« Si tu gardais le souvenir des iniquités, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Psaume 130.3).
S’il
est vital pour nous, êtres humains, de pardonner, de se pardonner,
d’être pardonné, et, de ne pas oublier, pour éviter de refaire les mêmes
fautes et pour croître dans la grâce, il n’en est pas de même pour
Dieu. Lui, il pardonne et oublie ! Pourquoi ? Parce que Dieu est Saint
et il est Parfait.
Notre nature
pécheresse et faillible rend nécessaire le souvenir de nos fautes
pardonnées, tout comme des blessures que nous avons subies, même si nous
les avons pardonnées ; pourquoi ? Afin de ne pas retomber dans les
mêmes travers, et afin de devenir meilleurs. Dieu n’étant jamais tenté
par le mal, mais étant parfaitement Saint, n’a pas besoin de garder le
souvenir de nos offenses. Il ne peut s’améliorer car il est parfait. Il
ne peut faire du mal car il est Saint. Il n’y a pour lui aucune
raison de ne pas oublier. Au contraire, sa justice ayant été satisfaite
par la mort de Jésus-Christ, il n’y a aucune raison de garder le
souvenir de nos offenses.
La
Bible est claire à ce sujet, quand Dieu pardonne, il oublie : « Je ne
me souviendrai plus de tes péchés » (Esaïe 43.25) ; (Hébreux 8.12 et
10.17) ; (Jérémie 31.34). Le psalmiste, connaissant cela, prie ainsi : «
Ne te souviens pas des fautes de ma jeunesse » (Psaume 25.7) et (Psaume 79.8).
Cette
dimension de la personnalité divine est soulignée dans ce beau passage
de Michée : « Qui est semblable à toi, oh Dieu, qui pardonnes
l’iniquité, qui oublies les péchés du reste de ton héritage ? Tu ne
gardes pas ta colère à toujours, tu prends plaisir à la miséricorde.
Dieu aura encore compassion de nous, il mettra sous nos pieds nos
iniquités. Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés » (Michée 7.18/19).
Le
pardon divin est absolu. Si nous avons confessé nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous pardonner, et il n’y a
aucune raison de rester dans la culpabilité. « Si nous confessons nos
péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner, et pour nous
purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.9). Dieu n’est pas un accusateur.
Celui qui nous accuse devant Dieu, et qui veut lui rappeler nos péchés
passés, c’est le diable, l’accusateur des frères. Mais Dieu dit : «
J’enlève ton iniquité » (Zacharie 3.1/4).
Un conseil pour ce jour :
A
l’accusateur, qui n’oublie pas, résistez-lui avec une foi ferme, car
Dieu, dans sa grâce, et par les mérites du sacrifice de Christ, a ôté et
oublié vos fautes confessées.
Paul Calzada
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