« La
parole fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel, après que le roi
Sédécias eut fait un pacte avec tout le peuple de Jérusalem, pour
publier la liberté, afin que chacun renvoyât libres son esclave et sa
servante, l’Hébreu et la femme de l’Hébreu, et que personne ne tînt plus
dans la servitude le Juif, son frère. Tous les chefs et tout le peuple,
qui étaient entrés dans le pacte, s’engagèrent à renvoyer libres chacun
son esclave et sa servante, afin de ne plus les tenir dans la servitude
; ils obéirent, et les renvoyèrent. » (Jérémie 34.8-10).
Voilà
un évènement important au regard du thème de la liberté. Le roi et tous
les chefs, s’engagèrent à renvoyer libres tous leurs esclaves.
J’imagine la joie de ces personnes qui ont retrouvé leur liberté. Ils
ont dû chanter et jubiler, l’esclavage était fini. Mais
leur joie fut de courte durée car il est dit que le roi et ses chefs,
changèrent d’avis : « Mais ensuite ils changèrent d’avis ; ils reprirent
les esclaves et les servantes qu’ils avaient affranchis, et les
forcèrent à redevenir esclaves et servantes. » (Verset 11) Le roi et les grands du royaume ont considéré que c’était plus avantageux pour eux d’avoir des esclaves !
Vous
remarquerez en passant, que ceux qui étaient tenus en esclavage étaient
des juifs, et qu’ils sont appelés « frères » ! Comme quoi la tentation
de vouloir contrôler et dominer ses propres frères existait en ce temps
là. Mais cette tentation n’existe-t-elle plus de nos jours ?
Ce
fait historique nous rappelle premièrement que lorsque Christ vient
nous libérer de la condamnation, du péché, des passions, des rites vides
de sens, il en est un qui ne veut pas que nous demeurions dans cette
liberté. Aussi, certains, à peine libérés, sont repris dans les pièges
de l’adversaire et reviennent aux choses desquelles le Seigneur les
avait affranchis.Aux Galates,
qui après avoir été affranchis par le message de l’Evangile, sont
retombés sous le joug de la servitude de la loi, Paul dira : « C’est
pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et
ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5.1).Qui
étaient ceux qui ont voulu les asservir à nouveau ? Leurs propres
frères judéo chrétiens. Ici l’asservissement ne venait pas du diable
(parfois il a bon dos), mais des frères !
Sachons
conserver la liberté que nous avons en Christ, et ne retombons pas sous
la servitude d’ordonnances légales imposées par des messages
légalistes, et qui tendraient à nous faire oublier que c’est uniquement
par la grâce que nous sommes sauvés.
Un conseil pour ce jour :
Pour
que notre liberté ne soit pas éphémère mais qu’elle soit renouvelée
jour après jour, demeurons attachés à Christ notre libérateur.
Paul Calzada
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