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François et les brigands
Saint François se comportait en frère de toute personne
rencontrée et considérait avec amour chaque créature, car notre Père des
Cieux est le Père de tous.
Une rencontre dans la vie de François :
Des brigands qui ravageaient le pays venaient parfois demander à
manger au couvent. François conseilla à ses frères d'aller à leur
rencontre avec bienveillance, de leur apporter ce qu'ils trouveraient de
meilleur à manger, de les servir avec humilité et ensuite de leur
parler de l'amour du Christ. Les brigands, touchés par l'humble charité
des frères, se convertirent...
“Les frères n’outrageront personne ; ils ne
diffameront, ils ne dénigreront personne. Ils seront modestes, animés de
la plus grande douceur envers tous les hommes. Ils ne doivent ni juger
ni condamner.” (1ère Règle de saint François 11, 7)
“Les sœurs doivent bien prendre garde de
s’irriter ou de se troubler à cause du péché de l’autre, car la colère
et le trouble sont un obstacle à la charité en soi et dans les autres”. (Règle de sainte Claire 9, 3)
“Que nous t’aimions : de
tout notre cœur en pensant toujours à toi ; de toute notre âme en te
désirant toujours ; de tout notre esprit en dirigeant vers toi tous nos
élans et ne poursuivant toujours que ta seule gloire ; de toutes nos
forces en dépensant toutes nos énergies et tous les sens de notre âme et
de notre corps au service de ton amour et de rien d’autre. Que nous
aimions nos proches comme nous-mêmes : en les attirant tous à ton amour
selon notre pouvoir, en partageant leur bonheur comme s’il était le
nôtre, en les aidant à supporter leurs malheurs, en ne leur faisant
nulle offense” (extrait du Notre Père paraphrasé de saint François)
Des témoins franciscains :
- Marguerite Sinclair, une jeune Ecossaise, est entrée en 1923 au
monastère de Notting Hill près de Londres ; elle y prit le nom de soeur
Marie François des Cinq Plaies et y mourut peu après (novembre 1925)de
la tuberculose. Elle écrivait à sa jeune soeur : “Force-toi à
sourire, malgré tes impressions ; tu ne sais jamais qui peut être dans
la peine, et un sourire, jeté aux autres en passant, peut illuminer leur
vie et leur donner du coeur.”
- Le Bienheureux Contardo Ferrini (1859- 1902), tertiaire franciscain
italien que nous fêtons ce jeudi 20, avait mis le frère, la sœur, au
cœur de sa vie sociale et professionnelle : « la charité pour les autres sera mon premier souci ».
La grâce d'être aimé et d'aimer est une force sur le chemin de la vie … à utiliser sans modération !
Et nous, aujourd'hui ?
« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »
“là où est la haine, que je mette l'amour…. Que je ne cherche pas
tant à être aimé qu'à aimer. Car c'est en se donnant que l'on reçoit”
Cette semaine, nous pourrions ensemble
remercier le Seigneur pour tout l'amour que nous avons reçu, de Lui mais
aussi de tant de personnes. La liste à établir pourrait être longue!
Pourquoi ne pas l'écrire pour faire mémoire de chacun et raviver notre
reconnaissance et notre action de grâce ? ...
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