaëtan De Courrèges / Jean-Jo Roux, Editeur : ADF-Musique
La Parole de François
Le temps est venu pour l’Église de retrouver la joyeuse annonce du pardon. Il est temps de revenir à l’essentiel pour se charger des faiblesses et des difficultés de nos frères. Le pardon est une force qui ressuscite en vie nouvelle et donne le courage pour regarder l’avenir avec espérance.
Une prière
Tu es, Seigneur, le lot de mon coeur, tu es mon héritage ; en Toi, Seigneur, j’ai mis mon bonheur, toi, mon seul partage ! Je pense à Toi, le jour, la nuit, ô Seigneur ! Et c’est Ta main qui me conduit, ô Seigneur ! Préserve-moi de tout faux pas, ô Seigneur ! Mon cœur ne veut servir que Toi, ô Seigneur ! Sur Toi les yeux toujours fixés, ô Seigneur ! je chante et marche en sûreté, ô Seigneur ! Que peut la mort pour m’engloutir ?, ô Seigneur ! Car du tombeau, je dois surgir, ô Seigneur ! Devant Ta face, il n’est que joie, ô Seigneur ! Joie débordante auprès de Toi, ô Seigneur !Version negro spiritual du Psaume 16
vendredi 19 février 2016
Confiance dans le service
Carême Croire 2016
Aujourd'hui découvrons Mère Téresa, la "madre" de Calcutta.
Pour retrouver les étapes précédentes.
L'amour a fait les premiers pas Auteur : Marc Ginot, Compositeur : Jo Akepsimas, Editeur : Studio SM
Pierre Griolet
> Découvrez le recueil de prières le plus complet du moment. Abba, aux éditions Bayard
Vendredi 19 février
Œuvre de miséricorde : ensevelir les morts.Aujourd'hui découvrons Mère Téresa, la "madre" de Calcutta.
Pour retrouver les étapes précédentes.
Une figure spirituelle
« J'ai soif. » De Calcutta à Moscou et de New York à Paris, cette parole du Christ en croix figure au mur des oratoires des Missionnaires de la Charité, rappel quotidien de toutes les soifs de notre terre. Soif de tendresse, de respect, de dignité. Soif de se savoir aimé des hommes, et donc de Dieu. Une soif que les gestes les plus simples peuvent étancher, pourvu que quelqu'un ose les poser sur le visage de ces affamés, sur la nudité de ces crucifiés de nos sociétés. Mère Teresa l'a osé, consciente que son œuvre ne serait jamais qu'« une goutte de délivrance dans un océan de souffrances ». Sur cet océan, elle risquait quelques radeaux de fortune, quand d'autres ne croient qu'aux grandes armadas. Elle croyait, elle, au caractère vital de ces gestes d'homme à homme : « Je ne soigne pas des foules, mais seulement une personne. Si je regardais les foules, je ne commencerais jamais. » Si elle ne pouvait soigner elle s'employait à enterrer dignement ces hommes et femmes qui mourraient sur les trottoirs de la capitale indienne. Il n'y a pas d'autre clé pour comprendre le sens de la vie de la Mère de Calcutta. D'aucuns ont déjà érigé sa figure fripée, à peine figée pour l'éternité, en icône de la charité. Or, pour Teresa, il n'y a qu'une seule icône : le Christ. Ou plutôt il en est des millions : tous ces pauvres qu'elle aura choisi de rencontrer parce qu'ils sont le visage du Christ en attente d'être aimé. Voilà qui interdit également toute dissociation entre sa parole et son action. Comment « canoniser » celle-ci, en une belle unanimité posthume des nations et des religions, tout en « excommuniant » celle-là ? Elle indique la valeur sacrée de toute vie, en sa fin si méprisée comme en ses débuts trop souvent refusés. Mère Teresa mérite qu'on lui donne acte de cette cohérence, même si on ne la suit pas jusqu'au bout de ses convictions. L'Inde elle-même, où les chrétiens ne sont qu'une goutte d'Evangile dans un océan de croyances, l'Inde où il suffit d'aller pour trouver des centaines de « Mères » tout aussi investies au service des plus démunis, l'Inde que ses problèmes démographiques ont parfois fait réagir vivement aux propos de la religieuse de Calcutta, lui rend aujourd'hui cet hommage. Michel KUBLER.
Un chant
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L'amour a fait les premiers pas Auteur : Marc Ginot, Compositeur : Jo Akepsimas, Editeur : Studio SM
Le mot de François
La miséricorde de Dieu est sa responsabilité envers nous. Il se sent responsable, c’est-à-dire qu’il veut notre bien et nous voir heureux, remplis de joie et de paix. L’amour miséricordieux des chrétiens doit être sur la même longueur d’onde. Comme le Père aime, ainsi aiment les enfants. Comme il est miséricordieux, ainsi sommes-nous appelés à être miséricordieux les uns envers les autres.
