« C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle. » (Psaume 103.5).
De
nos jours, l’un des objets de la recherche scientifique est l’étude du
vieillissement. Quiconque feuillette les revues scientifiques peut
constater tout l’intérêt qui est porté à ce sujet. Toutes ces études ont
pour objet de retarder le plus possible ce phénomène naturel. Or, parmi les oiseaux, certaines espèces d’aigles ont une longévité assez étonnante au vu de leur intense activité.
Ce
compagnon des hautes cimes, avec son œil perçant, est décrit dans le
livre de Job en ces termes : « L’aigle place son nid sur les hauteurs.
C’est dans les rochers qu’il habite…De là, il épie sa proie…Ses petits
boivent le sang. » (Job 39.30/33).Ce texte nous parle de trois choses importantes : sa demeure, sa vue et ses petits.
Au sujet de sa demeure, l’aigle place son nid sur les rochers les plus élevés.Le
croyant n’a qu’un seul et sûr refuge, Jésus le Rocher des siècles.
Quand l’ennemi veut nous assaillir, nous pouvons nous réfugier en Christ
et dire avec le psalmiste : « Mon Dieu, mon rocher où je trouve un
abri. » (Psaume 18.3).Le
stress est certainement un facteur de vieillissement, or, lorsque nous
développons l’aptitude à nous élever au-dessus des tempêtes de la vie,
en trouvant un refuge en Jésus notre
rocher, n’y a-t-il pas là une belle occasion de laisser notre stress de
côté ?
Au
sujet de sa vue, l’aigle a une vue perçante, il voit loin. Sa vision
est claire, il discerne un lapereau ou un mulot au milieu des herbes et
taillis. Qu’en est-il de la vision du croyant ? De son discernement ?
Dieu veut que nous sachions « discerner les choses les meilleures » (Philippiens 1.10) ; « le bien et le mal », comme le dit l’auteur de l’épître aux hébreux (Hébreux 5.14)
; « la volonté du Seigneur, ce qui est bon agréable et parfait », comme
le dit Paul dans Romains 12.2 ; « les temps dans lesquels nous
sommes », comme le rappelle Paul dans Romains 13.11 ; « le corps du
Seigneur » comme cela nous est demandé dans 1 Corinthiens 11.29.
L’aigle
est un bon formateur pour les petits aiglons ; il leur apprend à boire
le sang nous dit ce texte de Job. D’autre part, au fur et à mesure que
les aiglons grandissent, il leur retire la paille du nid pour qu’ils
découvrent le contact avec le rocher.Tout
chrétien est invité à amener d’autres personnes à découvrir la valeur
du sang de Jésus et à les encourager à s’appuyer uniquement sur Jésus le
Rocher des siècles (Hébreux 9.22) ; (1 Corinthiens 10.4).
Ma prière en ce jour :
C’est
en toi que je veux me réfugier, aide-moi à avoir de plus en plus de
discernement et à enseigner aux autres à compter sur toi Seigneur. Amen !
Paul Calzada
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