25e jour : Le don de la crainte du Seigneur - 3
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Prière quotidienne
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière.
Viens en nous, Père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs, le réconfort.
O lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, redresse ce qui est dévié.
A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient, donne tes sept dons sacrés.
Donne vertu et mérite, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen.
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Lecture du livre des Actes des Apôtres Chapitre 25
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Ecouter la lecture du chapitre 25 des Actes des Apôtres par des frères
Bible de Jérusalem :
Paul en appelle à César
Trois jours après son arrivée dans la province, Festus monta de Césarée à
Jérusalem. Les grands prêtres et les notables juifs se constituèrent
devant lui accusateurs de Paul. Lui présentant leur requête contre
celui-ci, ils sollicitaient comme une faveur qu'il fût transféré à
Jérusalem ; ils préparaient un guet-apens pour le tuer en chemin. Mais
Festus répondit que Paul devait rester en prison à Césarée, que lui-même
d'ailleurs allait partir tout de suite. "Que ceux donc d'entre vous qui
ont qualité, dit-il, descendent avec moi et, si cet homme est coupable
en quelque manière, qu'ils le mettent en accusation."
Après avoir passé chez eux huit à dix jours au plus, il descendit à
Césarée et, siégeant au tribunal le lendemain, il fit amener Paul. Quand
celui-ci fut arrivé, les Juifs descendus de Jérusalem l'entourèrent,
portant contre lui des accusations multiples et graves, qu'ils n'étaient
pas capables de prouver. Paul se défendait : "Je n'ai, disait-il,
commis aucune faute contre la Loi des Juifs, ni contre le Temple, ni
contre César." Voulant faire plaisir aux Juifs, Festus répondit à Paul :
"Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé là-dessus en ma présence
?" Mais Paul répliqua : "Je suis devant le tribunal de César ; c'est là
que je dois être jugé. Je n'ai fait aucun tort aux Juifs, tu le sais
très bien toi-même. Mais si je suis réellement coupable, si j'ai commis
quelque crime qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Si, par
contre, il n'y a rien de fondé dans les accusations de ces gens-là
contre moi, nul n'a le droit de me céder à eux. J'en appelle à César !"
Alors Festus, après en avoir conféré avec son conseil, répondit : "Tu en
appelles à César, tu iras devant César."
...
Lire la suite en intégralité du chapitre 25 dans votre bible ou sur : Etoile Notre Dame
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Le don de la crainte du Seigneur - 3
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Obstacle :
C’est d’avoir perdu ou de n’avoir jamais acquis le sens de la grandeur
et de l’absolu de Dieu. Attention à ne pas rabaisser Dieu à mes petites
affaires. La familiarité avec Dieu tient trop souvent la place de cette
disposition fondamentale de la vie chrétienne, et dès lors tout progrès
s'arrête, l'illusion s'introduit dans l'âme, et les sacrements, qui au
moment d'un retour à Dieu avaient opéré avec tant de puissance,
deviennent à peu près stériles. C'est que le Don de Crainte a été
étouffé sous la vaine complaisance de l'âme en elle-même. L'humilité
s'est éteinte ; un orgueil secret et universel est venu paralyser les
mouvements de cette âme. Elle arrive, sans s'en douter, à ne plus
connaître Dieu, par cela même qu'elle ne tremble plus devant lui. Le don
de crainte permet d'enlever les obstacles au développement de l'amour.
L'obstacle au don de crainte, au bien en nous est l'orgueil. C'est
l'orgueil qui nous porte à résister à Dieu, à mettre notre fin en
nous-mêmes, en un mot à nous perdre.
Le grand danger de la vie spirituelle, c’est de
s’arrêter, de se trouver très bien, ou très mal. C’est ne plus vouloir
avancer : c’est la tiédeur.
L'esprit d'indépendance et de fausse liberté qui règne aujourd'hui
contribue à rendre plus rare la crainte de Dieu, et c'est là une des
plaies de notre temps.
Le grand moyen : Développer davantage la reconnaissance
et la louange, comme dans les psaumes. La reconnaissance allège et
fortifie l’âme. La louange soulève comme un oiseau. « Une âme qui fait
oraison, qui dit merci, vole comme une hirondelle. Ceux qui ne font
point oraison volent à grande peine, comme une grosse poule », disait
François de Sales.
L'humilité seule peut nous sauver d'un si grand péril. Qui nous donnera
l'humilité ? l'Esprit-Saint, en répandant en nous le Don de la Crainte
de Dieu.
Conservez donc en nous, ô divin Esprit, le Don de la Crainte de Dieu que
vous avez répandu en nous dans notre baptême. Cette crainte salutaire
assurera notre persévérance dans le bien, en arrêtant les progrès de
l'esprit d'orgueil.
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Prière finale : Seigneur,
choisissez-nous comme disciples et remplissez-nous du Saint Esprit.
Faites que nous devenions de véritables témoins de votre présence en
nous.
Que votre Esprit Saint nous montre que nous devons être sans crainte :
tout ce qui nous concerne au niveau de notre être, des gens autour de
nous, des biens matériels et de notre travail, est entre les mains du
Père qui arrange tout en temps voulu.
Que l’Esprit Saint en nous gardant attentifs, fasse fleurir l’admiration
et l’émerveillement de ce que fait Dieu pour nous. Amen.
Une dizaine de chapelet à offrir pour que la Vierge Marie nous accompagne jusqu’à la Pentecôte avec les disciples au Cénacle
Prier avec le Rosaire permanent
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