« Lorsque
Jacob eut achevé de donner ses ordres à ses fils, il retira ses pieds
dans le lit, il expira, et fut recueilli auprès de son peuple. » (Genèse 49.33)
Faite
de hauts et de bas, de compromissions suivies d’engagements décisifs,
la vie de Jacob va se terminer d’une manière paisible. Entouré de ses
fils, auxquels il vient de prodiguer des paroles prophétiques, Jacob va
expirer sans angoisse ! D’où
lui vient cette sérénité ? De ses mérites, de sa très haute spiritualité
? Certainement pas, car Jacob, a eu besoin de toute une vie pour
commencer à comprendre que Dieu l’aimait sans condition.
Comment
voyez-vous la mort ? Certes, nous savons qu’elle est inévitable, et
qu’un jour elle viendra à notre rencontre. Comment l’affronterez-vous ce
jour là ?La Bible dit qu’elle est « le roi des épouvantements » (Job 18.14).Ceci est très vrai pour ceux qui n’ont pas voulu se réconcilier avec Dieu, qu’ils aient été religieux ou pas.Talleyrand, cet ancien évêque devenu homme d’Etat, sur son lit de mort a dit : « Je suis en train de souffrir
les angoisses des damnés ».Le cardinal Mazarin, malgré la pourpre de son habit de prélat, a dit : « Oh ! Ma pauvre âme, qu’advient-il de toi, où vas-tu ? »Voltaire,
après s’être moqué de la foi des chrétiens s’est écrié : « Je suis
abandonné de Dieu et des hommes, je suis perdu, je suis perdu, oh ! Je
voudrais n’être jamais né, je vais aller en enfer, oh ! Christ, oh !
Jésus-Christ ! »L’Anglais
Thomas Penn, auteur d’ouvrages athées a dit à l’heure de sa rencontre
avec la mort : « Je donnerais des empires, si je les possédais, pour ne
pas avoir écrit et publié mon livre « l’âge de la raison ». Oh !
Seigneur aide-moi, Christ viens à mon secours, c’est un enfer que d’être
laissé seul maintenant ».
Combien
ces morts contrastent avec la mort paisible de Jacob ! Pourquoi ? Parce
que Jacob, malgré ses hauts et ses bas, a cru dans le Dieu d’Abraham et
d’Isaac. Il l’a rencontré à Bethel, il l’a invoqué aux heures sombres
de sa vie, et Dieu est venu à son secours.Pour
nous qui avons cru en Christ, mort pour nos péchés, nous savons que la
mort a été vaincue. Nous possédons la vie éternelle, nous sommes
délivrés de la crainte de la mort. Même si nous devons passer par « le
chemin de toute la terre », comme le dit David (1 Rois 2.2),
la mort n’a plus son pouvoir d’effrayer.
L’apôtre
Paul à la fin de sa vie disait : « J’ai achevé la course, j’ai gardé la
foi, désormais la couronne de justice m’est réservée. »(2 Timothée 4.7/8)Jacob vient d’achever de donner les derniers conseils à ses fils. Sa tâche est finie, il part en paix.
Un message pour ce jour :
Bientôt le pèlerinage terrestre prendra fin, êtes-vous prêt(e), à rencontrer le Seigneur ?
Paul Calzada
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire