1. Dans les Évangiles et la tradition patristique, trois femmes ont été identifiées avec Marie-Madeleine :
Marie de Magdala, Marie de Béthanie, et la pécheresse anonyme. Il
existe un débat parmi les exégètes sur l’assimilation de ces trois
femmes à Marie-Madeleine. Mais l’enseignement de l’Église sur cette
belle figure unifiée reste d’actualité : Marie-Madeleine est la grande
repentie, contemplative et apôtre. En savoir +
2. Marie-Madeleine grandit dans la Tradition. La
progression de son culte est un cas intéressant d’hagiographie,
c'est-à-dire de formation d’une tradition autour de la vie d’une sainte.
La femme de Magdala rencontre un succès foudroyant auprès,
successivement, des moines, des nobles et des pauvres. En savoir +
3. L’image d’une Marie-Madeleine sulfureuse est récente. Elle n’a aucun fondement dans
les Écritures ou la Tradition : le fruit d’un esprit de « petit
blasphème » anticlérical et positiviste au XIXesiècle, elle est érigée
au rang de thèse scientifique au XXe siècle et popularisée par des
œuvres de fiction au demeurant assez médiocres. En savoir +
4. Dans la tradition chrétienne, et telle que nous la révèle les Écritures, Marie-Madeleine reçoit le nom d’apôtre des apôtres. C’est une référence à son rôle unique de témoin de la résurrection et d’évangélisatrice des apôtres. En savoir +
5. Marie-Madeleine est aussi une figure d’amitié très
forte. Elle porte à Jésus un amour fidèle, qui n’a pas besoin d’être
sexuel pour être profond. Sa conversation avec Jésus dans le jardin de
la résurrection révèle son attachement au corps de son Seigneur, qui en
fait un exemple de confiance et de foi. En savoir +
6. La sainte incarne également le repentir et la confiance.
La figure de la pénitente touchée par l’amour du Christ est aujourd’hui
la plus traditionnelle qui soit. La conversion de Marie-Madeleine est
une manifestation de confiance : en cela, elle est, avec la Vierge
Marie, un contrepoint éclatant à la défiance d’Ève dans la Genèse. En savoir +
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