« Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » (Jacques 5.16)
Reconnaître
nos erreurs, les confesser à ceux que nous avons blessés, et recevoir
leur pardon, ouvre la porte à une merveilleuse libération intérieure.Nelson
Mandela, après avoir passé près de 30 ans en prison, pour avoir lutté
contre l’apartheid, a renoncé à toute vengeance. A l’occasion de son
discours lors de la remise du prix Nobel de la paix en 1993, il a dit :
« Le pardon libère l’âme, il fait disparaître la peur. C’est pourquoi le
pardon est une arme si puissante ».Bien
avant Nelson Mandela, Jésus lui-même nous a invités à le suivre sur
cette voie royale du pardon : « Mais moi, je vous dis : Aimez vos
ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui
vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui
vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans
les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les
bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous
aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les
publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? » (Matthieu 5.44/46)
Mais, le gros problème avec le pardon, c’est qu’il n’est pas facile de
le mettre en œuvre. Demander pardon et pardonner, ce n’est pas aussi
simple qu’il y paraît. Notre orgueil, notre fierté sont autant
d’obstacles à surmonter ; et pourtant, quelle puissance de libération et
de guérison intérieure se vivent dans cette démarche.
Je
ne vais pas entrer dans les divers aspects de la puissance qu’il y a
dans le pardon, mais simplement rappeler que le pardon appartient à
toute cette panoplie de moyens que Dieu met à notre disposition pour
trouver la voie de la guérison intérieure. La médecine reconnaît le lien
existant entre certaines maladies, et les divers sentiments
destructeurs comme la culpabilité, la honte. Le refus de demander
pardon, ou de pardonner, blesse la volonté, et génère l’incapacité
d’aimer. Beaucoup de personnes, blessées dans leur enfance, en sont les
victimes. De même certains couples vivent dans l’aigreur, et
l’agressivité permanente parce qu’ils refusent de vivre le pardon
mutuel.
Le
pardon est le fruit d’un acte volontaire. Voilà pourquoi l’Ecriture
emploie l’impératif : « Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a
sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même
que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » (Colossiens 3.13)
Le pardon libère le blessé de ses blessures intérieures, mais il libère
aussi le fautif de sa honte et de sa culpabilité. Cela fonctionne dans
les deux sens.
Un conseil pour ce jour :
Reconnaissez
vos erreurs, confessez-les à ceux qui en ont été victimes. Si vous avez
été victimes, et que l’on vous demande pardon, n’accusez pas. Dans les
deux cas, pardonnez-vous réciproquement, et vos âmes bénéficieront d’un
profond apaisement.
Paul Calzada
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