Une prière
Vienne le jour où la mort n’aura plus d’empire. Vienne le jour où nous verrons face à face la lumière de ton visage. Vienne le jour de ta gloire et l’aurore de notre amen. Vienne le jour des vivants dans le printemps de la tendresse. Vienne le jour de mon Seigneur de joie. Vienne le jour ouvert sur les siècles. Vienne le jour de mon Christ. Vienne le jour de mes frères. Vienne le jour qui est tien et ta joie qui est nôtre. Vienne le jour de l’ultime étoile. Vienne le jour de l’éternel matin.Pierre Griolet
> Découvrez le recueil de prières le plus complet du moment. Abba, aux éditions Bayard
jeudi 18 février 2016
Carême Croire 2016
Aujourd'hui découvrons le P. Lataste, le prêtre des prisonniers.
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Jésus est toute miséricorde Auteur : Pape François, Compositeur : Michel Wackenheim, Editeur : Bayard
Alexandre Soljenitsyne (1918-2008)
Jeudi 18 février
Œuvre de miséricorde : visiter les prisonniers.Aujourd'hui découvrons le P. Lataste, le prêtre des prisonniers.
Pour retrouver les étapes précédentes.
Une figure spirituelle
Envoyé prêcher à des détenues condamnées aux travaux forcés et emprisonnées à Cadillac, près de Bordeaux, le père Jean-Joseph Lataste, dominicain, fut profondément marqué par cette rencontre. Il faut dire que le coeur de ce jeune prêtre (il avait tout juste 30 ans) ne pouvait que s’émouvoir devant la détresse d’un tel lieu. Entassées à plus de 400, condamnées à des travaux exténuants dans une promiscuité intenable, vouées à la honte et à l’exclusion sociale, ces femmes étaient le reflet de toute la misère du monde. Entre 1864 et 1865, le P. Lataste prêche en prison deux retraites qui enflamment leur âme. Que leur dit-il ? Que Dieu aime chacune d’entre elles, tout particulièrement, et sans doute plus que d’autres qui mènent une vie normale et vertueuse, que Marie-Madeleine, la pécheresse de l’Évangile, «occupait peut-être auprès du Sauveur une place au-dessus de toutes les autres femmes». Bref, par sa douceur et sa grande compassion, il les convertit… Les messes et les adorations se succèdent et ne désemplissent pas. Le P. Lataste, excellent confesseur et délicat conducteur d’âme, sait montrer la réalité de l’amour infini de Dieu. C’est pendant cette période qu’il a, au cours d’une adoration eucharistique, l’intuition de ce qui deviendra la communauté des Dominicaines de Béthanie, ordre qu’il fonde en 1867. Pour l’époque, cette congrégation, qui existe toujours, est d’une folle originalité : faire vivre en vie fraternelle d’anciennes prisonnières au passé douteux. Dans sa correspondance, qui vient d’être éditée, on retrouve à chaque page le mot «prier». Socle de son action, moteur de sa vie spirituelle, la prière d’abandon confiant ne le quittait pas. Le P. Lataste meurt en 1869. Il a été béatifié le 3 juin 2012. Sophie de Villeneuve
Un chant
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Jésus est toute miséricorde Auteur : Pape François, Compositeur : Michel Wackenheim, Editeur : Bayard
Le mot de François
"La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour comme celui d’un père et d’une mère qui se laissent émouvoir au plus profond d’eux-mêmes par leur fils. Il est juste de parler d’un amour « viscéral ». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon."
Une prière
Comme il m’est aisé de vivre avec toi, Seigneur ! Comme il m’est aisé de croire en toi ! Quand mon intelligence s’écarte stupéfiée ou se décourage, quand les plus intelligents ne voient pas plus loin que ce soir et ignorent ce qu’il faut faire demain, tu m’envoies la claire certitude que tu es et que tu prendras soin que toutes les voies du bien ne restent pas bouchées. Parvenu sur la crête de la gloire humaine, je me retourne avec étonnement sur le chemin parcouru que jamais je n’aurais découvert tout seul, un surprenant chemin qui m’a mené à travers le manque d’espoir vers ce lieu d’où j’ai pu renvoyer à l’humanité un reflet de tes rayons. Et tant qu’il sera nécessaire que je les reflète encore, tu me donneras de le faire. Quant à ce que je n’aurais pas le temps d’accomplir, tu l’auras imparti à d’autres.Alexandre Soljenitsyne (1918-2008)
mercredi 17 février 2016
« Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu*. »
Il m’envoie dans le monde pour reconstruire la paix. « Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu*. » Il me demande tout simplement de réparer mes relations à la suite de son Fils. Et par mon aveu, je donne à mon frère la possibilité d’aller, lui aussi, jusqu’au bout du pardon.
