« Et il donna l’ordre au centenier de garder Paul, en lui laissant une certaine liberté. » (Actes 24.23)
Alors
que l’apôtre Paul était retenu en prison, à un certain moment le
gouverneur Félix ordonna que l’on accorde à Paul une certaine liberté.
La liberté dont jouissait l’apôtre était relative. Ceci
fait penser à certains animaux attachés à une chaîne et qui jouissent
d’une liberté qui correspond seulement à la longueur de la chaîne.
Au-delà de ce périmètre il n’y a plus de liberté. Cette situation n’est
pas très satisfaisante. Certes il y a un espace de liberté, mais cet
espace est réduit et même parfois il se réduit de plus en plus. Vous
avez dû voir comme moi certains chiens attachés à une chaîne de cinq
mètres, n’avoir plus à leur disposition qu’un espace de cinquante
centimètres. Pourquoi ? Parce que ce chien a tourné en rond, réduisant à
chacun de ses tours autour
du poteau, la longueur de sa chaîne.
Lorsque
Moïse est allé trouver le Pharaon pour lui demander la liberté d’aller
adorer dans le désert avec tout le peuple Hébreu, le Pharaon n’a donné,
qu’une liberté limitée : « Pharaon dit : Je vous laisserai aller, pour
offrir à l’Eternel, votre Dieu, des sacrifices dans le désert ;
seulement ne vous éloignez pas, en y allant. » (Exode 8.24)Moïse
a refusé cette liberté partielle. Après de nouvelles plaies qui
accablèrent l’Egypte, Pharaon lâcha du lest et accepta que le peuple
sorte mais sans les brebis et les bœufs (Exode 10.24).
Encore une fois Moïse refusa cette semi-liberté. Ce n’est qu’après la
mort des premiers nés d’Egypte, qu’enfin le Pharaon laissa partir le
peuple. (Exode 13.17)
Ce
rapide survol de la libération du peuple d’Israël, nous montre que
l’ennemi (personnifié par le Pharaon), ne voulait accorder qu’une
liberté limitée au peuple Hébreu.De
même, aujourd’hui encore, lorsque nous entendons le message de
l’Evangile, l’ennemi de nos âmes, ne veut pas que nous entrions dans la
pleine liberté à laquelle nous sommes appelés. Il aveugle notre
intelligence pour que nous acceptions de servir Dieu dans une
semi-liberté. Il nous tient attachés soit à des passions charnelles ou à
des règles religieuses ou encore à des préceptes humains, comme Paul le
dénonce dans l’épître aux Galates : « A cause des faux frères qui
s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la
liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l’intention de nous
asservir. » (Galates 2.4)
Comment voulaient-ils les asservir ? En les obligeant à revenir aux pratiques légales de la loi de Moïse.
Ma prière pour ce jour :
Merci
Seigneur pour l’œuvre parfaite que tu as accomplie à la croix. Là, tu
as payé le prix de mon rachat afin que maintenant je puisse jouir d’une
liberté totale et complète, par la foi j’entre en possession de cette
liberté. Amen !
Paul Calzada
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