Le mardi de la 2e
semaine de l'Avent
L'Église fête : Notre
Dame de Guadalupe (1531)
Saint(s) du jour : St
Corentin, 1er évêque de Quimper (Ve s.), Bx
Jacques (Giacomo) Capocci de Viterbe, évêque
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Saint Bernard :
« Votre
Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit
perdu »
Livre d'Isaïe 40,1-11.
Consolez,
consolez mon peuple, – dit votre Dieu –
parlez au cœur de
Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié,
qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes.
Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ;
tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu.
Que
tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les
escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !
Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que
la bouche du Seigneur a parlé. »
Une voix dit : « Proclame ! »
Et je dis : « Que vais-je proclamer ? » Toute chair est comme l’herbe,
toute sa grâce, comme la fleur des champs :
l’herbe se dessèche et
la fleur se fane quand passe sur elle le souffle du Seigneur. Oui, le peuple
est comme l’herbe :
l’herbe se dessèche et la fleur se fane, mais
la parole de notre Dieu demeure pour toujours.
Monte sur une haute
montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec
force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne
crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! »
Voici
le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici
le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage.
Comme un
berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les
porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.
Psaume 96(95),1-2a.3a.10ac.11-12a.12b-13ab.
Chantez au
Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et
bénissez son nom !
Racontez à tous les peuples sa gloire,
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Il gouverne les
peuples avec droiture.
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en
fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face
du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,12-14.
En ce
temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un
homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne
va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour
partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la
retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les
quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père
qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon 1 pour l'Avent, 7-8 (trad. Orval)
« Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces
petits soit perdu »
« Voici que le nom du Seigneur vient de loin » dit le prophète (Is
30,27). Qui pourrait en douter ? Il fallait à l'origine quelque chose de
grand pour que la majesté de Dieu daigne descendre de si loin en un séjour
si indigne d'elle. Oui, effectivement, il y avait là quelque chose de grand :
sa grande miséricorde, son immense compassion, sa charité abondante. En
effet, dans quel but croyons-nous que le Christ est venu ? Nous le trouverons
sans peine puisque ses propres paroles et ses propres œuvres nous dévoilent
clairement la raison de sa venue. Il est venu en toute hâte des montagnes
pour chercher la centième brebis égarée.
Il est venu à cause de nous pour que les miséricordes du
Seigneur apparaissent avec plus d'évidence, ainsi que ses merveilles à
l'égard des enfants des hommes (Ps 106,8). Admirable condescendance de Dieu
qui nous cherche, et grande dignité de l'homme ainsi recherché ! Si celui-ci
veut s'en glorifier, il peut le faire sans folie, non que de lui-même il
puisse être quelque chose, mais parce que celui qui l'a créé l'a fait si
grand. En effet, toutes les richesses, toute la gloire de ce monde et tout ce
qu'on peut y désirer, tout cela est peu de chose et même n'est rien en
comparaison de cette gloire-là. « Qu'est-ce donc que l'homme, Seigneur, pour
en faire si grand cas, pour fixer sur lui ton attention ? » (Jb 7,17)
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