lundi 15 février 2016
dimanche 14 février 2016
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"Un mot de Dieu peut tout changer"
"Un mot de Dieu peut tout changer"
Pour chacune de nos situations, Dieu connaît les mots qui consolent, qui encouragent, qui correspondent. Un mot de Jésus a permis la guérison. Un mot de Jésus permet de vivre le miracle dans nos vies. Par sa Parole, tout peut être débloqué, reconstruit, restauré…
De nombreux passages dans la bible nous rappellent que la Parole de Dieu est toute puissante. Par sa Parole, il a tout créé. La Parole de Dieu n'est pas vaine mais elle a tout pouvoir et toute autorité.
Un mot peut sembler si éphémère,
Un mot peut devenir si amer.
Un mot peut paraître si petit,
Un mot est parfois si démuni.
Oui, nos mots sont bien insuffisants
Pour exprimer ce que l'on ressent.
Mais, un mot de Dieu et tout est clair,
Un mot de Dieu et l'on espère.
Un mot de Dieu nous paraît si beau,
Un mot de Dieu bannit tous nos maux.
Les mots de Dieu sont si parfaits
Pour tout expliquer, tout exprimer…
Un mot de Dieu peut tout changer,
Un mot de Dieu pour tout transformer.
Un mot de Dieu nous donne la paix,
Un mot de Dieu pour tout recommencer.
Un mot de Dieu pour parler d'amour
Les mots de Dieu sont notre secours.
Ta Parole est puissante et créatrice,
Ta Parole est éternelle et protectrice.
Ta Parole est la vie, elle est vérité,
Ta Parole est souveraine, elle est fidélité.
Oui Seigneur, dis seulement un mot
Et nos vies connaitront le renouveau.
Cette Parole pleine de grâce s'est faite chair.
Elle est le plus beau langage de notre Père.
Le plus beau "je t'aime" exprimé par Dieu
C'est bien Jésus, sauveur et roi des cieux.
Devant nous et avec toi, un avenir nouveau.
Oui Seigneur, dis seulement un mot.
Un mot peut devenir si amer.
Un mot peut paraître si petit,
Un mot est parfois si démuni.
Oui, nos mots sont bien insuffisants
Pour exprimer ce que l'on ressent.
Mais, un mot de Dieu et tout est clair,
Un mot de Dieu et l'on espère.
Un mot de Dieu nous paraît si beau,
Un mot de Dieu bannit tous nos maux.
Les mots de Dieu sont si parfaits
Pour tout expliquer, tout exprimer…
Un mot de Dieu peut tout changer,
Un mot de Dieu pour tout transformer.
Un mot de Dieu nous donne la paix,
Un mot de Dieu pour tout recommencer.
Un mot de Dieu pour parler d'amour
Les mots de Dieu sont notre secours.
Ta Parole est puissante et créatrice,
Ta Parole est éternelle et protectrice.
Ta Parole est la vie, elle est vérité,
Ta Parole est souveraine, elle est fidélité.
Oui Seigneur, dis seulement un mot
Et nos vies connaitront le renouveau.
Cette Parole pleine de grâce s'est faite chair.
Elle est le plus beau langage de notre Père.
Le plus beau "je t'aime" exprimé par Dieu
C'est bien Jésus, sauveur et roi des cieux.
Devant nous et avec toi, un avenir nouveau.
Oui Seigneur, dis seulement un mot.
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, aide-moi à placer toute ma foi dans ta Parole. Seigneur, dis seulement ce mot qui correspond à ma situation et que toute la gloire te revienne. Amen !
samedi 13 février 2016
lundi 8 février 2016
lundi 1 février 2016
Février 2016 : Il en ira comme d’un homme que sa mère réconforte : c’est moi qui, ainsi, vous réconforterai. (Esaïe 66, 13)
Qui n’a jamais vu un enfant pleurer et se jeter dans les bras de sa maman ? Quoi qu’il lui soit arrivé, que ce soit important ou sans conséquence, la maman essuie les larmes, l’entoure de sa tendresse et, peu à peu, l’enfant retrouve le sourire. Il lui suffit de ressentir la présence et l’affection maternelles. C’est ainsi que Dieu agit avec nous, en se comparant à une mère.
Par ces paroles Dieu s’adresse à son peuple, qui rentre de l’exil à Babylone. Après avoir vu démolir ses maisons et le Temple, après avoir été déporté en terre étrangère, où il a éprouvé déception et désespoir, le peuple rentre dans son pays et doit reconstruire sur les ruines de la destruction qu’il a connue.
