« L’Eternel vit…que toutes les pensées de leur cœur se portait uniquement vers le mal… et il fut affligé en son coeur. » (Genèse 6.5/6)« Je t’ai vu juste devant moi parmi cette génération. » (Genèse 7.1)
Nous
sommes à un moment crucial de l’humanité ; c’est à l’époque du
patriarche Noé. Dieu voit les pensées du cœur des hommes, et elles sont
tournées exclusivement vers le mal. Au-delà des actes visibles, Dieu
voit les pensées. Or, ce qu’il voit, c’est le mal absolu, la méchanceté,
la corruption, et ce qu’il voit produit chez lui de l’affliction. Je
voudrais attirer votre attention sur ce point particulier. Nous
pourrions être enclins à ne voir chez Dieu que la colère, et
l’irritation, au point d’en oublier que ce qu’il éprouve avec intensité,
c’est de l’affliction. Arrêtez votre regard un instant sur Dieu.
Considérez sa tristesse et sa peine à ce moment là. Alors que sa
création était belle et parfaite, il voit avec regret tous les ravages
produits par le péché.
Oui,
Dieu voit le mal généralisé, mais avant de détruire les hommes, sa
compassion et son amour le poussent à voir s’il n’y a pas encore un
moyen de sauver l’humanité. Il a besoin d’un homme pour cela. Cet homme,
certainement, ne sera pas parfait ; mais Dieu ne cherche pas un homme
parfait, il cherche un homme qui croit. Et, voyant le cœur de chacun,
Dieu trouve cet homme en la personne de Noé. Ayant
foi en la parole de Dieu, Noé non seulement va construire l’arche
salvatrice, mais pendant le temps de cette construction qui a duré cent
ans, il fut un messager de Dieu, invitant les hommes à se repentir.
Pouvez-vous penser à cette longue période où la patience de Dieu s’est
prolongée ? Cent ans, c’est long, ce fut le temps où Dieu offrait encore
aux hommes le temps de se détourner du mal, le
temps d’abandonner leurs mauvaises pensées.
Peut-être
que jusqu’à ce jour, en lisant ce récit, vous avez vu la colère et le
jugement de Dieu. Ne voudriez-vous pas porter un autre regard sur Dieu ?
Voulez-vous considérer son désir de trouver un homme, par lequel il va
essayer pendant cent ans de sauver les hommes ! Certes,
Dieu voit le mal, et il est irrité, mais il cherche des Noé chez
lesquels il verra suffisamment de foi pour bénir encore, et encore, une
humanité à la dérive.
Si
vous ne voyez que le Dieu qui détruit, votre vision de Dieu est fausse.
Voyez le Dieu qui est affligé et qui cherche à sauver chacun. Sa vision
globale du mal qui est dans chaque cœur, ne l’empêche pas de voir
l’étincelle de foi qu’il peut trouver chez l’un ou l’autre.
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
rien n’est caché à tes yeux, tu vois mes pensées, tu connais mon cœur,
ce que tu cherches en moi, et ce que je désire, c’est cette parcelle de
foi devenant source de salut. Amen !
Paul Calzada
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