« Car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes. » (Matthieu 7.29)
Ici
nous trouvons une comparaison entre deux formes d’autorité. D’un côté
il y a l’autorité officielle, détenue par les religieux de l’époque, et
d’un autre côté il y l’autorité pleine de vitalité et de force du
Seigneur Jésus.
L’autorité
des religieux provenait de leur position officielle. Il est dit à leur
sujet qu’ils occupaient la chaire de Moïse : « Les scribes et les
pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. » (Matthieu 23.2).Cette
place leur conférait une certaine autorité qu’ils exerçaient en faisant
pression sur les personnes. Ils utilisaient pour cela la menace de
l’exclusion : « Ses parents dirent cela parce qu’ils craignaient les
Juifs ; car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu’un
reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait
exclu de la synagogue. » (Jean 9.22)Nous
retrouvons cette même forme d’autorité exercée à l’encontre des
disciples : » …défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui
que ce soit en ce nom-là. » (Actes 4.17)Egalement, ils utilisaient leur autorité pour accuser : « Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser » (Jean 8.6).Donc, ce qui caractérisait l’autorité des religieux c’était la menace, l’accusation, la manipulation et l’exclusion.
L’autorité
de Jésus provenait du revêtement du Saint-Esprit : « Jésus, revêtu de
la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se
répandit dans tout le pays d’alentour » (Luc 4.14).Son
autorité s’exerçait, en rendant libre les opprimés et les captifs, en
donnant des paroles pleines de vie et de grâce, comme nous le voyons,
entre mille exemples, lorsqu’il guérit le paralytique : « Or, afin que
vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de
pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il au
paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison » (Matthieu 9.6).
L’autorité
qui provient du Saint-Esprit ne détruit pas, mais elle édifie. C’est ce
que nous voyons lorsque l’apôtre Paul parle de l’autorité qu’il
exerçait : « Et quand même je me glorifierais un peu trop de l’autorité
que le Seigneur nous a donnée pour votre édification et non pour votre
destruction… » (2 Corinthiens 10.8). Pour l’édification et non la destruction.
Lorsque
dans l’église, cette autorité pleine de vitalité provenant d’une
puissante onction du Saint-Esprit, édifiant et relevant ceux qui sont
chancelants fait défaut, elle est remplacée par une autorité officielle,
qui utilise la menace ou l’intimidation, afin d’exercer un pouvoir de
manipulation sur les personnes. L’autorité officielle, comme celle des
scribes et des pharisiens, n’édifie pas, elle sanctionne et détruit.
Elle « brise le roseau froissé ».
Ma prière en ce jour :
Merci pour ton autorité qui se manifeste dans l’amour des pécheurs pour les relever et les sauver. Amen !
Paul Calzada
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