Il
y eut une voix venant des cieux :
« Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
« Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Homélies sur l’évangile de Marc 1C, SC 494 (trad. SC, rév.)
« Et il fut baptisé dans le Jourdain par Jean. » Grande est sa
miséricorde : celui qui n’avait pas commis de péché est baptisé comme un
pécheur. Dans le baptême du Seigneur tous les péchés sont remis. Mais Il
n'est qu’une sorte de préfiguration du baptême du Sauveur, car la vraie
rémission des péchés est dans le sang du Christ, dans le mystère de la
Trinité.
« Et ressortant de l’eau, il vit les cieux ouverts. » Tout cela est écrit pour nous. Donc avant de recevoir le baptême, nous avons les yeux fermés, nous ne voyons pas les réalités célestes.
« Il vit l’Esprit-Saint descendre comme une colombe et demeurer sur lui. Et il y eut une voix du haut du ciel : tu es mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute ma faveur ». Nous voyons le mystère de la Trinité : Jésus est baptisé, l’Esprit-Saint descend sous l’apparence d’une colombe, le Père parle du haut du ciel.
« Il vit les cieux ouverts.» L’expression « il vit » montre que les autres n’avaient pas vu. Que l’on n’aille pas s’imaginer les cieux simplement et matériellement ouverts : nous-mêmes qui maintenant sommes en ce lieu, selon la diversité de nos mérites, nous voyons les cieux ouverts ou fermés. Une foi totale voit les cieux ouverts, mais une foi qui doute les voit fermés.
« Il vit les cieux ouverts, et l’Esprit comme une colombe descendre et demeurer sur lui. » (Jn 1,32) Voyez ce que dit l’Écriture : demeurer, c’est-à-dire ne pas s’en aller. Sur le Christ, l’Esprit-Saint est descendu et est demeuré ; tandis que sur les hommes, il descend mais ne demeure pas. En effet espérons-nous que l’Esprit-Saint demeure en nous quand nous haïssons notre frère ou que nous avons des pensées mauvaises ? Si donc nous avons de bonnes pensées, sachons que l’Esprit-Saint habite en nous, mais si nous en avons de mauvaises, c’est le signe que l’Esprit-Saint s’est retiré de nous. C’est pourquoi il est dit du Sauveur :
« Celui sur qui tu verras l’Esprit Saint descendre et demeurer, c’est lui. » (Jn 1,33)
« Et ressortant de l’eau, il vit les cieux ouverts. » Tout cela est écrit pour nous. Donc avant de recevoir le baptême, nous avons les yeux fermés, nous ne voyons pas les réalités célestes.
« Il vit l’Esprit-Saint descendre comme une colombe et demeurer sur lui. Et il y eut une voix du haut du ciel : tu es mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute ma faveur ». Nous voyons le mystère de la Trinité : Jésus est baptisé, l’Esprit-Saint descend sous l’apparence d’une colombe, le Père parle du haut du ciel.
« Il vit les cieux ouverts.» L’expression « il vit » montre que les autres n’avaient pas vu. Que l’on n’aille pas s’imaginer les cieux simplement et matériellement ouverts : nous-mêmes qui maintenant sommes en ce lieu, selon la diversité de nos mérites, nous voyons les cieux ouverts ou fermés. Une foi totale voit les cieux ouverts, mais une foi qui doute les voit fermés.
« Il vit les cieux ouverts, et l’Esprit comme une colombe descendre et demeurer sur lui. » (Jn 1,32) Voyez ce que dit l’Écriture : demeurer, c’est-à-dire ne pas s’en aller. Sur le Christ, l’Esprit-Saint est descendu et est demeuré ; tandis que sur les hommes, il descend mais ne demeure pas. En effet espérons-nous que l’Esprit-Saint demeure en nous quand nous haïssons notre frère ou que nous avons des pensées mauvaises ? Si donc nous avons de bonnes pensées, sachons que l’Esprit-Saint habite en nous, mais si nous en avons de mauvaises, c’est le signe que l’Esprit-Saint s’est retiré de nous. C’est pourquoi il est dit du Sauveur :
« Celui sur qui tu verras l’Esprit Saint descendre et demeurer, c’est lui. » (Jn 1,33)
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