« Je
vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour
demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui
est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom,
je suis au milieu d’eux » (Matthieu 18.19/20).
Dans
la prière modèle, que Jésus nous laisse, il emploie le pluriel
« notre ». Ce faisant, il nous montre quels sont les liens qui nous
unissent aux autres croyants en Christ. Nous ne sommes pas des enfants
uniques, mais nous avons des frères et des sœurs. En reprenant les
images de l’Ecriture qui décrivent l’Eglise, il est dit que nous formons
un corps, que nous sommes une armée, que nous sommes un temple fait de
nombreuses pierres, que nous sommes un troupeau. Toutes ces images
soulignent que nous ne sommes pas seuls. Certes la prière a une
dimension personnelle, mais elle se vit aussi dans la communion au corps
de Christ.Le terme « notre »
souligne l’importance de cette horizontalité dans laquelle nous
communions, les uns avec les autres, pour pouvoir ensuite communier
ensemble verticalement,
avec « le Père des Lumières » (Jacques 1.17).
Ce terme, « notre », nous impose un examen de nous-mêmes, pour voir si
nous pouvons dire en vérité que nous aimons les frères, avant même de
penser à nous adresser à Dieu.
Parfois
nous disons : « Notre Père », et nous nous présentons devant lui comme
des enfants qui se querellent. Tout père sage, lorsque ses enfants se
disputent, va prendre ses enfants près de lui, et va les inviter à se
demander pardon. Ainsi en est-il avec Dieu ; avant qu’il puisse nous
écouter et nous entendre, il nous invite à travailler à la qualité de ce
qui est essentiel à notre relation fraternelle : « Mais moi, je vous
dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni
par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! Mérite d’être
puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! Mérite
d’être puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à
l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose
contre toi, laisse là ton offrande devant
l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens
présenter ton offrande » (Matthieu 5.22/24).
Quelle
puissance dans la prière lorsque les cœurs sont réunis, dans une
véritable communion, autour du Seigneur ! Relisez ces passages : Actes
2.1 ; Actes 2.46 ; Actes 4.24/31 ; Actes 5.12. Le mot « ensemble » va
bien au-delà d’un rassemblement dans un même lieu. Il parle d’une
communion de cœur et d’esprit des uns avec les autres. Les disciples
priaient en étant un seul cœur et une seule âme, aussi cela fut suivi de
grâces merveilleuses. Il est
préférable de n’être que deux ou trois à prier « ensemble », comme cela
vient d’être dit, que cinquante ou plus qui n’ont pas les mêmes pensées.
Un conseil pour ce jour :
Travaillez à améliorer la communion fraternelle, avec les autres disciples de Christ.
Paul Calzada
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