La tragédie vécue par Israël est celle que vivent bien des populations en guerre, victimes d’actes terroristes ou d’une exploitation inhumaine : maisons et rues éventrées, lieux symboles de l’identité d’un peuple rasés, déprédations, lieux de culte détruits. Combien de personnes enlevées ! Des millions de gens contraints à fuir, des milliers qui trouvent la mort dans le désert ou sur les mers. Cela ressemble à une apocalypse.
La Parole de vie de ce mois est une invitation à croire à l’action aimante de Dieu, même si nous avons l’impression qu’il est absent. Elle est annonce d’espérance. Dieu est aux côtés de ceux qui subissent la persécution, l’injustice et l’exil. Il est avec nous, avec notre famille, avec notre peuple. Il connaît notre souffrance personnelle et celle de l’humanité entière. Il s’est fait l’un de nous, jusqu’à mourir sur une croix. C’est pour cette raison qu’il sait nous comprendre et nous consoler. Exactement comme une maman qui prend son enfant sur ses genoux et le console.
Il nous faut ouvrir les yeux et le cœur pour « le voir ». Dans la mesure où nous faisons l’expérience de la tendresse de son amour, nous parviendrons à la transmettre à ceux qui vivent dans les souffrances et les épreuves. Nous deviendrons ainsi instruments de paix et de consolation. L’apôtre Paul le suggère d’ailleurs aux Corinthiens : « Il nous console dans toutes nos détresses, pour nous rendre capables de consoler tous ceux qui sont en détresse, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu » (2 Corinthiens 1, 4).
C’est aussi l’expérience concrète et intime de Chiara Lubich : « Seigneur, donne-moi ceux qui sont seuls… J’ai éprouvé dans mon cœur la passion qui envahit le tien pour l’abandon qui submerge le monde entier. J’aime chaque être malade et solitaire. Qui console leur peine ? Qui pleure leur mort lente ? Et qui presse, sur son propre cœur, le cœur désespéré ? Donne-moi, mon Dieu, d’être dans le monde le sacrement tangible de ton amour, de ton être d’amour : être tes bras, qui étreignent et consument en amour toute la solitude du monde (1). »
Par ces paroles Dieu s’adresse à son peuple, qui rentre de l’exil à Babylone. Après avoir vu démolir ses maisons et le Temple, après avoir été déporté en terre étrangère, où il a éprouvé déception et désespoir, le peuple rentre dans son pays et doit reconstruire sur les ruines de la destruction qu’il a connue.
La tragédie vécue par Israël est celle que vivent bien des populations en guerre, victimes d’actes terroristes ou d’une exploitation inhumaine : maisons et rues éventrées, lieux symboles de l’identité d’un peuple rasés, déprédations, lieux de culte détruits. Combien de personnes enlevées ! Des millions de gens contraints à fuir, des milliers qui trouvent la mort dans le désert ou sur les mers. Cela ressemble à une apocalypse.
La Parole de vie de ce mois est une invitation à croire à l’action aimante de Dieu, même si nous avons l’impression qu’il est absent. Elle est annonce d’espérance. Dieu est aux côtés de ceux qui subissent la persécution, l’injustice et l’exil. Il est avec nous, avec notre famille, avec notre peuple. Il connaît notre souffrance personnelle et celle de l’humanité entière. Il s’est fait l’un de nous, jusqu’à mourir sur une croix. C’est pour cette raison qu’il sait nous comprendre et nous consoler. Exactement comme une maman qui prend son enfant sur ses genoux et le console.
Il nous faut ouvrir les yeux et le cœur pour « le voir ». Dans la mesure où nous faisons l’expérience de la tendresse de son amour, nous parviendrons à la transmettre à ceux qui vivent dans les souffrances et les épreuves. Nous deviendrons ainsi instruments de paix et de consolation. L’apôtre Paul le suggère d’ailleurs aux Corinthiens : « Il nous console dans toutes nos détresses, pour nous rendre capables de consoler tous ceux qui sont en détresse, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu » (2 Corinthiens 1, 4).
C’est aussi l’expérience concrète et intime de Chiara Lubich : « Seigneur, donne-moi ceux qui sont seuls… J’ai éprouvé dans mon cœur la passion qui envahit le tien pour l’abandon qui submerge le monde entier. J’aime chaque être malade et solitaire. Qui console leur peine ? Qui pleure leur mort lente ? Et qui presse, sur son propre cœur, le cœur désespéré ? Donne-moi, mon Dieu, d’être dans le monde le sacrement tangible de ton amour, de ton être d’amour : être tes bras, qui étreignent et consument en amour toute la solitude du monde (1). »
Texte préparé sous la direction de Fabio Ciardi
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