« Dieu ne fait pas de favoritisme. » (Romains 2.11)
« Ce
cher Joseph ! Comme il me rappelle sa mère, que j’aimais tant ! Comment
faire pour lui prouver mon amour ? Ah, je sais : je vais lui offrir une
magnifique tunique multicolore, un cadeau de grand prix ! »
N’as-tu
pas la mémoire courte, Jacob ? Ne te souviens-tu pas que jadis, en te
préférant à ton frère Esaü, ta mère Rébecca a semé le malheur et la
discorde dans votre famille ? Tu as dû t’enfuir pour échapper à la haine
de ton frère, et tu n’as plus jamais revu ta mère. Ce fut une terrible
punition pour elle comme pour toi.
Et
voilà que toi aussi, tu fais preuve de favoritisme ! Cette belle
tunique (un cadeau princier qui ne convient pas à un adolescent)
provoquera le malheur de ton bien-aimé Joseph. Ses frères, furieux de se
sentir mal aimés, lui arracheront ton beau cadeau, et le vendront comme
esclave. Tu seras privé de ton cher Joseph pendant de nombreuses
années. Et toute la famille pâtira de ton injustice.
Ces
deux récits de la Genèse nous montrent à quel point le favoritisme
provoque de la douleur et de la haine dans les familles. L’enfant
préféré en souffre terriblement, de même que les moins aimés, qui n’ont
pas d’autres ressources que de mal se conduire, comme si leurs actes
criaient : « Papa, maman, nous aussi, nous avons besoin de votre amour
et de votre attention ! »
Rébecca
préférait Jacob parce qu’il restait avec elle dans la tente,
contrairement à son frère qui aimait aller chasser et vivre au grand
air. Et Jacob préférait Joseph parce qu’il lui rappelait sa bien-aimée
Rachel, morte en mettant au monde son petit frère Benjamin. Nous avons,
nous aussi, plus d’affinités avec les uns qu’avec les autres, c’est
humain. Mais Dieu peut nous permettre de dépasser cette tendance
naturelle pour apprendre à aimer équitablement nos enfants et nos
proches.
Ma prière de ce jour :
Seigneur,
toi qui es parfaitement juste, aide-moi à ne pas faire de favoritisme.
J’ai besoin de toi pour y arriver. Je veux être un artisan de paix dans
ma famille et autour de moi et ne jamais semer la discorde. Amen!
Aline Neuhauser
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