Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
De la vie parfaite, II §1,3,4, (Œuvres spirituelles de Saint Bonaventure, Sté S. François d'Assise, 1931 ; pp.51-52, rev.)
Celui qui considère ses propres défauts des yeux du cœur doit «
s'humilier en vérité sous la puissante main de Dieu ». Aussi, je vous
exhorte, vous qui êtes la servante de Dieu, lorsque vous connaîtrez avec
certitude vos défauts, à humilier profondément votre âme, et à vous
mépriser vous-même. Car « l'humilité est une vertu, dit Saint Bernard, par
laquelle l'homme se tient pour vil, grâce à une très exacte connaissance de
lui-même ». Par cette humilité, notre Père, le bienheureux François,
devint vil à ses propres yeux. Il l'aima et la rechercha depuis les
commencements de sa vie religieuse jusqu'à la fin. Pour elle, il quitta le
monde, se fit traîner nu dans les rues de la ville, servit les lépreux,
confessa ses péchés dans ses prédications et demanda qu'on le couvrît
d'opprobres.
Mais c'est surtout du Fils de Dieu que vous devez apprendre cette vertu. Il dit lui-même : « apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur », car, selon le bienheureux Grégoire : « celui qui amasse des vertus sans humilité, lance de la poussière contre le vent ». De même que l'orgueil est le principe de tout péché, de même en effet, l'humilité est le fondement de toutes les vertus.
Mais c'est surtout du Fils de Dieu que vous devez apprendre cette vertu. Il dit lui-même : « apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur », car, selon le bienheureux Grégoire : « celui qui amasse des vertus sans humilité, lance de la poussière contre le vent ». De même que l'orgueil est le principe de tout péché, de même en effet, l'humilité est le fondement de toutes les vertus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire