Traditions et loi divine
« Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes ». « Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7.8/9).
Suite
à cette déclaration, Jésus va citer deux exemples de la vie courante,
où la tradition abolissait la loi de Dieu. Il mentionne en particulier
comment la tradition religieuse avait aboli la règle qui demandait aux
enfants adultes d’aider leurs parents âgés.
Les pharisiens en étaient arrivés à établir, par tradition, que l’offrande faite pour le temple, dispensait de la règle d’aider les parents âgés.
Les pharisiens en étaient arrivés à établir, par tradition, que l’offrande faite pour le temple, dispensait de la règle d’aider les parents âgés.
Comprenons-nous
bien : faire une offrande à Dieu, c’est une bonne chose. Dieu nous
demande d’être généreux pour son œuvre. Mais ce principe de l’offrande
ne doit pas éliminer le commandement de Dieu concernant la
responsabilité que l’on a envers ses parents. La tradition devient
opposition à la Parole de Dieu lorsqu’elle s’oppose à un commandement
divin immuable : honore ton père et ta mère.
Même
si une tradition trouve son origine dans la Bible, elle devient un
commandement d’homme lorsqu’elle abolit la loi de Dieu. La loi de Dieu
établit un principe, dont la valeur est éternelle. La tradition établit
une forme, qui souvent évacue le principe initial.
Pour leur fonctionnement, les églises ont établi des règles, cependant il ne faut jamais oublier que les règles ne sont pas normatives. Les églises doivent résister à la tendance d’exalter les règles établies par tradition religieuse. Restons attachés aux principes fondamentaux de la Bible et non aux traditions, fussent-elles millénaires.
Pour leur fonctionnement, les églises ont établi des règles, cependant il ne faut jamais oublier que les règles ne sont pas normatives. Les églises doivent résister à la tendance d’exalter les règles établies par tradition religieuse. Restons attachés aux principes fondamentaux de la Bible et non aux traditions, fussent-elles millénaires.
Jésus
prend un deuxième exemple concernant la nourriture. La loi de Moïse
établit clairement que l’homme doit se garder de consommer certains
aliments considérés comme impurs. Cette loi rappelle l’importance de
prendre soin de son corps, de se garder pur, de préserver sa santé. Les
pharisiens ont fait de cette loi à valeur symbolique, une règle
capitale. La forme devient plus importante que le fond. Jésus rappelle
que ce qui souille, en réalité, l’être humain, ce n’est pas ce qu’il
mange, mais c’est le péché qui agit en lui. Le légaliste attachera
beaucoup d’importance à ne pas manger tel ou tel aliment, mais à côté de
cela, il sera capable de haïr ou même de tuer son frère. La tradition
alimentaire supplante la loi fondamentale du respect de la vie.
Jésus
a interpelé les religieux de son temps, en leur disant qu’ils étaient
souvent plus attachés aux formes traditionnelles qu’à l’esprit des
commandements.
Qu’en est-il de notre vision de la pratique religieuse ? Sommes-nous plus attachés aux formes extérieures qu’aux valeurs éternelles d’amour, de liberté, de respect des autres qu’enseigne la Parole de Dieu ?
Qu’en est-il de notre vision de la pratique religieuse ? Sommes-nous plus attachés aux formes extérieures qu’aux valeurs éternelles d’amour, de liberté, de respect des autres qu’enseigne la Parole de Dieu ?
Ma prière en ce jour :
Seigneur, que je sache me garder de toute forme religieuse traditionaliste en étant attaché au fond de ce qu’enseigne ta Parole : L’amour de Dieu et du prochain. Amen !
Paul Calzada
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