1. Selon les promesses de Dieu, le
Messie devait naître de l’arbre de Jessé (Isaïe 11,1), dans la lignée
de David (2 Samuel 7,5-16). C’est par Joseph, lui-même « de la maison et
de la descendance de David » (Luc 2,4), que s’accomplissent toutes ces
promesses. L’Ange l’appelle « Fils de David » (Matthieu 1,20)
et Joseph le sera jusqu’à sa mort, après laquelle c’est à Jésus lui-même
que sera donné ce titre (Luc 18,38-39). En savoir +
2. Les Écritures constituent notre seule source d’information directe concernant saint Joseph et elles nous invitent à l’écoute de son silence.
Joseph peut être regardé comme le Chérubin qui veille sur l’Arche de la
Nouvelle Alliance et sa contemplation du mystère de Dieu le conduit
naturellement au silence de l’émerveillement. En savoir +
3. C’est saint Matthieu qui donne à saint Joseph la plus grande place
dans son récit. Contrairement à une iconographie symbolique répandue
Joseph n’était sans doute pas vieux quand il épousa Marie. C’était
probablement un jeune homme dans la force de l’âge, qui
formait avec Marie un couple d’apparence normale, pour cacher, garder
et protéger le secret de Dieu de tout mal et de toute curiosité. En savoir +
4. Jésus, connu comme « fils de Joseph » (Luc 4,22) est « le plus beau des enfants des hommes » (Psaume 44,3) et la Tradition nomme Marie « la plus belle des femmes » (Cantique
1,8) : on peut imaginer aussi que quelque chose la beauté de David (1
Samuel 16,12) a pu passer à ses descendants. C’est ainsi que des saints
ont médité sur la beauté de Joseph, sa pureté, son
amour, sa sagesse et sa prudence, sa miséricorde et sa compassion,
l’imaginant comme un homme au regard clair, et comme une figure
évidemment pleine de noblesse, comblée par une vie simple, pauvre et
cachée avec Jésus et Marie. En savoir +
5. Jésus vrai Dieu et vrai homme, devait avoir une vraie famille,
car l’Incarnation respecte pleinement les lois de la croissance
humaine. Joseph, choisi par le Père éternel pour être le fidèle
nourricier et le gardien de ses plus grands trésors, a naturellement été
comblé par Dieu de toutes les grâces nécessaires à sa mission unique. En savoir +
6. Les épreuves n’ont pas été épargnées à Joseph :
celle de la « nuit spirituelle » qu’il vécut lors des événements de
l’Incarnation bien sûr, mais aussi l’épreuve de la pauvreté à Noël, du
danger devant Hérode, de l’émigration en Égypte, et tous les soucis
d’une vie simple et pauvre ensuite à Nazareth. Face à tout cela,
l’Écriture témoigne qu’il était « un homme juste » (Matthieu 1,19), rempli de foi, qui répondit sans délai aux appels de Dieu (Matthieu 1,24 ; 2,14 ; 2,21). En savoir +
7. Selon la Tradition, Jésus est le « Nouvel Adam », et Marie « la Nouvelle Ève », mais la sainteté du couple formé par Joseph et Marie répare aussi d’une certaine manière le mal qui est né du couple d’Adam et Ève. La Sainte Famille a été proclamée comme « le prototype et l’exemple de toutes les familles chrétiennes » (Jean-Paul II) et en elle, Jésus a « grandi en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et les hommes » (Luc 2, 52). En savoir +
8. Comme Jean-Baptiste, Joseph s’efface finalement pour
que Jésus soit pleinement révélé. Après Marie, il est incontestablement
le plus grand saint de la chrétienté et c’est très justement qu’il a
été proclamé Patron de l’Église universelle. En savoir +
9. La dévotion à saint Joseph a été tardive, mais elle a un bel avenir devant
elle. Il nous faut tous avec lui « revenir à Nazareth » (Luc 2,39).
Intentionnellement ou non, Marie à Cana a repris les mots de la Genèse
adressés au Patriarche Joseph : « Faites tout ce qu\'il vous dira » (Genèse 41,55) En savoir +
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