Alors
qu’il désire que l’unité soit une réalité vivante dans l’église, à
plusieurs reprises l’apôtre Paul souligne que cette unité est liée à la
manière dont nous marchons.
Cette
image nous fait penser à une armée en marche. L’unité n’est possible
que si les soldats marchent d’un même pas, et vont dans la même
direction. A l’occasion des défilés militaires, nous pouvons ressentir
la force qui se dégage de ces marches cadencées. Alors que la marche est
mentionnée cinq fois dans les chapitres quatre et cinq, le chapitre six
termine par une description de l’armure du chrétien ! Un soldat isolé,
sera vite vaincu, même avec la meilleure armure. Par contre une armée
bien unie et marchant d’un même pas représentera une force irrésistible.
Comment devons-nous marcher ?Relevons
les versets suivants : « Je vous exhorte…à marcher d’une manière
digne…en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant…avec
amour. » (Ephésiens 4.1/2)
S’il est des traits de caractère qui détruisent l’unité, il en est
d’autres qui la renforcent. Ceux qui détruisent l’unité sont :
l’orgueil, la dureté, l’impatience, la cupidité… comme le rappelle Paul :
« Vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la
vanité de leur intelligence. » (Éphésiens 4:17)Par
contre les traits de caractère qui renforcent l’unité sont : la
dignité, l’humilité, la douceur, la patience et l’amour. Paul insiste
sur cette nécessité de marcher dans l’amour, comme le souligne le verset
du jour. La marche dans la lumière renforcera cette unité : « Marchez comme des enfants de lumière ! » (Ephésiens 5:8)La
lumière nous parle de vérité, de transparence, d’honnêteté. Là où ces
valeurs font défaut, la désunion ne manque pas de se manifester.Paul
ajoute ; « Prenez garde afin de vous conduire avec circonspection…
comme des sages. » (Littéralement : prenez garde de marcher avec
circonspection… comme des sages) (Ephésiens 5:15) La sagesse et la modération favorisent la marche dans l’unité.
D’une
manière pratique Paul parlera de comment nous devons marcher dignement
dans nos relations familiales, et sociales, pour trouver le chemin de
l’unité. (Ephésiens 5.22 à 6.9)
Pour pouvoir vivre l’unité de cœur et d’esprit dans l’église, il est
capital de la vivre au sein de nos familles et dans nos relations
sociales. Comment pourrions-nous être des facteurs d’unité dans l’église
si nous sommes en conflit permanent dans nos relations familiales ou
sociétales ? Voilà pourquoi l’apôtre établit un lien entre l’unité des
croyants et leur manière de vivre les
relations familiales et sociales.
Ma prière en ce jour :
Je
veux apprendre à marcher dans l’amour, la patience, l’humilité, la
sagesse, l’honnêteté, déjà chez moi et dans mon travail, pour pouvoir
être un bâtisseur d’unité dans l’église. Amen !
Paul Calzada
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