Dans
ce chapitre, d’une manière symbolique au travers de sept paraboles,
Jésus décrit l’influence que la propagation de l’Evangile (Mission) aura
sur les individus et les peuples.
Jeter la semence sur tous les terrains, c’est le rappel de l’ordre divin : « Allez par tout le monde ». (Marc 16.15)
Le
filet rempli de toutes sortes de poissons, nous rappelle l’universalité
du message de l’Evangile : hindouistes, musulmans, athées, animistes,
croyants des mille et une religions établies dans le monde, riches et
pauvres, sages et ignorants, tous peuvent entrer dans le royaume des
cieux.
La
croissance de la minuscule graine nous parle de développement. Souvent
sur un terrain pionnier l’œuvre débute avec un seul missionnaire, placé
au milieu d’un immense champ d’incrédulité, d’idolâtrie, de
superstitions, d’indifférence…Même si rien de visible ne se passe
pendant une semaine, un mois, un an, dix ans, une vie, le Royaume de
Dieu croîtra assurément. Le royaume des cieux peut paraître insignifiant
au départ, semblable à un grain de moutarde, mais il porte en lui-même
la vie, et il est appelé à se développer jusqu’à atteindre plus tard une
taille spectaculaire.
La
petite mesure de levain mélangée à la pâte change la structure de cette
pâte. Cela nous rappelle deux phénomènes concomitants : pendant que le
péché atteint tous les hommes, altérant la société, l’Evangile diffusé
dans le monde entier transforme les personnes qui le reçoivent, jusqu’à
métamorphoser des milliers de personnes. Le croyant peut être pauvre,
mais il en enrichira plusieurs comme le dit Paul. Le message du royaume
des cieux affecte toutes les relations humaines, il transforme les
individus, modifiant leur comportement aussi bien dans les affaires que
dans la vie sociale.
La
mauvaise herbe croissant simultanément avec la bonne semence nous
rappelle la dualité et la coexistence du bien et du le mal : les
croyants témoignent de la vigueur de ce royaume même au milieu d’un
monde pervers et hostile. Notons que nous, disciples de Jésus, sommes
cette bonne semence, tandis que le champ est le monde, c’est-à-dire
l’humanité. Dieu veut nous « jeter » dans le monde entier pour que notre
témoignage suscite le miracle de la régénération : l’ivraie changée en
blé. Voilà pourquoi il est déconseillé d’arracher l’ivraie avant la fin.
N’oublions jamais qu’avant d’être des grains de blé nous étions de
« l’ivraie » (graminée présente dans les champs de blé, toxique par son
feuillage, et surtout par ses grains dont l’ingestion entraîne
somnolence et titubation).Comme Dieu nous a transformés, aujourd’hui encore, ceux qui
reçoivent le message de l’Évangile peuvent vivre ce miracle de la
régénération. (1 Pierre 1.3).
Les
paraboles du trésor et de la perle de grand prix, nous rappellent que
rien ne peut égaler la valeur du message du salut, et qu’il est donc
primordial de valoriser le travail missionnaire.
Ma prière en ce jour :
En quelque lieu que ce soit, béni le travail missionnaire. Amen !
Paul Calzada
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