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« Le point capital de ce qui vient d’être dit… » (Hébreux 8.1)
Après
avoir démontré d’une manière magistrale que la révélation de
Jésus-Christ est supérieure aux anges, à Moïse, à Aaron, à Abraham, et
tout cela à partir des écrits de l’Ancien Testament, l’auteur de
l’épître aux Hébreux commence le chapitre huit par ces mots : « Le point
capital de ce qui vient d’être dit… »
L’auteur
désire que les lecteurs s’attachent à l’essentiel, et non à des
éléments secondaires. Il y a des réalités spirituelles prioritaires, et
d’autres secondaires. Parfois, il nous arrive de nous disperser en
allant après une multitude de choses secondaires. C’était le reproche
que Jésus adressait aux religieux de son époque en des termes imagés :
« Conducteurs aveugles ! qui coulez le moucheron, et qui avalez le
chameau. » (Matthieu 23.24)Ils
s’attardaient sur des aspects secondaires de la loi, mais négligeaient
l’essentiel, c’est-à-dire l’essence même de la loi. Ils payaient leur
dîme, mais négligeaient la justice et la miséricorde. Ils soignaient
leur apparence, mais étaient remplis d’impuretés à l’intérieur
d’eux-mêmes. Ils disaient aux hommes ce qu’il fallait faire, mais
eux-mêmes ne le faisaient pas.
Jérémie
nous invite à aller à ce qui est capital : « Si tu sépares ce qui est
précieux de ce qui est vil (secondaire), tu seras comme ma bouche » (Jérémie 15.19).De
leur côté les pharisiens en étaient arrivés à s’attacher à des
futilités, et à négliger ce qui était le plus important dans la loi. Il
en est souvent ainsi, quand nous devenons des religieux plus attachés
aux formes, aux apparences, qu’au fond.
Dans
la vie chrétienne, il est des fondamentaux auxquels il faut toujours
revenir, et des aspects secondaires sur lesquels il est inutile de
s’attarder. Par exemple, il existe des dizaines de façons de partager le
pain et le vin. Certains s’arrêtent sur des détails, par exemple au
sujet du pain, faut-il du : (pain complet, pain azyme, pain découpé,
pain de mie … ), mais là n’est pas l’essentiel, ce qui est capital,
c’est d’être pleinement conscients de ce que représentent le pain et le
vin : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang » a dit Jésus.
Nous
pourrions multiplier les exemples à l’infini, mais le but de cette
pensée est d’encourager chacun à devenir un disciple accompli, capable
de discerner ce qui est capital. Or, ce qui est capital, c’est de
connaître Christ. L’apôtre Paul l’exprime ainsi : « Je regarde toutes
choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de
Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les
regarde comme de la boue, afin de gagner Christ. » (Philippiens 3.8)
Une prière pour ce jour :
Seigneur
donne-moi la sagesse de m’attacher à l’essentiel, que je ne perde pas
mon temps à discuter sur des points secondaires. Que je place la
connaissance de Christ en haut de mes préoccupations. Amen !
Paul Calzada
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